Des sites millénaires remplis de mystères

Depuis que l’humanité existe, elle scrute le ciel en se demandant quelle est l’origine du monde. Quelles sont ces lumières blanches qui brillent toutes les nuits et qui se déplacent, qui clignotent, disparaissent et réapparaissent ? Quel est ce cercle qui me réchauffe tous les jours en semblant jouer à cache-cache et disparait chaque soir pour revenir quelques heures plus tard ?

D’où je viens, qui je suis ? Il semble que je tienne une place spéciale dans l’univers mais laquelle ? Telles étaient les sempiternelles questions que devaient se poser Homo erectus, Néandertal et plus tard Sapiens pendant des siècles sans en avoir la réponse.

Le premier spécimen fossile, surnommé « Toumaï » (répertorié sous le code TM 266-01-060-01) et dont l'âge est estimé à environ 7 millions d'années, a été découvert au Tchad par l'équipe de Michel Brunet en juillet 2001. Il s'agirait de l'une des premières espèces de la lignée humaine.

Dans le film de Stanley Kubrick « 2001, l'odyssée de l'espace », les singes deviennent humains au contact d'un mystérieux monolithe noir planté en plein désert.

L'idée est restée : celle d'un déclic qui a aiguillé notre espèce sur ses rails actuels.

Elle semble en partie corroborée par les récentes découvertes sur la génétique du cerveau. Les fossiles humains, retenus pour composer la lignée humaine en file indienne dans les manuels, sont à géométrie variable selon l’édition et se résument souvent à la portion congrue (australopithèque, habilis, erectus, Néandertal et sapiens) avec parfois quelques nouveaux venus selon les découvertes du moment (ergaster). 
 

Histoire de l'humanité Ginosko

Le vocabulaire est flou et les concepts (espèce, genre) inexpliqués.

Les présentations en forme de lignée ne permettent pas d’appréhender les connexions entre les différents fossiles et favorisent l’idée d’un progrès linéaire que l’on retrouve dans la chronologie. L’orientation première de cet ouvrage sera que le thème de l’évolution humaine doit permettre d’acquérir des concepts, du vocabulaire et de remplacer les fausses représentations simplistes. J’insisterai volontairement sur les incertitudes et la nécessaire actualisation des données qui ne sont pas figées. 

Observatoires britannique ou français, cercle de pierres de Stonehenge, temple égyptien ou vestiges préhistoriques, l’homme n’a eu de cesse de s’interroger sur sa place dans l’univers et aujourd’hui plus que jamais avec la science et les technologies qui nous ouvrent d’autres portes.

De jour, de nuit, de tous temps, tout le temps, pour le comprendre et pour expliquer le mouvement perçu, pour expliquer ce qui parait à première vue parfaitement effrayant ou tout simplement beau, l’humanité inventera des dieux et des démons.

Des dieux qui utilisent le ciel comme une tablette de pierre ou d’argile pour y écrire leurs messages, et des démons pour répondre aux catastrophes naturelles que l’on ne comprenait pas. 
 

Site millénaire Ginosko
Hangkor Ginosko
Site millénaire Ginosko

Les hommes étaient capables de nombreuses impressionnantes constructions insoupçonnées

Ginosko, une autre histoire de l'humanité

Le temple d'Angkor à été découvert tardivement et qui sait ce que la jungle réserve encore

Les déserts nous cachent encore bien des mystères

Des capacités sous-estimées

Parmi les premiers représentants de la lignée humaine, on trouve les australopithèques qui étaient là, déjà à s’interroger il y a au moins 3 millions d’années. Leur mode de vie était probablement semi-arboricole et semi-terrestre, ce qui signifie qu’ils vivaient à la fois dans les arbres et au sol. Ils utilisaient des outils rudimentaires et se nourrissaient principalement de plantes, mais aussi d’insectes et de petits animaux. 
 

Une évolution bien plus précoce que prévue

De cette vertigineuse profondeur de temps, des premiers humains ont laissé des traces 1 million d’années plus tard et si l’on se réfère à la théorie de l’évolution « Darwinesque » ainsi que les récentes découvertes, nous constatons une évolution du squelette primitif vers une boite crânienne qui s’élargie pour laisser place à un cerveau qui va accomplir de grandes choses très tôt dans l’histoire de l’humanité. Imaginons-les. Ils sont deux ou trois anciens Homo – peut-être des erectus Habilis avec certitude. Ils sont assis à l’ombre d’un bouquet d’arbres, occupés à fabriquer leurs outils.

Ce sont des bifaces, des pierres sculptées en forme de grosse amande et aux angles aiguisés. Le biface est l’outil de base des anciens Homo apparu vers 1,7 million d’années, il est fabriqué à grande échelle (on en a trouvé en Afrique et en Europe) et utilisé pendant des centaines de milliers d’années. Il est le premier outil standardisé et mondialisé.

La recherche de l’homme et de l’outil revient à poser légitimement la question de l’identité du premier hominidé inventeur de l’outil et de quel type d’outil lui est associé.

Au-delà de cette stimulante problématique, une question fondamentale se pose : l’homme fait-il l’outil ou bien l’outil fait-il l’homme ? Même si aucune réponse ne sera vraiment satisfaisante, la question du premier fabricant du premier outil mérite d’être posée, car elle ouvre à l’existentialisme et à sa formule célèbre « l’existence précède l’essence » (Sartre 1996 : 29). 

La relation entre l’Homme et son environnement est pourtant une question d’actualité au regard des enjeux environnementaux contemporains. Elle devrait faire l’objet d’une approche croisée. Les peuples préhistoriques du nord de l’Europe ont longtemps été qualifiés de « barbares », d’arriérés, de sauvages basant leurs sociétés sur une tradition purement orale mais l’on sait maintenant que nos ancêtres avaient au contraire une connaissance relativement poussée des configurations astronomiques, une connaissance qui non seulement nous laisse sans voix mais nous interroge sur l’origine de ce savoir.

Interrogation d’autant plus grande qu’une étude affirme que nos ancêtres ont traversé un terrible goulot d’étranglement démographique à cette période, entre 1 million et 900.000 ans. En effet, la population humaine aurait été au bord de l’extinction au point où il se pourrait qu'ils aient été réduits à un maigre bataillon de 1 280 individus en âge de se reproduire.

Au-delà, la population humaine ancestrale au bord de l'extinction a, de fait, complètement remodelé la diversité génétique humaine actuelle. Mais glaciers rampants, océans glacés, sécheresses à répétition et tempêtes colossales n’empêcheront pas nos ancêtres Homo erectus de parcourir la planète avec des cerveaux environ deux fois plus petits. Ce ne sont pas encore tout à fait des Homo sapiens.

Nos ancêtres Homo erectus parcourent alors la planète avec des cerveaux environ deux fois plus petits que les nôtres aujourd’hui. Ce ne sont pas encore des Homo sapiens. Il leur manque un déclic pour maîtriser l’abstraction et les notions complexes. Et puis, ce déclic se produit.(...)
 

Apparitions des rites

Alors que l’on croyait que Les premiers Homo sapiens apparaissaient en Afrique il y a environ 300 000 ans, voici que l’on trouve sur le site préhistorique de la Sima de los Huesos (gouffre des ossements), au nord de l’Espagne, plus de 5 000 fragments d’une trentaine de squelettes d’hominidés, datant de 400 000 ans. Et au milieu de ces ossements, une pierre en quartzite rouge.

Elle indique clairement une forme d’offrande mortuaire alors que la plupart d’entre eux vivent à demi nus, ne possèdent que des armes et outils élémentaires, et ne connaissent ni État ni écriture, ne connaissent rien des phénomènes météos, le pourquoi et le comment de la plupart des choses. Et pourtant, c’est le plus ancien témoignage connu d’un rite funéraire dans l’histoire de l’humanité. 

Le fait d’enterrer ses morts n’est pas anodin, surtout lorsque des totems sont destinés à les accompagner : cela indique que quelque chose d’intangible est supposé se passer après, au-delà du monde visible et matériel. Cela indique surtout une conscience supérieure à celle des animaux qu’ils chassent, la mise en place d’une pensée, d’une première forme de philosophie, de réflexion.

Je ne parle pas de la future Antiquité grecque, avec les penseurs comme Socrate ou Platon mais d’une conscience améliorée de soi. La plupart des humains font dorénavant l’expérience d’une pensée partagée d’autant que d’après une étude publiée dans Nature Scientific Reports, les humains utilisaient déjà le feu en Europe il y a 250 000 ans, ce qui a été confirmé dans le superbe documentaire Netflix ‘Unknown: Cave of Bones’ et repris par le « New-York Times » par la découverte de Homo Naledi qui n’était plus un singe et pas tout à fait un homme et vivait entre 335.000 - 236.000 ans Av.JC.(...)


Naissance des premières micro-civilisations

Avançons un peu à plus de 200.000 ans Av.JC, lorsque notre espèce a d’ores et déjà les deux pieds bien posés sur terre, nous en savons un peu plus mais toujours pas grand-chose des mystères de l’univers et de notre terre et pour nos lointains ancêtres, le ciel n’était pas séparé de la terre et des êtres fabuleux règnent dorénavant sur la nature. Il est vrai que nos lointains ancêtres voyaient le soleil se lever d’un côté et se coucher de l’autre tous les jours et, jusqu’à ce jour. Les premières sépultures prouvées, attestant d’un lien, d’une reconnaissance et conscience de la mort qui sont datées de plus de 100 000 ans Av.JC et se trouvent dans l’actuel Israël, sur les sites de Qafzeh et Skhül et attestent d’une spiritualité mais au même endroit, nous avons découvert que Naledi, 150.000 ans plus tôt, transportait ses morts dans une grotte très difficile d’accès et les enterrait avec ses outils de pierre.

Parmi la quarantaine de squelettes qui y ont été mis au jour, on trouve celui d'un adolescent reposant avec des bois de cerf dans les mains, relevées à hauteur du visage.

C’est un incroyable événement qui est survenu chez nos lointains ancêtres : la prise de conscience de leur mortalité. Cet instant, dans l'évolution de notre espèce, n'est pas à prendre à la légère : c'était une petite révolution. Ils témoignent ainsi d'une capacité de l'être humain à se détacher de l'immédiat et à concevoir celui qui est absent en tant qu'entité absente. Par l'imagination, on lui crée une continuité. 

Archéologie Ginosko

Grâce à des restes d'os et de dents âgés de plus de 50.000 ans et retrouvés sur l'île de Luçon, aux Philippines, Homo luzonensis, aussi surnommé Homme de Callao, est une toute nouvelle espèce d’hominidé qui présente des caractéristiques communes à la fois avec les Australopithèques et d'autres espèces du genre Homo.

