L'imposture de la religion

Elle était la divinité d’un âge nouveau : d’un nouvel âge de la peinture et de la femme, ainsi que de l’âge où Dieu lui-même allait se perdre dans le Concept. Contre Dieu, elle était un signe divin. L’église ne peut s’empêcher de s’en mêler, cela ne correspond pas à ses dogmes, à ses pensées et encore moins ses ambitions. L’église veut rester sur le modèle de Ptolémée et les éléments de cosmologie qu’elle trouve dans la Bible : tous les astres tournent autour de la Terre, y compris le Soleil. Sous la pression des Jésuites, l’Église raya l’astrologie des disciplines académiques, interdit son enseignement en faculté et supprima le poste d’astrologue royal. L’ordonnance du 31 juillet 1682 invitait les « devins, magiciens, enchanteurs » qui exploitaient la crédulité publique, « sous prétexte d’horoscopes et de divination », à « vider incessamment le royaume » 

L’humanité perd sa place centrale et il n’est guère conseillé d’avoir des divergences d’opinions au XVIIème siècle et les ouvrages de Galilée furent interdits jusqu’au milieu du XVIIIème siècle. 

Est-ce que l’on doit avoir peur de la religion, est-ce que nous devons la fuir ? Bien entendu, on peut remonter à la milice de fanatiques chrétiens qui saccage la grande bibliothèque en 415. Citer les différentes exactions de l'Inquisition avec les moines visionnaire ou scientifiques audacieux tels que Galilée, condamnés pour propos jugés hérétiques.

Les massacres divers et gratuits au nom de Dieu. Au Moyen-Orient, des guerres déterminées par un contexte géopolitique et économique deviennent des guerres proprement interreligieuses ou intra-religieuses. La religion n’est pas ce facteur de paix qu’elle prétend être et les exemples et les raisons de détester la religion ne manquent pas.

Pourtant, on retrouve dans les religions d’aujourd’hui tout un spectre d’attitudes comme les « religions de guérison » qui connaissent un fort regain. Dans les prisons, la conversion à l’islam apporte un cadre moral à des individus à la dérive dont les actes répréhensibles trouveront une légitimité.

Le bouddhisme occidental offre un schéma de pensée et de médiation pour nombre d’individus en quête d’épanouissement personnel et se fait plus discret. Pour beaucoup, quelle qu'elle soit, la religion permet de nouer des liens avec une communauté : c’est aussi l’une des raisons du succès des cultes charismatiques contemporains. 

La religion est-elle une imposture ?

Nous l'avons vu dans l'exploration des sites millénaires, le mythe du Déluge largement répandu dans le Proche Orient ancien contient une réflexion sur la fragilité de la création et le caractère imprévisible des dieux. Mais aussi dans le monde gréco-romain et égyptien on s’interroge sur les colères divines et les moyens de les calmer. Si les dieux se mettent fréquemment en colère, peuvent-ils aussi se repentir de leur irritation ? 

Chez les Incas par exemple, le peuple suivant des hauts plateaux Andins, malgré leur grande connaissance, leur curiosité et réflexion, nait un mythe étonnamment identique à la plupart des religions existantes aujourd'hui et raconte qu’à l’origine de toute chose il y a le Dieu Viracocha. C’est lui qui fit apparaître le Soleil, créa le ciel et la Terre ; et il les peupla ensuite de toutes les créatures : astres, montagnes, sources, arbres, animaux. Il donna vie aux humains, en créant des couples qui devinrent les ancêtres de chaque tribu des Andes.

A chacun d’eux furent donnés un langage, une terre et des graines à cultiver, des coutumes et des lois à respecter. 

Sur cette question, les systèmes religieux du monde méditerranéen et du Proche Orient ancien n’ont pas tous la même vision. La civilisation musulmane a vu fleurir les sciences : les mathématiques, l’astronomie et l’étude de la nature inanimée. Mais s’agissant du vivant, il y a un blocage.

Car l’étude du vivant, au même titre que les religieux Chrétiens, risque de modifier notre idée de l’homme. Mais c’est pourtant avec le culte de la Vierge que l’on atteint un des événements majeurs de l’histoire de l’Occident. C’est bien un événement, dont les principales phases sont datables, et c’est un événement majeur, parce que c’est peut-être bien le dernier exemple, en Occident, de la naissance d’une divinité.