Du fait de l'isolement de l'île, il aurait évolué de façon indépendante à celle des autres espèces. Mais ces preuves archéologiques restent peu bavardes sur les croyances elles-mêmes. Si observations et questions il y eut à cette époque, nous n’en avions ni preuve ni trace jusqu’à la découverte de la grotte d’El Castillo dans une colline, encore, du nord de l’Espagne qui est aussi là pour témoigner des premières interrogations des hommes concernant sa place sous le ciel étoilé. Certaines gravures sont vieilles de 40.000 ans Av.JC, c’est-à-dire les plus anciennes peintures du monde concernant le sujet.

Les premières traces attestées de panthéons et de cérémonies religieuses remontent elles au néolithique, il y a quelque 10 000 ans Av.JC. Les vestiges de statuettes, masques et grigris de cette époque renvoient à des pratiques polythéistes et animistes.

Dans ces cultes, les forces spirituelles agissent sur la nature, et parfois même déjà, punissent ou récompensent les hommes en fonction de leur conduite.

La croyance en l’existence des « âmes » est maintenant un fait universel, qui apparaît très tôt dans l’esprit des hommes. Cette croyance est un dérivé accidentel d’un mécanisme simple : nous nous percevons nous-mêmes comme des êtres dotés d’un esprit – c’est-à-dire d’une volonté, de désirs, de pensées – indépendants de notre corps. Et nous attribuons volontiers à d’autres humains ces mêmes caractères. Il est donc naturel de transposer à d’autres humains ces caractéristiques, mais aussi à des animaux ou des forces invisibles. 
 

Les découvertes de fossiles sont permanentes et nous en apprennent un peu plus à chaque fois.

De toutes ces constructions intellectuelles qui prendront des milliers d’années, qui vont constituer des groupes de plus en plus nombreux et structurés, l’homme communiquera plus loin, plus longtemps, de façon plus concrète avec l’apparition de l’écriture.

Dès lors, deux camps s’affrontent, celui des San (autrefois appelés les Bochimans) qui représentent un peuple d’Afrique du Sud de chasseurs-cueilleurs qui se caractérisent notamment par leur langage composé de « clics » dont les racines en Afrique australe pourraient remonter à 44 000 ans, et celui de la séparation entre langage et pensée, conviction présente aussi bien dans la philosophie, en linguistique ou dans la récente linguistique cognitive, et à l'opposé le camp des partisans d’une osmose entre des deux.(..)

Les deux premières traces d’écriture sont apparues en Mésopotamie (avec l’écriture cunéiforme) et en Égypte (avec les hiéroglyphes), vers 3300 av. J.-C. La Chine, l’Inde et le Mexique sont d’autres grands berceaux indépendants de l’écriture, mais plus tardifs.

De lois internes en inventaires de ressources, l’écriture va prendre une forme éducative et informative. Transmettre une obligation de taxes, un récit au-delà du désert est une chose, transmettre un dogme, une religion, des rites et obligations s’avère tout aussi efficace. (...)

Alignements millénaires Ginosko

Pour l’instant, dans l’état actuel des connaissances que je vous conte, nous en sommes à peine à la compréhension de l’alternance jour/nuit qui dure 24 heures et la compréhension d’une succession de phases lunaires et la rotation de la terre autour du soleil, soit 1 an.

C’est ce qui a inspiré les premiers calendriers fondés sur une séquence de 365 jours mais les concepts de temps et d’espace, même s’ils obsèdent déjà les premiers scientifiques et philosophes, ne trouveront leurs réponses que des siècles plus tard. 
 

Parmi les sites remarquables que les hommes ont construits ou découverts, il y a ce que les Yakoutes surnomment « porte de l'enfer ». Le cratère de Batagaika est apparu dans les années 1960 au nord de la Sibérie et s'étend aujourd'hui sur près d'un kilomètre de long et 86 mètres de profondeur.

Il continue à se creuser au rythme de 10 à 30 mètres par an, en émettant des sons bizarres et effrayants. Au fur et à mesure de son agrandissement, le cratère dévoile des vestiges archéologiques et des fossiles remontant à plus de 200.000 ans, comme le cadavre d'un cheval préhistorique, d'un bœuf musqué ou d'un mammouth.

Que ce soit par des recherches, des fouilles, des découvertes avec comme ici une offrande inattendue de la nature 
 

Stonehedge très probablement utilisés comme terrains de chasse sacrés, lieux de rassemblement communautaire, sites astronomiques, structures d’amplification sonore.

Bien avant Stonehedge très probablement utilisés comme terrains de chasse sacrés, lieux de rassemblement communautaire, sites astronomiques, structures d’amplification sonore ou avec certitude un cimetière qui selon les dernières analyses des restes humains, ne seraient pas originaires de la plaine de Salisbury, où se trouvent aujourd’hui les pierres de Stonehenge.

L’étude suggère par ailleurs qu’une partie des individus enterrés sur le site se sont déplacés en même temps que les pierres bleues utilisées au début de la construction du monument entre 3000 et 2000 Av.JC. Le problème avec ce site (et d’autres), c’est qu’à Stonehenge, chaque réponse semble ouvrir la porte à de nouvelles questions et du coup, la pierre centrale ne pourrait être originaire d’Ecosse mais de bien plus loin. Donc, comment la société néolithique s’est organisée pour mettre en place les possibles moyens pour déplacer la pierre ? (...)

Durant cette période que l'on appelle la Transition climatique du milieu du Pléistocène, la lignée humaine n'est d'ailleurs pas la seule à être menacée et Homo sapiens encore nomades, qui vit de chasse et de cueillette près d’Angoulêème nous livre une pièce de grès datée d'environ 12.000 ans avant notre ère, ce qui correspond à la période dite de l'Azilien. Dessus, des chevaux et d'autres herbivores gravés. Mais la construction la plus ancienne a probablement été sculptée sur une colline de lave avant d’être enveloppée de constructions rocheuses durant la dernière période glaciaire entre 25 000 et 14 000 avant notre ère.

Le site a ensuite été abandonné pendant plusieurs milliers d’années. Puis, vers 7 900-6 100 avant notre ère, une seconde couche a été enterrée volontairement jusqu’à sa version finale qui a été achevée entre 2 000 et 1 100 ans avant notre ère.

Aussi fascinant que troublant.

En 200 000 ans, la lignée humaine a connu deux épisodes dramatiques l'ayant presque poussé à l'extinction, au point où 98,7 % de nos ancêtres auraient été balayés par cet épisode, laissant à peine quelques centaines de génomes porter l'avenir de l'humanité. puis, les glaces ont fondu dans tout le nord de la planète et une nouvelle extinction de masse s’est produite, l’obligeant à changer radicalement de mode de vie.

Le niveau des océans ayant grimpé de plus de 100 mètres, les premiers représentants du genre Homo présents alors en Afrique ont tenté d'échapper aux conditions de vie de plus en plus hostiles régnant sur le continent, pour s'aventurer en Europe ou en Asie à la faveur cette fois d'une baisse globale du niveau marin associée à la croissance des calottes polaires.(...)

Tous ces sites, ces pays, ces régions se trouvent sur le même cercle terrestre, sur le même point de discontinuité sur des distances longitudinales quasi identiques. Pour les auteurs, la simple présence de ces sites sur cet axe est une preuve qu’il existe un lien entre les constructeurs des structures présentes, lien qu’ils confirment par des similitudes.

Ils estiment également que ces sites comprennent des caractéristiques semblables, dans les systèmes de construction et dans les formes d’écriture. De quoi remettre sérieusement en cause l’image du barbare préhistorique en peau de bête avec sa massue si un problème de datation, de chronologie de chacun de ces sites ne se posait pas.

Si l’on peut dater des objets, des ossements, des matériaux chauffés, on ne peut dater la pierre ellemême qui constitue la majorité des sites évoqués dans le documentaire « BAM ».

Certaines cultures sont en effet assez proches chronologiquement. C’est notamment – évidemment – le cas des sites andins qui appartiennent à la culture inca : Machu-Picchu, Ollantaytambo et Cuzco notamment. Le site du chandelier de Paracas et les lignes de Nazca appartiennent à une autre périodisation, celle du classique andin, mais ces deux structures sont également proches chronologiquement. En revanche, les autres ne sont pas compatibles.

Toutes interventions que j’ai pu entendre n’expliquent rien, mais ne sont pour la plupart qu’un empilement d’exemples tous choisis avec soin pour correspondre aux idées préconçues de son auteur. 

Offrandes mortuaires Ginosko
Fossiles millénaires Ginosko

En Irlande comme en Bretagne il existe également des cercles de pierres antiques similaires. Il y a aussi un monument en bois en forme de henge datant de la fin de l’âge de pierre et du bronze primitif, non loin de Berlin, et un monument en « cercle de bois » vieux de 4500 ans au Portugal.

Si nous comptons tous ces différents types de cercles ensemble, il y en a des milliers éparpillés dans les îles britanniques et dans certaines parties de l’Europe continentale mais pas que….Le tombeau-cromlech de Mzora, aussi connu sous le nom de Msoura, est un joyau caché dans le paysage marocain. 

C’est dans la grotte de la Garma (Espagne) qu’une habitation vieille de 17 000 ans a été découverte. A l’inverse de Carnac, cette découverte contribue à enrichir notre compréhension des premiers êtres humains.

Citons également les monolithes de basaltes du peuple aborigène en Australie découvertes en 1873 et qui a laissés tels des jalons dans le paysage que depuis plusieurs milliers d’années, les Aborigènes vénèrent le lieu et racontent les légendes du Dreamtime, « le temps du rêve », la période de la formation du monde tout en y associant les Pléiades qui sont à l’origine d’un récit étonnamment similaire à celui de la mythologie grecque.

Ces découvertes sont dérangeantes pour beaucoup de chercheurs et d'institutions lorsqu'elles prouvent que d'anciennes civilisations étaient bien plus avancées que ce que nous avons appris... Des civilisations parfois âgées de plusieurs centaines de millions d'années.

Pour le prouver, cinq importantes nécropoles préhistoriques sont connues en Afrique du Nord dont celui de Taforalt (Maroc oriental), d’Afalou Bou-Rhummel (Babors, Algérie).

Sur le territoire septentrional ces nécropoles occupent des lieux choisis, privilégiés, modifiés, utilisés entre 22 000 et 10 000 ans Av.JC.

L’inventaire des individus anthropologiques fait état de 28 sépultures pour un total de 170 sujets seulement sur 183. Leur répartition révèle l’inhumation de 100 adultes et 70 enfants. Parmi les adultes : 39 sont masculins, 31 sont féminins et 10 sont adolescents. Parmi les enfants classés selon l’âge estimé au décès, les nouveaux nés jusqu’à 1 an sont au nombre de 45, les autres décédés avant 2 ans sont 24 au total, puis 14 enfants ont un âge compris entre 2 et 5 ans, et l’âge de 17 jeunes et adolescents se situe entre 5 et 16 ans. Une certaine surmortalité féminine entre 15 et 40 ans a aussi été relevée ; l’âge du décès des adultes avant 40 ans était fréquent et se situait plutôt vers 35 ans. 
 

Citons aussi en termes de sites qui posent de nombreuses questions, les mégalithes du Sénégal et de Gambie, Callacpuma, qui est perché sur un plateau péruvien, à 3 000 mètres d'altitude, les Menhirs de Calanais, surnommé le « Stonehenge du Nord », sur l’île de Lewis qui auraient entre 3000 et 5000 ans ou les 12 fosses de Warren en Ecosse creusées il y a 10.000 ans Av.JC qui témoignent à eux seuls de la volonté farouche de l’homme, en tout point du globe, de contrôler et comprendre le temps et ce qui l’entoure très tôt dans son histoire.

Ils ont partagé avec leurs congénères bien des curiosités et des enthousiasmes mais surtout, pour mon plus grand plaisir, bousculé toutes nos certitudes sur leurs us et coutumes.(...)

 

A suivre....Des objets sacrés

Suite du dossier 1

Suite du dossier 2

 

 

Templiers, entre légende et histoire

Les sources sur Jacques de Molay sont abondantes mais déséquilibrées : on ne dispose de presque rien sur sa jeunesse, la documentation est plus importante après son accession à la maîtrise en 1292 et enfin les sources deviennent pléthoriques à partir de 1307, date de son arrestation.
Il semblerait que cette histoire de malédiction de Jacques de Molay convoquant le roi de France et le pape devant le tribunal de Dieu avant un an ne soit qu’une légende séduisante.

Templiers, entre légende et histoire

Le 13 octobre 1307, Philippe le Bel fait arrêter tous les templiers. Le maître de l'ordre du Temple, Jacques de Molay, est condamné à mort. 
La légende la plus connue et la plus ancienne autour de Jacques de Molay concerne la malédiction qu'il est censé avoir lancée contre Philippe le Bel et les Capétiens alors qu'il brûle, sous les yeux du roi, il invoque une malédiction : 

« Pape Clément ! Chevalier Guillaume ! Roi Philippe ! Avant un an, je vous cite à comparaître devant le tribunal de Dieu pour y recevoir votre juste châtiment. Maudits ! Maudits ! Soyez tous maudits jusqu’à la treizième génération de vos races ! »

Fait historique ou mythe inventé de toutes pièces ? En tous cas, le pape comme le roi décédèrent tour à tour dans d’étranges circonstances quelques mois après cette imprécation.

Civilisation inconnue Ginosko

Une civilisation inconnue

C'est un article lu sur le magasine " Le point" qui révèle une culture mystérieuse qui s'est épanouie dans la vallée de l'Indus du milieu du IVe au début du IIe millénaire avant notre ère. La civilisation harappéenne, qui tire son nom de la ville antique de Harappa, découverte au Pakistan en 1920.

Des tablettes ont retenu l'attention des archéologues. Elles sont, en effet, ornées de motifs, représentant la plupart du temps des animaux, associés à des notations, dans une écriture identique dans chacune des villes explorées. Près de 2 000 pièces en terre cuite mais aussi des plaques de cuivre, d'os et d'ivoire ont été découvertes à ce jour portant de tels caractères.

A l'identique, Le journal suisse Neue Zürcher Zeitung a récemment mis en avant une ville antique qui pourrait être « la plus grande du monde ». Ces vestiges, qui datent de 4000 avant notre ère, ne se distinguent aujourd’hui que par des ombres vues du ciel et quelques morceaux de poterie éparpillés. 

Une forte récompense est offerte à celui qui saura déchiffrer cette écriture

Ce site ukrainien est désormais perçu comme le plus ancien établissement urbain jamais déniché, repoussant ainsi l’origine des villes à une époque bien plus reculée qu’on ne l’imaginait.

Qu'il s'agisse de l'une ou de l'autre, ces deux villes aussi mystérieuses soit-elle ne sont pas les plus anciennes connues.

Nous l'avons vu plus haut mais Jéricho, située dans la vallée du Jourdain en Cisjordanie, est souvent citée comme la plus ancienne ville habitée en continu au monde, avec une histoire remontant à environ 11 000 ans. Les découvertes archéologiques à Tell es-Sultan, une colline près de la ville moderne, montrent que la région était déjà habitée vers 9000 av. J.-C., bien avant l'apparition des premières grandes civilisations.

Objet sacré Ginosko

Construire des temples, des édifices religieux divers ne peut être dissocié de certains objets « sacrés » qui les accompagnent et appuie leur fonction par cette extension.

Prendre les objets au sérieux signifie leur assigner une primauté absolue. Au-delà des fouilles et des découvertes, l’archéologie nous invite dans un monde où le passé mystérieux et les secrets oubliés s’entremêlent, captivant l’imagination de chacun. Imaginez déterrer non seulement des artefacts mystérieux et d’anciennes sépultures, mais aussi des récits de civilisations oubliées, de mythes disparus, et faire face à des phénomènes défiant toute explication scientifique. Le Média « The Economist » soulève des questions sur les liens étroits entre archéologie et surnaturel avec un nouveau témoignage troublant lié à aux objets.

Il est intéressant de noter que de nombreux objets au British Museum ont des liens forts avec la mort et l’au-delà, comme les armes de bataille, les gardiens de tombes, les statues de divinités ou de démons, et plus de 6 000 restes humains, y compris des momies égyptiennes.

Des objets sacrés

Les scientifiques soupçonnaient la composition extraterrestre de certains des objets en fer de l’âge du bronze. Voilà qui est chose faite, Albert Jambon, chercheur à l'Institut de minéralogie, de physique des matériaux et de cosmochimie, a déterminé que l’ensemble de ces rares artefacts datant de 3 200 ans avant notre ère étaient systématiquement fabriqués à partir de fer provenant de météorites. A l’identique, à 200 ans à peine de différence en Espagne, parmi les 66 objets majoritairement en or du Trésor de Villena, deux artefacts se sont révélés être forgés à partir de fer météoritique.

L’Histoire ne manque pas d’objets – livres, bagues, armes, ou encore de simples pierres – que les humains crurent dotés de pouvoirs surnaturels. Les plus précieux d’entre eux pouvaient conférer une protection, un droit à la royauté ou encore la guérison. Le sacré, séparé du profane qui se tient « en-dehors du temple », est une notion fondamentale du vocabulaire religieux indo-européen. Il a la particularité d’être « à double face : positive “ce qui est chargé de présence divine” et négative “ce qui est interdit au contact des hommes”.

Plus mystérieuses, la découverte en Écosse pour la plupart – mais également en Irlande, sur les îles Orcades ou encore en Angleterre pour certaines -, 500 pierres de forme sphérique sont encore peu comprises par les experts en archéologie. Datant de la fin du Néolithique ou du début de l’âge de fer pour les plus récentes, ces pierres rondes façonnées par la main de l’Homme avaient un rôle (ou une utilité) encore inconnu. D’une taille avoisinant les 6 ou 7 cm de diamètre en moyenne, ces sortes de boules comportent des boutons en relief. Tout aussi surprenant sans être un objet sacré, une récente découverte en Tchéquie nous rappelle que, même il y a 30 000 ans, les enfants n’étaient pas en reste quand il s’agissait de s’amuser. Une étude menée par des chercheurs a en effet mis au jour près de 500 objets en céramique fabriqués par des enfants du Paléolithique.

Est-ce qu’une momie est un objet ? 

Au sens propre du terme non, au sens archéologique et historique, très certainement car Aztèque, Maya ou Inca, l’Amérique du sud comme nous l’appelons aujourd’hui nous réserve bien d’autres surprises. Il est nécessaire de préciser quelques points de vocabulaire au sujet du mot « objet », est-ce aussi une machine, mais aussi des mots dispositif comme appareil et mécanisme. Les vestiges archéologiques mis au jour en Europe occidentale indiquent que des dispositifs tournants ont été employés, vers la fin du IIe millénaire AvJC., pour façonner des matériaux tendres. Deux millénaires avant, des roues et des essieux en bois prouvent que des chariots circulaient ; dans le même temps, des leviers ont certainement été employés pour obtenir, par pression, de longues lames. Au Paléolithique supérieur, l’usage du propulseur a servi à augmenter la vitesse initiale de sagaies ; de même, des arcs ont permis de stocker l’énergie élastique pour améliorer encore la puissance de propulsion d’un projectile.

Au regard des nombreuses inconnues et / ou incertitudes que nous allons découvrir, nous resterons sur la définition simple et généraliste d’une action dynamique qui met en jeu un travail mécanique. (Une baguette, placée entre les deux paumes d’un individu, et mise en rotation alternative par l’acte de se frotter les mains, est certainement le dispositif le plus simple). (...) Les peuples d’Amérique du Sud ont développé une relation unique avec la mort. Ils se distinguent nettement des autres cultures contemporaines ou ultérieures connues pour leurs pratiques de momification. Leur approche de la préservation des morts est démocratique. Ils offrent la momification à tous les membres de la communauté sans distinction de rang ou de richesse.

Cela témoigne d'une vision de la mort et de l'au-delà profondément enracinée dans l'égalité et l'inclusivité. Cette pratique souligne leur avancée technique dans le domaine de la préservation des corps. Peuple de pêcheurs et chasseurs ayant vécu sur la côte du désert d'Atacama des années 10.000 à 3.400 avant notre ère, les Chinchorros ont été parmi les premiers à momifier leurs morts. Leurs momies ont 7.400 ans d'ancienneté, soit au moins 2.000 de plus que leurs homologues égyptiennes. 
Fins connaisseurs de l'anatomie humaine, ils retiraient la peau et les muscles des cadavres, pour ne conserver que le squelette. Ensuite, ils reconstituaient la forme du corps avec du bois et de la fibre végétale, recouvrant le tout d'une couche d'argile, avant d'y remettre la peau et d'y ajouter des yeux et une bouche. Pour finir, la tête était décorée d'un masque sur le visage, d'une perruque de cheveux naturels ou mélangeant des fourrures d'animaux. Ici comme ailleurs, au-delà de la précocité et de l’ignorance de ces pratiques dans ces régions, c’est face à la perte précoce et fréquente de leurs enfants que la momification des nourrissons et des jeunes enfants par les Chinchorros, que peut être vue comme une manifestation de leur deuil et de leur refus d'accepter la mort comme une fin absolue. Cette approche de la mort révèle une dimension émotionnelle et spirituelle profonde. Le soin apporté aux défunts reflète les valeurs de solidarité, d'amour et de continuité de la vie au-delà de la mort physique. 

La naissance de l'au-delà

Mais d’où vient-il cet « Au-delà » qui est vénéré, interrogé, consulté par les hommes ?