Voilà le noyau de ce que l’on appelle une « religion » : des esprits invisibles des forces de la nature incomprise, des rites, une morale qui suit une catastrophe naturelle et prouve un mauvais comportement, un sens du bien, du mal et des traditions, qu’il faut respecter si l’on ne veut pas s’attirer les foudres du ciel.

Cette volonté de contrôler les mœurs n’est pas spécifique aux religions. Les régimes communistes, pourtant athées, étaient également hostiles à l’avortement et tenaient l’homosexualité pour une abomination. La formule est à peu près universelle ; les formes varient à l’infini.

D'ailleurs, Lucrèce le disait déjà 100 ans Av.JC dans "De la nature" où il pense que les hommes ont inventé les dieux en réponse à l’admiration, l’étonnement, face à la nature et au besoin de comprendre ce qu’ils ne maîtrisent pas. 

En effet, la Bible hébraïque n'est ni un manuel d'Histoire ni un livre d'histoires et quoi de mieux qu’une puissance céleste qui possède le pouvoir de vie et de mort au-dessus de nos têtes pour tenir en respect une population entière, et même le roi lui-même.

Culpabilité, remords, devoir, accomplissement, bien et mal seront les mamelles de l’éducation tant civique que religieuse. Je suis rejoint dans cette pensée par Freud, Nietzsche, Spinoza ou Hume et notamment Salomon Reinach dans son Orpheus, Histoire générale des religions (1907). 

Ce dernier y définissait la religion comme « un ensemble de scrupules qui font obstacle au libre exercice de nos facultés. ». Marcel Gauchet, lui, a défendu la thèse selon laquelle une « sortie de la religion » était en cours dans « Le Désenchantement du monde » (1985). Le terme « désenchantement » est la traduction d’une expression à laquelle Max Weber avait donné une définition précise. Il s’agit de « l’élimination de la magie en tant que technique de salut » mais le philosophe Yves Quiniou lui, frappe plus fort encore. 

L'imposture des religions

La bible (et les autres textes) sont d’autant plus controversés si l’on étudie « Le manuscrit de Kolbrin » qui peut être associé à une sorte de bible. Il a été écrit il y a environ 3600 ans, c’est-à-dire un millier et demi d’années avant l’existence de Jésus-Christ. Plus précisément, il s’agit de toute une collection de manuscrits, composée de 11 textes anciens.

Personne n’a pas parlé de leur existence pendant longtemps et pour cause, ces manuscrits menaçaient la toute-puissance de la bible chrétienne. Avec les marins phéniciens, les livres sont arrivés sur le territoire de la future Angleterre, entre les mains des druides celtiques. Ils ont gardé les rouleaux et les ont complétés.

Jalousement gardé, ce n’est qu’au 18ème siècle, sous le nom de Book of Koil, que le livre a enfin été publié. L’on comprend mieux pourquoi ces manuscrits étaient dérangeants car ces textes anciens décrivent les événements de l’Ancien Testament, seulement avec une interprétation différente. Le grand livre décrit l’histoire du déluge, seulement sans influence divine. Selon la bible de Kolbrin, la cause de cet événement était tout simplement la chute d’un corps céleste. Il mentionne également l’existence d’anciennes civilisations avant la création d’Adam et Eve. Même les anges déchus sont mentionnés. 

Mais qu’est-ce que Dieu ? 

N’en est pas moins une question classique, recevable et reçue dans la plus stricte des théologies. Ni les Pères, ni les Conciles ne désavouent la question. Elle est au contraire la question théologique par excellence car elle présuppose que Dieu est. A regarder au travers de la loupe de l’Histoire, tous les livres dits saints, furent écrits il est vrai dans une langue superbe, truffée de paraboles et de paradoxes dont le sens profond est étudié depuis quelques millénaires par de savants théologiens, ou chercheurs, rarement d’accord entre eux d’ailleurs, puis mis en forme, après avoir été amputés, plusieurs années après la mort des « prophètes » dont on a prétendu qu’ils en étaient les auteurs ou les initiateurs.