Il fut Anubis chez les Égyptiens, Hadès chez les Grecs, Hela chez les Vikings, parfois munie d'une faux ou d'une paire de ciseaux, et aujourd'hui, il peut même prendre la forme d'une lumière au bout d'un tunnel. D'ailleurs, dans ce grand voyage vers l'au-delà, il est souvent question d'un guide. Et à l'origine, un être en particulier semble tenir ce rôle : le chien. D'après les différents arbres des mythes obtenus, l'idée d'un chien qui garde le chemin des morts ou aide au passage vers l'au-delà serait apparue au Paléolithique, entre l'Asie centrale et l'Asie de l'Est, là où l'analyse génétique situe la domestication du loup. C'est ce que raconte encore aujourd'hui le peuple amérindien des Ménominis : pour atteindre le village des morts, l'âme d'un défunt doit franchir une rivière tumultueuse en passant par un rondin gardé par un énorme chien. Or celui-ci ne laisse pas passer les défunts qui ont eu une mauvaise vie, ni ceux qui ont maltraité des chiens ou des loups. Dans la mythologie grecque, le chien polycéphale Cerbère garde l'entrée des Enfers. Et dans le récit égyptien, Anubis, dieu à tête de chien sauvage, guide les morts et assure la pesée de l'âme.

L’au-delà vient de nulle part et de partout, il vient de l’incompréhension, il vient de la souffrance de perdre un être cher, il vient des hommes tout autour de la terre qui avaient tous le même questionnement : et après ? C’est de ces peurs, de ces incompréhensions qu’est sans doute né cet étrange disque en argile de 16,5 cm de diamètre et de 1 cm d’épaisseur, conservé au musée d’Héraklion, en Crète et qui résiste à tout décryptage depuis sa découverte sous le plancher d’un palais minoen (1700 avant J.-C.), à Phaistos, dans le sud de l’île. (..). La découverte archéologique de 2023 par une équipe de l'Université Nationale Tsing Hua, Taiwan, marque un jalon significatif dans la compréhension des pratiques culturelles et rituelles des civilisations anciennes. Cette trouvaille, une poterie vieille de 4 000 ans en forme de serpent, révèle non seulement l'ingéniosité artistique de l'époque, mais aussi l'importance symbolique des serpents dans les rituels et croyances de ces communautés.

Cet objet, méticuleusement façonné à l'image d'un cobra, se distingue par sa tête relevée et son capuchon aplati. Cette posture évoque celle d'un serpent prêt à frapper. La finesse de sa réalisation témoigne d'un savoir-faire artistique et technique remarquable, propre aux artisans de l'époque.(...)

Objet sacré 2

Et la lumière fût...

La découverte de la Pile de Bagdad par Wilhelm Konig dans les années 1930 a bouleversé de façon considérable la vision des peuples anciens., notamment en ce qui concerne leurs capacités technologiques.

Cet artefact a été exhumé des ruines près de la capitale irakienne. Il se compose de trois éléments principaux. Un vase en terre cuite contient une tige de fer centrale, et un cylindre de cuivre l'entourant. La configuration de ces matériaux, ainsi que les traces de corrosion observées, a laissé perplexe les archéologues. Il se murmurait pendant un temps que cet objet ait servi de dispositif électrique. C’est un objet qui semble anachronique dans le contexte de son époque. Elle indique que les anciens avaient potentiellement accès à des technologies bien plus avancées que ce que les récits historiques ont longtemps supposé.

Le principe de fonctionnement de la "pile de Bagdad" reposerait sur un processus chimique connu sous le nom d'électrolyse. C’est du moins ce que des scientifiques postulent.

Le vase en terre cuite doit contenir une solution acide ou alcaline. Elle agit comme un milieu permettant le passage du courant électrique entre la tige de fer et le cylindre de cuivre. Cette interaction entre les éléments chimiques et les composants métalliques de la pile aurait généré un faible courant électrique il y a de cela 2.000 ans. Son rôle, son utilisation, industrie, médecine ou artisanat n’est pas clairement défini mais l’objet bien attesté est tout simplement incroyable.(..)

De nombreux objets archéologiques dépassent encore notre compréhension

Que penser de la découverte d’un superbe bol façonné dans du gneiss, (une des roches les plus dure au monde) ; haut de 14 cm et d’un diamètre de vingt centimètres, d’une si grande finesse qu’il est semi-transparent. Il fut découvert en 1903 par l’égyptologue George Andrew Reisner (1867-1942), dans le mastaba de la reine Hétep-Hérès Ire (v.2575-2550 av. JC.).

Tout autant de mystère entoure les figurines en or trouvées en Colombie dans la région de Tolima, dont certaines statuettes ressemblent à des engins volants, incompatibles avec l’histoire connue des peuples précolombiens.

Au sein de cette même période, sans pouvoir être plus précis, on se questionne aussi sur les statues de Potbelly, découvertes au Guatemala. Ce sont des représentations uniques de figures humaines à l’aspect obèse, sculptées dans la pierre avec un style distinctif. Ces sculptures se caractérisent par leur forme arrondie, souvent représentées dans une posture assise, avec les jambes croisées.

Quant à leur taille et leur poids, les sculptures de Potbelly présentent une gamme étendue : les plus petites mesurent à peine 4 centimètres pour quelques grammes, alors que les plus imposantes peuvent atteindre 2 mètres de hauteur et peser jusqu’à 12 tonnes.

Buddha Ginosko

Le ruban d’Aphrodite, l’égide d’Athéna : deux objets que tout semble opposer, mais que le poète homérique nous invite à rapprocher. Quels symboliques ont-ils en tant qu’objets sacrés ? Alors même qu’ils appartiennent à deux sphères, érotique et guerrière, a priori fort éloignées l’une de l’autre, le ruban et l’égide sont des objets efficaces, qui provoquent un effet immédiat et mettent en relation, attachent, leur porteur et ceux qui le voient.

Dans la Bible ce sont Adam et Eve, le Coran reprend la théorie biblique de la Genèse en affirmant que c'est Allah qui a créé les cieux et la terre en six jours. En Inde, Il n'était alors ni Non-Être, ni Être. Il n'était d'atmosphère, ni de ciel au-dessus. Qui enveloppait tout ? Eau ou abîme ? Jour ni nuit, ni mort, ni immortalité. Dans la cosmogonie hindoue, le temps est vu de manière cyclique ; il existe donc un cycle de créations et destructions. Lorsque Brahma se réveille et qu’il ouvre les yeux, l’univers se crée, lorsqu’il s’endort, tout se détruit. Vishnou protège l’univers. Shiva le détruit.

Des récits oraux de cosmogonie fondent presque toutes les religions et sociétés traditionnelles. Nombre des milliers de légendes de création du monde et de récits cosmogoniques traditionnels relatifs aux origines du monde, des dieux ou des institutions, appartiennent à la catégorie des mythes fondateurs. Les mythes offrent diverses versions de la création de l’Univers actuel. (à suivre...)

Des sites millénaires 1

Des sites millénaires 2

Des sites millénaires 3

400 ans plus tard, Pythagore est celui qui conceptualise le premier l’idée qu’il existe une harmonie universelle et une mathématique sacrée à l’œuvre dans l’univers. Il donne ainsi ses fondements à la pensée ésotérique et naissent les nombreux masques mortuaires ou de rituels toujours en relation avec un ou des dieux. 

L’existence terrestre est une punition terrible, fruit d’une chute originelle, et seule la connaissance (gnôsis), transmise par initiation, permettra à l’homme de prendre conscience de sa nature divine. C’est ainsi et de manière quasi obligatoire et universelle que l’astrologie qui existe depuis plusieurs milliers d’années postule qu’il existe une corrélation entre les événements humains et les événements cosmiques (comètes, éclipses) ou le mouvement des planètes et en propose une interprétation de type symbolique.

La mort nous fascine autant que nous la redoutons depuis des millénaires. Un jour, nos ancêtres ont pris conscience de leur mortalité. Ils ont alors imaginé une coupable, raconté comment elle nous fauchait, et même où elle vivait.(...)

Des sites millénaires Ginosko

 

Là où je ne la suis plus, ne comprends plus, c’est qu’elle dit avoir très peu de preuves, de traces et pourtant, elle affirme que les H représentent des silhouettes, comme les T, mais différemment.
Et la barre horizontale du H symbolise une fusion (partage de chromosomes).
Il y a aussi des C, qui représentent les cycles lunaires mais tout cela, ce reportage « BAM » sur lequel nous allons revenir et dont je m’inspire en citant Bleuette, semble vouloir faire dans le sensationnel en se satisfaisant de ne pouvoir apporter plus de preuve, appuyant et validant leurs errances sur le mystérieux et l’inexplicable.


Göbekli Tepe ne devrait plus être considéré comme une singularité dans l’histoire, mais plutôt comme l’un des nombreux sites présentant une architecture avancée et une organisation sociétale profondément enracinée dans l’histoire.
Si ce site est extraordinaire en de nombreux points, vous verrez que contrairement à ce qu’ils affirment, les humains savaient faire plus que des poteries et que Göbekli Tepe ne doit plus être considérés en tant que points de référence unique.

Des sites millénaires remplis de mystères (2)

Nous ne pourrons pas faire le tour de tous les sites car ils sont quasi innombrables, sans parler et pour cause, de ceux que l’on n’a pas encore découverts. Le premier qui pose le plus de questions, le plus intriguant non par sa taille ou sa fonction mais par son époque, est le site de Gobekli Tepe (la colline du nombril) en Turquie, dont vous allez plus loin retrouver cette même appellation qui pose encore une autre question.


Ce serait le temple archaïque le plus ancien que nous connaissons à l’heure actuelle car la datation au carbone 14 donne la date de…. 11.600 ans Av.JC.
C’est Bleuette Diot, romancière-historienne avec laquelle j’ai longtemps échangé sur le réseaux social Facebook qui nous apprend qu’ils ont sorti de terre 6 vastes enceintes uniques au monde où l’on trouve des piliers centraux entourés d’un mur d’enceinte à intervalles réguliers par d’autres piliers. Les grands piliers pèsent environ 16 tonnes, sachant qu’à cette époque, c’est à peine si l’on savait faire un vase en poterie dit-elle. C’était les derniers chasseurs cueilleurs mais pourquoi et comment sont-ils arrivés à élever de tels piliers en y ajoutant des sculptures très raffinées, de surcroit identiques à celles retrouvées au Pérou ?


Ce site est bien plus grand et bien plus vieux que celui de Stonehenge, où ont-ils appris à faire cela ? Quelle était la fonction de ce site ? Rituel, religieux ? Observatoire astronomique plus sûrement. Le fait est qu’historiquement et chronologiquement, rien ne colle… plus.