Surtout que l’on sait aujourd’hui que, à l'exception peut-être de l'origine très vague de l'Exode, la Torah ne se souvient pas du deuxième millénaire avant notre ère ; la majeure partie est racontée dans le contexte des phases ultérieures de l'âge du fer et encore plus tard. Mais ancrer son vécu dans des temps très anciens pour le sanctifier a du sens. Les textes auraient été compilés à une époque nettement postérieure aux événements relatés, à partir du VIIIe siècle ou plus tôt, certains livres étant encore modifiés après la chute de Jérusalem. Ces livres ne sont donc que l’œuvre de quelques hommes.

Ces êtres, invisibles (anges, démons, dieux, mauvais esprits...) pour un observateur dépourvu d’instruction et de réflexion, sont généralement tenus pour réels puisqu’ils possèdent à présent une place dans notre représentation du monde.

D’ailleurs, on constate à mesure que l'on remonte dans le passé que le texte devient moins historique et s'apparente de plus en plus à une collection de mythes et de légendes. 

 La religion est une imposture par définition, et c’est le cas de toutes les religions qui se rapportent unanimement à cet absolu.

Fondées sur l’ignorance, l’incompréhension et la peur, les religions sont des escroqueries intellectuelles et spirituelles particulièrement nuisibles à l’Humanité, autant sur le plan individuel que collectif. Les religions font espérer des illusions utopistes, elles détournent l’être humain de ses véritables responsabilités et le poussent à s’aliéner lui-même. 


La religion demeure une imposture morale et politique. 
 

Un imposteur prétend apporter ce qu’il n’apporte pas ou prétend être ce qu’il n’est pas. Les religions prétendent amener la Vérité, alors qu’elles n’amènent que des croyances, dit le philosophe Yves Quiniou. Les textes comportent probablement une part de réalité et une part de légende car ils posent des problèmes chronologiques.

Il ne faut pas avoir peur d’être libre, de se connecter à l’univers car avec la sortie de la religion, Dieu ne meurt pas, il cesse simplement de se mêler des affaires politiques des Hommes et leur permet de penser plus loin, par eux-mêmes.

L’hindouisme et le bouddhisme peuvent représenter cette façon de penser, de vivre car elles ne sont pas des religions au même sens que les trois monothéismes. La dimension d’Église et de conformisme idéologique y est moindre. Ces mouvements sont peut-être davantage spirituels que religieux. Leur fonds doctrinal est plus difficile à critiquer intellectuellement, moralement ou politiquement. Il ne faut pas confondre religion et spiritualité ; on peut être religieux sans être spirituel et, inversement, la spiritualité peut s’exercer sans la pratique d’une religion. Être spirituel, c’est être en accord avec les forces cosmiques et telluriques, c’est être en harmonie avec les énergies universelles dans le respect de l’autre et de la planète.

Un être spirituel n’a nul besoin de dogme, de règle sociale, de hiérarchie, de récompense ou de sanctions disciplinaires. Il vit sa vie dans l’amour, totalement détaché de son ego. Mais sans cette béquille qu’est une entité supérieure, nous sommes conscients de nous-mêmes, nous voyons nos pensées, nos représentations et nos actions comme les nôtres.

Nous savons qu’elles ont été produites par nous et ça gêne notre conscience.

Les civilisations antiques du Proche-Orient sont, à l’exception du Judaïsme, des sociétés polythéistes dont le panthéon est composé de nombreux dieux. On connaît beaucoup de représentations de divinités sur des supports et sous des formes très divers. La représentation des divinités sous la forme de pierres rectangulaires ou cubiques, taillées, semi taillées ou non taillées, remonte à une très haute antiquité dans tout le bassin oriental de la Méditerranée. Dans la religion gréco-romaine, les chercheurs sont habitués à des représentations de dieux sous la forme de statues divines qui donnent une image anthropomorphique, beaucoup plus rarement zoomorphique, des divinités.

Les peuples vivant plus en autarcie dans les forêts épaisses ou des îles auront des totems de pierre ou de bois, des stèles sculptées ou gravées qui comportent quelques ornements et des traits anthropomorphiques géométriquement stylisés : des yeux, un nez et plus rarement une bouche, ou des sourcils. L’iconographie est immense. De nombreux écrits, même s'ils préservent pour certains une mémoire ancienne, ont d'abord été transmis oralement. Au fil du temps, ils ont donc intégré des réalités postérieures à la période décrite. De plus, la datation de la rédaction reste spéculative car certaines tournures de phrases semblent avoir une origine très ancienne. 
 