Et pour cause, car à l’identique, à la même époque, le site de Kumari Kandam, au sud du cap Comorin, à l'extrémité de l'Inde il y a environ 11.600 ans Av.JC aurait totalement disparu dans un cataclysme, un second après celui d’il y a 66 millions d'années. Le site fût découvert grâce à des pêcheurs dont les filets se prenaient dans les ruines sous-marines. Le mythe de l’Atlantide trouverait ici toute sa placemais la célèbre citée de Babylone dans la Mésopotamie antique est sans doute la civilisation la plus impliquée dans les découvertes scientifiques car c’est de là que proviennent les recueils astronomiques les plus anciens (environ 3.000 ans) que nous possédons.
Eclipse, lune, planètes, mouvement des étoiles, écriture, mathématiques, médecine, architecture, roue, système d’irrigation… mais aussi ville, État, droit et mythologie… Tout y est consigné, tout semble être venu de Mésopotamie.
En l’espace de quelques siècles, en une même région, apparaissent des innovations qui vont changer à jamais le cours de l’histoire amorcées au Néolithique à partir du X millénaire av. JC.

De plus, les recherches archéologiques récentes menées par le British Museum ont permis de déchiffrer l’Imago Mundi, une tablette d'argile babylonienne datant de près de 3 000 ans qui constitue l’une des plus anciennes représentations géographiques connues.
Au centre de la carte se trouve la Mésopotamie, littéralement « la terre entre les rivières ».
Cela correspond aujourd’hui à l’Irak moderne. Babylone, la ville emblématique de cette civilisation, occupe une position centrale sur la carte, traversée par le fleuve Euphrate. La représentation de cette région se retrouve entourée d'une double bande circulaire, désignée comme la « rivière amère ». Il s’agit d’une frontière naturelle et symbolique qui délimitait le monde connu des Babyloniens. Elle les séparait de terres inconnues et mystérieuses au-delà.


Outre Babylone, la carte inclut des inscriptions désignant d'autres régions et villes importantes de l'époque, telles qu’Assyrie, Der et Urartu. Cela montre ainsi les connaissances géographiques étendues des Babyloniens.
C’est vers le IXe millénaire avant notre ère que le climat commence à se rapprocher des conditions actuelles, et les groupes du mésolithique (stade intermédiaire entre le paléolithique des chasseurs et le néolithique des agriculteurs) abordent la Mésopotamie à partir des hautes vallées du pourtour montagneux, qui sont fréquentées par les humains depuis 60 000 ans.
En effet, des rues, des maisons privées, des réserves de graines, des sépultures et de nombreux objets de l'époque néolithique ont été trouvés dans les vestiges d’une ville de 3.000 habitants découverte en juillet 2019 près de la ville de Motza, à cinq kilomètres de Jérusalem.
La cité, qui aurait été fondée il y a 9.000 ans, serait ainsi la plus ancienne du Moyen-Orient à cette époque.

La découverte de Boncuklu Tarla lors des travaux de construction du barrage d’Ilısu en 2008 a suscité un vif intérêt dans le domaine de l’archéologie en Turquie. Les archéologues ont mis au jour des vestiges architecturaux témoignant d’une ingénierie avancée pour l’époque. Les sculptures et les motifs gravés sur les piliers révèlent une profonde compréhension de l’art et de la symbolique, offrant un aperçu fascinant de la créativité et de la pensée symbolique de cette ancienne civilisation avec la découverte supplémentaire d’un système d’égouts datant de 12 000 ans, mettant en évidence l’ingéniosité architecturale de cette période.
Le cercle de Goseck est un ensemble de trois cercles concentriques, constitués à l'origine de pieux et de monticules de terre, datés du Néolithique et situés près de Goseck, dans le Land de Saxe-Anhalt, en Allemagne. Il mesure 75 mètres de diamètre.
Le site a été daté d'environ 4800 av. JC., ce qui correspond au Néolithique ancien..(...)

Entre 3400 et 2 900 av.JC, un bouleversement majeur va transformer l’humanité toute entière et celuici ne sera pas climatique cette fois. L’écriture commence à se développer et les premiers documents écrits de l’histoire de l’humanité apparaissent dans le sud de la Mésopotamie.
C’est grâce à cette invention majeure et la découverte archéologique de Büklükale, (un site situé à environ 60 kilomètres au sud-est d’Ankara), d’une tablette d'argile, qu’un nouvel éclairage sur une période tumultueuse de l'Empire hittite nous est offerte.
Vieilles de 3300 ans, les inscriptions qui y sont gravées, rédigées dans les langues hittite et hourrite, constituent un document historique précieux. Elles relatent des événements dramatiques et des croyances religieuses de l’époque.
Cette dualité linguistique sur l’artefact illustre la coexistence de la gestion politique et de la pratique religieuse au sein de la société hittite. Ici aussi, comme tous les peuples et les appels aux dieux pour la victoire et la protection s’intégraient à la stratégie de l’empire pour surmonter ses crises.
C’est à ce moment-là que l'histoire de la Chine commence peu après l'invention de l'écriture, soit vers 1300 av.JC., avec l'émergence des premières cités.


Les écrits sont d'abord rares et ne se répandent qu'au cours du Ier millénaire av. J.-C mais l’astronomie chinoise elle, a commencée il y a déjà 2000 ans, à l'âge néolithique sous la dynastie Xia avec l’émergence des premiers États.
Les livres sur soie à propos des comètes sous la dynastie des Han occidentaux, la carte des étoiles héritée de la dynastie Tang, les mouvements enregistrés sous la dynastie Song... La Chine a laissé des milliers de données d'observations astronomiques au cours des dynasties passées.
En résumé, l'ancien calendrier chinois adopte une logique basée sur la combinaison des principes Yin et Yang, avec le cycle du mouvement du Soleil pour le calcul des années, le cycle de la Lune pour les mois et un mois intercalaire pour coordonner la relation entre les deux.


Au deuxième millénaire av.JC, les astronomes sont alors responsables de la conception des calendriers nécessaires à l’organisation des activités agraires et des activités civiles. Ils jouent aussi un rôle de divination bien entendu.
Les rois et plus tard les empereurs s’entourent donc d’une caste d’astronomes, « officiers célestes », chargés de consigner tous les phénomènes stellaires.
Très tôt, ils repèrent avec précision les grands cycles lunaires et solaires ainsi que ceux des planètes et des étoiles nécessaires à l’élaboration de calendriers. Ils observent aussi le retour des comètes et des taches solaires. Ces mêmes comètes qui, à n’en pas douter, projetaient dans l’antiquité toutes les inquiétudes des hommes qui devaient avoir l’impression de subir une punition divine.
Depuis 2000 ans, les Chinois savent que les comètes ne brillent que lorsqu’elles s’approchent du Soleil et que leurs queues sont orientées à leur opposé tandis qu’en Europe, on disait que c’était Dieu qui manifestait sa colère.
Les astronomes chinois développent aussi plusieurs cosmologies (représentations de l’Univers). Outre les grands catalogues d’étoiles très perfectionnés, ils construisent des instruments d’observation qui précèdent le télescope

Plus nous découvrons, moins nous savons

Entre 700 et 1000 avant notre ère Le parc archéologique El Caño, dans la province de Coclé, Panama, est un site archéologique d'importance majeure. Il comprend des tombes et des monolithes datant de la culture Gran Coclé. Cette civilisation précolombienne est connue pour son habileté exceptionnelledans le travail de l'or. Les archéologues ont trouvé 5 plaques pectorales en or, 2 ceintures de perles d'or, 4 bracelets, 2 boucles d'oreilles en forme de figures humaines (un homme et une femme), une boucle d'oreille en forme de double crocodile, un collier de petites perles circulaires, 5 boucles d'oreilles en dents de cachalot plaquées d’or, un ensemble de plaques d'or circulaires, 2 cloches, des bracelets et des jupes en dents de chien et un ensemble de flûtes en os.
Le site de Ollantaytambo (-600 à -400 Av.JC) au Pérou ou le temple de Kalasasaya (-800 à -1100 Av.JC) en Bolivie présentent la aussi les mêmes caractéristiques.
Rapa Nui, soit l’île de Pâques, ce confetti de terre dans l’océan Pacifique renferme un mystère bien plus grand que sa propre surface.


Ce caillou au milieu de l’océan présente 1000 géants de pierre volcanique (les Moayes).
Quelques uns sont sur des socles, disposés à divers endroits de l’île.
Ahu Te Pito Kura représente un cercle de pierre avec une pierre centrale entourée de 4 autres pierres, est désignée comme « le nombril du monde » à côté duquel git le plus grand Moaye.
Comment les Polynésiens de l’époque, connus pour avoir traversé en pirogue 3600 km, soit 30 à 50 jours de voyage depuis Hiva Oa ont pu non seulement réussir ce voyage, connaitre l’emplacement de l’île mais aussi et surtout dresser ces immenses statues de pierre de 40 à 80 tonnes ?
Et surtout pour qui ? Pour quoi ?

Après cinq ans de fouilles menées sur l'île de Pâques, des scientifiques avancent une nouvelle théorie pour expliquer la présence des Moaï. Selon eux, la construction des célèbres statues géantes aurait permis de favoriser la fertilité des sols et l'agriculture mais les murs sur place qui sont dorénavant des murets, comme celui de Ahu Vinapu, sont parfaitement taillés, au millimètre et il semble que ce soit le seul qui ait bénéficié de cette précision incroyable.
Soit le secret de cette fabrication est un cas unique qui s’est perdu, soit le peuple Rapa Nui n’a rien à voir avec cette construction dont l’on retrouve exactement les mêmes caractéristiques au Pérou ou encore sur la colline des Nymphes à Athènes.

Les mystères archéologiques ginosko

 

En l’absence d’explication sur une technique aussi précise et identique à d’autres sites à des milliers de kilomètres l’un de l’autre, je laisse chacun se faire son opinion.
Mais fouiller l’île de paques peut soulever des questions que l’on ne se posait pas.En 2019, une équipe de géologues cubains s’est rendue sur l’île pour dater avec davantage de précision ces origines volcaniques et il s’avère que certains minéraux récoltés étaient bien plus vieux qu’escomptés : ils dateraient de 165 millions d’années.
Un véritable mystère pour les chercheurs. En effet, les volcans ne pouvaient pas être actifs il y a 165 millions d’années. La plaque tectonique située en-dessous de la formation géologique n’est même pas assez ancienne.
Concernant l’Egypte, il y a beaucoup à dire et à balayer également et nombreux sont ses mystères, avec les films et livres que cela a généré et un de ces mystères est sur le site de Saqqarah où 22 coffres « à bœufs sacrés » pesant 40 à 80 tonnes eux-aussi (voir l’île de paques), ont été disposés sous terre dans un espace relativement exigu….
Mais la sempiternelle question se pose encore et toujours…

Comment ?


Le plus étonnant est que l’un de ces coffres inachevé montre que le surfaçage de la pierre était effectué lui aussi sous terre.
Le granit employé pour ces réalisations ne vient ni plus ni moins d’une des carrière d’Assouan mais qui se trouve situé à 900 km de là et nécessitait ensuite d’être transporté sur un kilomètre depuis le Nil. Burin de cuivre, maillet de bois, burins de pierre, marteau de pierre étaient les outils très simples que les ouvriers utilisaient et qui ont été retrouvés lors de fouilles et ce, sur une période de 3000 ans de leur histoire.
Ça n’a donc pas de sens, aucune explication cohérente n’en ressort, surtout lorsque l’on regarde la statue de granit brisée attribuée à Ramsès 2 d’une hauteur de 20 mètres et d’un poids estimé de 1000 tonnes.

Ne nous engouffrons pas trop vite dans des raccourcis simplistes car ceux qui connaissent un peu les thèses pyramidomanes savent qu’il y a un petit truc qui gêne les tenants qui veulent faire de la Grande Pyramide une construction d’une mystérieuse civilisation ancienne ou extraterrestre.
L’idée est séduisante, propice à de nombreux scénarios hollywoodiens et je vais aborder cette thèse un peu plus loin avec des faits mais entre rêverie, utopie et naïveté, je m’en tiendrai aux faits connus.
Ce n’est pas le site de Nabta Playa (4500 à 4000 av. J.-C.), en Haute-Égypte, situé à l'ouest d'Abou Simbel, qui nous apportera plus d’éclaircissement car l’on trouve un cercle de pierres de deux mètres de hauteur qui n’en finit pas de creuser encore plus notre ignorance et curiosité en posant de nouvelles questions. Quatre couples de rocs plus grands forment comme des « portes » sur ce cercle. Deux d’entre elles sont alignées avec l’axe nord-sud, tandis que les deux autres forment une ligne à 70° avec l’est-nord-est.
A n’en pas douter, c’est une sorte de calendrier géant qui se retrouve ailleurs dans le monde.Les interrogations sont toutes aussi nombreuses avec notamment sur le site de Abou Ghurab, âgé de 4500 ans où l’on trouve de grandes cuves d’albâtre.
Elles seraient employées pour recueillir le sang des victimes mais ces objets laissent entendre un usage plus technique que religieux. Tel le disque de Sabu de schiste vert de 60 cm de diamètre découvert en 1937 dans la tombe d’un prince et qui remonterait à 5000 ans, mais ne savons là non plus pas vraiment à qui ou quoi il servait.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le disque n’est pas fait de schiste, mais de métasiltite, un type de roche métamorphique.
Le métamorphisme est un processus géologique où les roches sont transformées par des conditions de température et de pression élevées, souvent profondément sous la surface terrestre.
L’objet, évoquant la forme d’un bol à fond arrondi, se distingue par trois lobes incurvés, disposés avec une précision remarquable à environ 120 degrés l’un de l’autre sur sa périphérie.

Ces lobes, sculptés avec une finesse exceptionnelle, sont délicatement séparés du bord par trois orifices biconvexes.
Au cœur du disque, un tube fin d’environ 10 centimètres de diamètre émerge, ajoutant à l’énigme de sa conception.
Sans réponses précises, le documentaire « BAM » dans lequel j’ai pris certaines informations se demande si nous devons considérer que c’est « par hasard » que les égyptiens entre -3000 et -2000 avaient utilisés la coudée de 0.5236 mètre, encore par hasard que 3500 ans plus tard, au Moyen-Âge, sous l’impulsion de la royauté les bâtisseurs auraient « par hasard » utilisés eux aussi la même coudée royale et que des siècles plus tard, l’on aurait, encore « par hasard », décidé de diviser la circonférence de la terre en 40 millions de parties qui auraient donné « par hasard » une valeur du mètre égale à 5 empans et une valeur de la coudée royale égale à PI divisé par 6 ?
 

Il est évident que ce n’est pas plausible. Que ce n’est pas un hasard sans pour autant pouvoir vous dire avec précision ce qu’il s’est passé.
Et surtout, comment concilier ces affirmations avec autant d’inconnues ?
Tout reste encore spéculations et suppositions même si nous avons fait des avancées considérables dans la compréhension de nos ancêtres.
Pour ne prendre le cas que de Gizeh, il est peu probable que des blocs de pierre de plusieurs tonnes aient été amenés sur les rondins de bois fragiles des dattiers qui poussaient dans la région à l’époque, et encore plus improbable de les avoir montés à plus de cent mètres de hauteur.
Franck Monnier à travers son livre "Dans le secret des bâtisseurs égyptiens" rassemble de façon très exhaustive les informations que nous apportent les textes, l’iconographie et l’archéologie sur l’extraction et le travail de la pierre, le transport des mégalithes par voie terrestre ou fluviale.
Bien, je suis disposé à le croire mais si l’on prend 20 000 ouvriers travaillant au rythme effréné de 20 blocs soulevés, trainés par jour, cela prendrait 664 ans soit 30 générations.
Rien d’étonnant à ce que tous les spécialistes n’arrivent pas à donner d’explication claires car à titre de comparaison, le déplacement du temple d’Abou Sim Bel en vue de la construction du barrage a demandé trois ans avec le concours de cent nations avec les technologies modernes.


Dites-moi comment les Égyptiens faisaient 30 siècles auparavant pour ne serait-ce qu’apporter à travers le désert des obélisques dont certains pèsent pas moins de 400 tonnes.
Ce qui rend la Grande Pyramide particulièrement fascinante, c’est sa précision quasi-parfaite. Ses côtés sont alignés avec une exactitude étonnante sur les points cardinaux de la boussole.
Nous savons qu’à l’époque Romaine Antique, il y avait des machines élévatrices de lourdes charges solides, dans les carrières, les chantiers de construction ou bien pour charger et décharger les bateaux, qui étaient nécessairement présentes partout ; elles comportaient des treuils, des poulies simples ou associées en moufles et bien d’autres mécanismes.
Parmi les machines élévatrices d’eau, se rencontrent des pompes terrestres, en particulier pour l’exhaure des mines, ou bien embarquées sur les navires mais ce n’est pas le cas ici, beaucoup trop tôt dans le temps.
 

lIl s’agit bien plus de raisonner en termes de puissance, au sens de la mécanique, c’est-à-dire d’énergie produite, ou consommée, par unité de temps.
Bien que certains individus soient plus forts que d’autres, la force humaine est limitée ; la force est un paramètre important, l’énergie est le travail de cette force, mais bien souvent, sans même réfléchir, nous agissons par rapport à la puissance.
En second lieu, disposer d’une main d’œuvre abondante n’augmente l’efficacité que pour certaines tâches, ne résout pas tous les problèmes, en particulier n’augmente que rarement la puissance (au sens de la mécanique) et ne remplace jamais les savoirs.
Ah ! cette Egypte, terre de tous les mystères, autrefois considérée comme berceau ou origine de tout, a encore beaucoup à nous apprendre mais tombe de son piédestal chronologique depuis la découverte de La colline de Gunung Padang, autrefois perçue comme une formation naturelle en Indonésie. La colline de Gunung Padang dévoile son mystère en se révélant être une pyramide construite par l'homme, la plus ancienne connue à ce jour, bouleversant ainsi à nouveau nos connaissances historiques. La bombe est lâchée le 20 octobre 2023 avec un rapport officiel publié dans la revue Archeological Prospection, révélant les “preuves irréfutables d'un site mégalithique complexe et sophistiqué”. Grâce à une analyse de datation au carbone, les spécialistes ont pu confirmer que cette pyramide a été construite par couches successives tout au long de l’histoire la datant de la dernière période glaciaire entre 25 000 et 14 000 avant notre ère.
Mais selon une équipe d’archéologues, la pyramide de Gunung Padang n’aurait pas été entièrement construite par l’homme. Ces superpositions sont apparues à des périodes successives, ce qui signifie la présence à l’époque d’une ancienne civilisation avancée inconnue.
Les archéologues soulignent le fait que les échantillons les plus anciens ne portent aucune trace d’activité humaine, par exemple du charbon de bois ou des fragments d’os.
De plus, les capacités de maçonnerie jugées remarquables ne correspondent pas aux cultures traditionnelles des chasseurs-cueilleurs.


Pierre tombale, stèle, caveaux, chapelle, pyramides… Ils ont beau être faits de pierre, de fonte ou de bronze, les monuments ont des choses à dire sur leur époque et leur contenu aussi, mais je me force de garder une attitude critique à l’égard de toutes les opinions dogmatiques en les examinant. Restons en Amérique du sud et continuons de la parcourir avec les Mayas qui, de leur côté, ont inventé le système d’écriture le plus sophistiqué de toute l’Amérique précolombienne, ainsi, l’on retrouve des inscriptions absolument partout et savons qu’ils conservaient leur archives sous forme de cahier en feuille de ficus aujourd’hui malheureusement perdus, sauf 4.
Le codex de Dresde qui est le plus volumineux permet de comprendre le rôle que jouait le ciel dans les décisions du quotidien du peuple maya. C’est un traité de 78 pages et d’une longueur de 3,5 mètres dans lequel ils ont prédit avec une grande certitude les éclipses, jusqu’à 55 %.
Ce légendaire manuscrit leur permettait de suivre le mouvement des corps célestes et de prédire de nombreux phénomènes astronomiques.


En Bolivie, Puma Punku s’avère être une véritable énigme dès lors que l’on observe ses blocs d’un peu plus près. Ces blocs de quartzite énormes ont été travaillés de façon à se verrouiller mutuellement. Ils peuvent s’agencer soit par superposition ou par juxtaposition, comparablement à un jeu de construction. Pouvant mesurer jusqu’à huit mètres de long et pesant plus de 100 tonnes, ces mégalithes semblent être l’œuvre d’une civilisation qui nous dépasse.
L’un des blocs de pierre qui gît toujours sur le site pèserait selon certaines estimations, plus de 440 t. Les caractéristiques notables de Pumapunku sont les crampes ou agrafes architecturales composées d’un alliage unique de cuivre-arsenic-bronze.
Puma Punku aurait été érigé entre 536 et 600 après J.C. Les bâtisseurs seraient les anciens habitants de la cité de Tiwanaku. Elle, aurait été construite en 400 Av J.C..(...)

En Inde, on trouve des monuments alignés de la même façon sur un axe nord-sud et les premiers astronomes rédigent des traités détaillants leurs observation du ciel mais ce n’est pas tout.
Dans la région du Bihar, on trouve 7 grottes construites dans d’énorme blocs de granit.Elles interrogent par leur position, leur construction, leur emploi. Elles paraissent en effet tellement spécifiques, que certains ne veulent pas les attribuer aux sociétés ou aux cultures locales, car ces dernières ne paraissent pas assez avancées.
Ces grottes, selon les inscriptions, ont été commandées par Ashoka pour les premières et son fils Darsatha, pour les secondes, deux souverains de la civilisation des Maurya.
Parmi elles, deux restent inachevées et considérées comme les plus anciennes de l’Inde, construites entre le 2ème 3 siècle avant notre ère et sont uniques de par leur aspect.
Elles ont été creusées dans le granit, un matériaux plus dur que l’acier trempé et parfaitement lisse. Au-delà, certaines parois sont vitrifiées, nécessitant des milliers et des milliers d’heures de travail de polissage avec un sable abrasif très fin équivalent aux techniques modernes.
Les mesures sont proprement hallucinantes, quelques petits microns en moyenne, presque aussi planes que du verre.
Jean-Louis Boistel, tailleur de pierre et sculpteur statuaire affirme qu’ils avaient forcément des lumières puissantes, plus puissantes que les torches utilisées à l’époque.

Des sites millénaires (3)

Qu’il s’agisse des jardins suspendus de Babylone, enveloppés dans le voile de la légende, le temple d'Artémis à Éphèse ou le colosse de Rodes, l'étude de leur histoire et de leur déclin enrichit notre compréhension des sociétés antiques.
Si vous faites vos propres recherches comme je le fais, cela vous prendra un temps fou mais surtout, vous allez voir de nombreuses vidéos qui sont volontairement dramatisées.
D’autres vous dirons qu’une a été faite dans l’urgence mais avec une « annonce fracassante », un « tournant » historique, une découverte « extraordinairement importante », « dates extraordinaires, incroyables », « je sais que beaucoup d’entre vous sont choqués » etc. ; et l’accent est mis à plusieurs reprises sur un possible complot - ou au moins la mauvaise volonté - des « égyptologues occidentaux » qui refuseraient de prendre en compte et de diffuser ces découvertes.
Vous aurez affaire à différents types de fantasmes et élucubrations et il deviendra encore plus diffici

le d’admettre une vérité certes inattendue, mais une vérité.
Toutefois, si l’on ne prend que le cas de l’Egypte qui parle au plus grand nombre d’entre nous, il y a 30 dynasties classiques (33 si on inclut la « dynastie zéro » dont on ne sait pas grand-chose et la dynastie des Ptolémées). Il n’est donc pas improbable du tout qu’il existe en Égypte des sites archéologiques nettement plus âgés, de 15 000, 150 000 voire 500 000 ans, et que la présence humaine y soit largement antérieure à l’histoire écrite.

Temple millénaire Ginosko

Certes, notre passé regorge également de faits étranges car l’on retrouve des monuments, de l’artisanat, des sculptures, des symboles, mais aussi des rituels qui possèdent une certaine ressemblance, entre des civilisations qui n’ont jamais eu de contacts. Le seul contact à être historiquement avérée est celui des Scandinaves.


En effet, des vestiges matériels ont été retrouvés lors de fouilles à Terre Neuve, au Groenland ainsi que dans l’arctique Canadien. Toute autre affirmation est considérée comme spéculation, et repose sur des découvertes archéologiques controversées ou sur des récits légendaires.
Bien que séparées par des milliers de kilomètres et appartenant à des cultures radicalement différentes, nous avons vu que ces structures présentent des caractéristiques étonnamment similaires qui suscitent la curiosité et l’émerveillement.
Au Cambodge ces structures étaient principalement construites en tant que temples et représentaient l’harmonie cosmique.

Au Mexique, les pyramides construites par les Mayas, les Aztèques et d’autres civilisations mésoaméricaines servaient également de centres religieux et sociaux et les deux, qui n’avaient aucun contacts, ont énormément de similitudes, comme les murs cyclopéens, ces imposantes structures de pierre assemblées sans mortier strictement identiques aux murs de Sacsayhuamán au Pérou ou ceux des murs mycéniens en Grèce.
Les similitudes entre les techniques de construction incas et égyptiennes soulèvent aussi la question d’un transfert de connaissances entre civilisations. Bien que séparées par des milliers de kilomètres elles aussi et appartenant à des époques différentes.
Ces ouvertures en forme trapézoïdale, trouvées au Pérou, en Italie, en Inde et en Égypte, témoignent d’une conception architecturale remarquablement similaire, malgré les vastes distances

Difficile d’en savoir plus sur ces découvertes en l’absence de publications plus précises sur le sujet. Nous sommes toujours entre découverte, supposition et interprétation en faisant toujours très attention à la surenchère plus ou moins nationaliste, malheureusement habituelle dans de nombreux pays qui aimeraient s’affirmer « berceau de l’humanité » ou « berceau de la civilisation ».
 

Les fondements de la religion et de l'ésotérisme

En ce sens, on peut dire que la mystique est la voie intérieure, la dimension ésotérique des grandes traditions religieuses. C’est la kabbale dans le judaïsme, le soufisme dans l’islam, la grande mystique chrétienne d’une Thèrèse d’Avila ou d’un Maître Eckart.
Dans la Bible ce sont Adam et Eve, le Coran reprend la théorie biblique de la Genèse en affirmant que c'est Allah qui a créé les cieux et la terre en six jours.
En Inde, Il n'était alors ni Non-Être, ni Être. Il n'était d'atmosphère, ni de ciel au-dessus. Qui enveloppait tout ? Eau ou abîme ? Jour ni nuit, ni mort, ni immortalité.
Dans la cosmogonie hindoue, le temps est vu de manière cyclique ; il existe donc un cycle de créations et destructions. Lorsque Brahma se réveille et qu’il ouvre les yeux, l’univers se crée, lorsqu’il s’endort, tout se détruit. Vishnou protège l’univers. Shiva le détruit.


Des récits oraux de cosmogonie fondent presque toutes les religions et sociétés traditionnelles. Nombre des milliers de légendes de création du monde et de récits cosmogoniques traditionnels relatifs aux origines du monde, des dieux ou des institutions, appartiennent à la catégorie des mythes fondateurs. Les mythes offrent diverses versions de la création de l’Univers actuel.
L’Homme est pris au piège, il est désormais pécheur, assujetti à la mort et au jugement qui la suit. Il a acquis, par la chute, la connaissance du bien et du mal, mais sa volonté pervertie le pousse à accomplir le mal, même s’il se berce de l’illusion de faire le bien.
Or seule une pensée magique et ésotérique peut élucider les mystères de cette Nature enchantée. Enfin, dernier élément, la place centrale de l’imagination comme médiation entre l’homme et le monde. Plus que par son intelligence rationnelle, c’est par son imaginaire et la pensée symbolique que l’être humain va se relier à la profondeur du réel. C’est pourquoi les symboles, les objets se trouvent au fondement même de l’ésotérisme.

A la Renaissance, religions et ésotérismes prennent encore une autre dimension quand on redécouvre la gnose et l’hermétisme. La redécouverte des textes grecs de l’Antiquité, et notamment le texte du Poïmandrès dans le Corpus hermeticum, traduit par Marsile Ficin en 1471 à la demande de Côme de Médicis, provoque un choc incroyable. Ce texte constitue en effet une véritable synthèse de la pensée antique, du pythagorisme au néo-platonisme. Les penseurs de la Renaissance le croyaient antérieur à toutes ces écoles de sagesse, antérieur à Moïse lui-même.
Le prêtre remplace le magicien, on ne recherche plus les fluides dans la nature ni à se réconcilier avec les esprits des arbres et des animaux, mais on invente du rituel et on observe une vie éthique pour sauver son âme.
Le fondement du monothéisme se résume à la règle suivante : tout être humain ne peut vivre sans un principe porteur de sens, c’est-à-dire sans transcendance.
Les religions révélées sont posées comme des révélations infaillibles et les objets associés de plus en plus nombreux servant à la fois de bouclier et de faire valoir.
Les vases sacrés sont destinés à recevoir les Saintes Espèces, c’est-à-dire le pain et le vin qui deviendront le corps et le sang du Christ une fois consacrés par le prêtre.
Le calice, qui contient le vin changé en sang, et le ciboire, qui contient les hosties (pain sans levain) devenues Corps du Christ, sont donc des objets liturgiques de première importance.
Arcs, bâtons, tridents, haches, la peau du Lion de Némée, qu'aucune lame ne peut pénétrer et qu'Héraclès revêtit, jusqu’au Caducée, attribut divin d'Hermès ou d’Asclépios, le bracelet et l’appuietête de Toutankhamon, Escalibur, fontaine de jouvence, pendentifs, dagues en fer extraterrestre… les objets auront une importance capitale. D’autres objets jetèrent apparemment des malédictions à leurs propriétaires malchanceux, telles que les pierres ramassées par les touristes sur le site sacré d’Uluru en Australie.
La Bible, les Ecritures et le Coran sont porteurs du sens de l’histoire dont la notion est nécessaire à toute espérance, celle du croyant comme celle de l’athée.

C’est pourquoi nous nous interrogerons, à l’image de l’architecture, de la similitude entre les masques funéraires des civilisations.


L'écriture :

L’écriture cunéiforme, développée en Mésopotamie, est l’une des plus anciennes formes d’écriture connues et comme si cela ne suffisait pas, des inscriptions ressemblant au cunéiforme ont été découvertes sur la Fuente Magna, un artefact trouvé près du lac Titicaca en Bolivie.
Cette découverte a suscité un vif intérêt et de nombreuses spéculations parmi les chercheurs et les historiens. La présence d’écriture similaire au cunéiforme mésopotamien sur un artefact en Amérique du Sud défie notre compréhension des échanges culturels dans l’antiquité.


Mais pire, parmi des objets de l’âge du bronze ancien, des archéologues ont découvert quatre petits cylindres d’argile gravés de ce qui pourrait être en fait, le plus ancien alphabet jamais trouvé. Ces artefacts, vieux de 4 400 ans, bouleversent les hypothèses traditionnelles sur l’origine de l’écriture alphabétique et ouvrent une nouvelle fenêtre sur l’évolution de la communication humaine. Les cylindres de Tell Umm-el Marra datent de 2400 avant J.-C., suggère que l’écriture alphabétique aurait pu émerger ailleurs, dans une région différente et à une époque bien antérieure à ce que l’on pensait. Les implications de cette découverte vont au-delà de l’ancienneté des artefacts. Si l’alphabet a vu le jour en Syrie plutôt qu’en Égypte, cela remet en question les hypothèses établies sur la diffusion culturelle dans le monde antique.


La Mésopotamie ajoute une autre dimension à ce mystère. Bien que les détails de son utilisation et de sa signification dans cette région soient moins clairs, sa présence suggère une diffusion de symboles ou une convergence de pensées.
A l’identique, le serpent est un symbole récurrent dans de nombreuses cultures anciennes et joue un rôle crucial dans les mythologies aztèque, égyptienne et hindoue.
Dans les légendes médiévales juives et arabes, le roi Salomon d’Israël était connu non seulement pour sa sagesse, mais aussi pour ses divers accessoires surnaturels. Parmi eux, son sceau, ou sa bague, qu’il utilisait pour sceller lettres et décrets.
La forme du sceau, l’étoile à six branches, est toujours présente sous la forme de l’étoile de David, et est un symbole du judaïsme moderne.
La réalité qui se cache derrière ces puissants objets est souvent occultée. La nature romantique des histoires qui tournent autour d’eux encouragea de nombreuses personnes à continuer à y croire, même avec peu de preuves de leur existence. Réel ou non, chacun de ces objets ordinaires renferme une légende extraordinaire qui permet de se plonger dans la culture et les traditions de son époque.

Les exemples de liens entre civilisations, qu’ils soient le fruit de transferts de connaissances entre civilisations ou de coïncidences remarquables, ou autres théories, laissent entendre à quel point notre monde semble interconnecté, bien avant l’ère de la mondialisation la mondialisation et ce, même si l’écriture linéaire A, utilisée par la civilisation minoenne de Crète entre 1800 et 1450 avant notre ère, demeure un mystère non résolu malgré plus d’un siècle d’efforts.
Est-ce le reflet d’une rencontre entre civilisations anciennes plus profonde et plus significative que ce que l’histoire a enregistré ? Pourrait-il exister un langage universel ou une conscience partagée qui transcende les frontières géographiques et temporelles, témoignant d’une connexion humaine fondamentale ? Ou bien, sommes-nous en présence d’une interaction avec une civilisation avancée, jusqu’alors inconnue, qui aurait influencé ces cultures de manière indélébile ?

Pour répondre à ces questions, avec nos connaissances actuelles grandissantes, notre esprit critique et de comparaison nourri de multitudes sources, je me suis mis à éplucher les textes de la Bible. Ce dernier choix étant uniquement lié au livre le plus vendu au monde et à ma culture de naissance. Car parmi les objets sacrés, il est impossible de passer à côté du Saint Graal.
Des récits médiévaux de quêtes sacrées aux films sur Indiana Jones, le Saint Graal fut longtemps la relique chrétienne la plus convoitée, bien que son existence reste obscurcie par de nombreuses histoires différentes, et parfois contradictoires.
Non pas un, mais deux Graals furent découverts dans l’Europe médiévale. Le premier, conservé dans sa propre chapelle dans la cathédrale de Valence, est une coupe en agate brun rougeâtre qui date de l’époque du Christ. L’autre, conservé dans la cathédrale de Gênes, est un plat médiéval en verre coloré vert auquel on attribue des pouvoirs de guérison.
Sur le monument du Berger érigé au 18e siècle, à Staffordshire, au centre de la Grande-Bretagne on remarque une curieuse suite de lettres : D-OUOSVAVV-M - un code que personne n’a jamais réussi à déchiffrer depuis 250 ans même si certains croient que c’est un indice laissé par les templiers pour retrouver le Saint-Graal

Religion et civilisation Ginosko

Ainsi, dans certains récits antiques, les êtres venus du ciel mourraient et étaient souvent loin d’incarner la perfection. Dans ce passage de la Bible, Jacob, après plusieurs heures de lutte, parvient à terrasser son adversaire, prouvant que ce prétendu ange n’en était peut-être pas un. Dans l’Ancien Testament, Eli raconte qu’il a été enlevé par un chariot de feu, brillant d’un feu ardent. 500 ans Av.JC, la vision d’Ezechiel (1:15-16) disait :
« J’étais en exil avec mes frères à Babylone, près du fleuve Kebar, quand le ciel s’est ouvert. Un vent violent est venu du nord avec une grande nuée et une gerbe de feu. Tout autour, une lumière rayonnait. Un éclat étincelant sortait du milieu du feu ».
L’Apocalypse de Jacques décrit l’ascension personnelle de Jacques au ciel et mentionne un mot de passe mystique requis pour entrer dans le royaume céleste, un élément absent des Évangiles traditionnels.


Maintenant que nous sommes sortis du contexte purement liturgique, il apparait évident qu’il s’agissait d’un engin mais avec les références de l’époque.

Religion et civilisation

Car il faut savoir lire entre les lignes. Un exercice que ne facilitent pas les différents niveaux de rédaction. Toutefois, la Bible se prête d’autant mieux à cette lecture historique qu’elle est aussi l’histoire des tribus d’Israël qui croyaient en un dieu présidant à leur destin en tant que future nation. Dieu devient « le bruissement d’un souffle léger » pour s’écarter finalement de toute figuration, sous l’influence des premiers prophètes qui se font les seuls messagers de l’être divin. La disparition du royaume d’Israël, vaincu par les Assyriens à l’apogée de leur puissance (726-729 av.JC.) est interprétée comme le châtiment de Yahvé contre son peuple infidèle à l’Alliance. Un peu plus d’un siècle plus tard, ce sera la chute de Jérusalem (597-587 av.JC.) dans le royaume de Juda. Sous les coups de l’épreuve, le Dieu unique est alors revendiqué comme un souverain invisible plus puissant encore.


Certaines lois divines antérieures ont disparu, d’autres ont été corrompues tandis que d’autres ont été abrogées.
Tel un mille-feuille composé sur plusieurs siècles, cette œuvre multifacette réunit dans ses 24 livres des mythes de fondation, un code social, moral et religieux, des chroniques historiques, des paroles de sagesse… Elle témoigne aussi d'une construction identitaire, dans le contexte de son époque. Seulement voilà, il y a de nombreuses inconnues volontaires (ou pas) dans la religion et surtout, cela va aux antipodes des découvertes scientifiques, je l’ai démontré plus haut avec les périodes terrestres diverses passées sous silence.
En revanche, si nos ainés « religieux » ont fait l’impasse sur l’histoire biologique, ils ont fait mention de choses bien plus ambiguës que l’apparition darwinienne de la vie sur Terre qui se rapproche de nombreuses « visions » ou interprétations millénaires.
Partout, absolument partout, des phénomènes aériens modifient le cours de l’histoire des Hommes.

Il n’y pas que cet exemple, loin de là car les auteurs antiques de la Bible semblaient à l’aise avec l’idée que d’autres êtres intelligents puissent exister.
Ce n’est que plus tard, à travers ceux qui utiliseront ces textes à des fins de domination sociale et financière que ces « faits » seront réfutés et / ou interprétés de façon différente.
Cette hypothèse trouvait sa place dans la conception du monde des Hébreux, à deux réserves près. Premièrement, que ces créatures soient l’objet de la création de Dieu et dépendent de lui. Deuxièmement, que rien à leur sujet ne contredise l’idée que ce Dieu qui a créé toutes ces créatures puisse avoir avec elles une relation personnelle et que cela ne remette pas en cause l’amour d’élection que Dieu porte au peuple d’Israël.


Tout en s’universalisant, Dieu devient aussi le dieu de chacun. Jérémie en fait le compagnon de sa solitude, comme une personne à laquelle il s’adresse dans son for intérieur. Ainsi le rôle de Dieu n’est plus seulement social, mais « métaphysique » : il ne s’occupe plus du seul destin d’un peuple mais de la destinée de chacun.
Des contradictions et des incohérences dans la Bible, il y en a des dizaines que je détaille dans mon ouvrage « Les lueurs célestes » mais Le Coran aussi ne sera pas en reste car un peu plus tard il va suggérer l’existence d’extraterrestres en plusieurs endroits, (Cor. Le Divorce LXV :12) sans parler des textes sanskrits indiens que je ne détaille pas ici mais qui, je vous l’assure, ne laissent plus aucun doute au sein du Mahabarata et du Ramayana.

Autre mystère non résolu sur le Manuscrit de Voynich : le plus mystérieux des livres.
L’original de ce manuscrit, écrit sur du vélin (peau de veau mort-né, plus fine que le parchemin ordinaire), est précieusement conservé depuis la fin des années 1960 à l’université de Yale, aux ÉtatsUnis, dans un coffre-fort. Découvert en 1912 en Italie, ce texte constitue une énigme à côté de laquelle le "Code Da Vinci" fait figure de devinette Carambar.
Il est écrit dans une langue inconnue ou en utilisant un code qui n’a jusqu’à présent jamais été déchiffré malgré les efforts de cryptanalystes de renom du monde scientifique et militaire. L’identité de l’auteur – ou des auteurs – demeure également un mystère. À peine connaît-on la date à laquelle le manuscrit a été rédigé. Une datation au carbone, effectuée en 2011, a cependant permis de faire remonter l’origine du texte au début du XVe siècle.


Au fil de ses 234 pages de 15 centimètres de large et de 23 centimètres de haut, l’ouvrage continue de poser de multiples questions qui demeurent sans réponse. Des signes du zodiaque y apparaissent, mais pourquoi sont-ils au nombre de dix et non pas de douze ?
A quoi correspondent les motifs cosmologiques incompréhensibles qui couvrent plusieurs pages du codex ? Que signifient ces images d’une procession de femmes nues évoluant dans des bassins d’eau verdâtre, liés les uns aux autres par une sorte de tuyauterie fabuleuse ressemblant à des intestins humains ?

L'église et les extraterrestres

Mais Dieu parle peu, voire pas du tout alors Dieu est parlé, plus que parlant, et non-dit plus encore que parlé. Exprimé ou inexprimable, il passe nécessairement par le langage. 

L’inexprimable n’existe que par le langage. Il a besoin du langage. Alors les Hommes vont s’en remettre à la Pythie, également appelée Pythonisse, qui est l’oracle du temple d’Apollon à Delphes. C’est la version plus évoluée du Chamane.

Sur le même sujet : Les extraterrestres et l'église

La religion est-elle une imposture ?

Ainsi parlait E.T

Cette conduite défiante, qui manifeste la soumission et la crainte des mortels envers la toute-puissance des divinités, demeure très présente dans tous les pays du globe. Depuis, et ce avant même la séparation de certains continents, certains ont vu un développement théologique s’opérer.


En regard de cette piété caractéristique, une seconde attitude consistait au contraire à s’attirer les faveurs divines par des rituels propitiatoires, de sorte que les Hommes et les communautés civiques pouvaient espérer vivre en bonne harmonie avec les forces de la nature. Les fidèles s’employaient à honorer les dieux en fonction de leur mode d’action spécifique dont l’expression la plus manifeste et la plus singulière reposait sur l’emploi d’une divinité caractéristique de la nature ambivalente des divinités dans le domaine des catastrophes.

Cette adhésion et nouvelle coutume va se retrouver dans la mythologie grecque, des milliers d’années plus tard au sein des phénomènes naturels tels que le vent, l’orage, la foudre qui étaient provoqués par les dieux qui manifestaient leur approbation ou leur colère vis-à-vis des agissements des mortels.

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