Toutes ces religions, tous ces dogmes, principes, obligations, rituels sont tous nés au sein d’une même structure sociale. C’est ce que l’on appelle le cadre socio-psychologique, c’est-à-dire dans un milieu social dans lequel les individus peuvent s’influencer mutuellement (soit par communication directe, le bouche à oreille, soit par l’amplification qu’en donnent les dirigeants directement implantés dans ce milieu). Les croyances sont variées et variables et mêlent rationnel et irrationnel, information et désinformation, politisation et dépolitisation.

Dieu n’est pas dans l’univers, il est surnaturel. Dieu existait avant la création de l’univers. Il existe en dehors du temps et de l’espace. 

L'arnaque du bio

Aux moralisateurs de tous poils, vous êtes contre la chasse et ne buvez que de l’eau de source.
La corrida vous horripile et le sacrifice des animaux vous hante.
Non, vous mangez halal exclusivement ou casher ou encore peut-être êtes-vous végétalien, les nouveaux Végans, ce qui compose encore le moins de risque d’erreur dans ce qui va suivre.
Grand bien vous fasse, vous vivez dans un monde de pureté et pour tout dire, je vous admire. Mais toutes ces expériences vous ont laissé un goût amer et vous vous tournez finalement vers le bio. Manger bio n’est pas une obligation religieuse mais pendant longtemps, la télévision et autres médias vous ont vantés les mérites de ces « alicaments » vendus à prix d’or.

Le bio est considéré comme trop cher, mais surtout trop rare et trop lointain.


Plus d’un nouveau produit alimentaire sur cinq lancés sur le marché a pour finalité de faire du bien aux consommateurs. La « naturalité », où on cherche de la simplicité, des produits de saison ou du bio, emporte à elle seule plus de 11% de ce secteur au moment fort de la mode écolo ; le médical, qui vise les aliments liés à la santé préventive et curative ou aux allergies, représente 10%. Aujourd’hui, un tiers des consommateurs considèrent que la qualité alimentaire s’est dégradée, ils veulent des aliments rassurants. Il ne s’agit pas de manger pour se soigner, comme dans les années 2000, mais d’aller vers des choses saines » mais est-ce vraiment la réalité ?

Laissez-moi vous ouvrir les yeux et peut-être aussi les papilles sur des actes qui ne font pas la une des journaux télévisés mais qui ont bien lieux au nez et à la barbe de tous les religieux et autres fervents défenseurs de la nature.
Voyez comment l’industrie alimentaire se moque de vous, se moque de nous.

Arnaque du bio

L’offre et la demande

Telle la femme de César, la production bio ne saurait être soupçonnée. Le consommateur achète cher - très cher - un produit qu'il suppose cultivé sans produit chimique, avec des méthodes naturelles. Un expert commente: "C'est un contrat de confiance qu'un rien peut déchirer." Dès lors, rares sont ceux qui osent rompre le silence. Jouer la transparence. 
Une consommation qui a progressé de 25% par an en période faste. Partie de 400 millions d'euros en 1994, elle a franchi le milliard cinq ans plus tard. Et cela n’a fait que progresser.
C'est justement là que ça coince. Plus de Trente ans après avoir été à l'avant-garde, la production française piétine. Après s'être imposée comme le leader du secteur, la France est passée au 6e rang européen. 
Dépassée par l'Allemagne, mais aussi par de nouveaux venus, comme l'Italie. Drôle de drame: des fruits aux plats cuisinés, en passant par la viande ou les céréales, la plupart de ses filières ne couvrent pas les besoins nationaux. 
D'où un appel massif aux producteurs étrangers. Les Allemands et les pays du Nord, mais également les Italiens ou les Espagnols. L'ennui, c'est que ces pays connaissent, eux aussi, au même moment, une flambée de leur consommation bio. 

Résultat des courses, l'importation française de produits en provenance de producteurs bio non européens a été multipliée par 10.

Lapin, lapin ouvre moi ou le chasseur me tuera !

Même si vous décidez, après lecture, de ne consommer que de la viande de lapin bio ou Label rouge, appellations qui garantissent qu’ils auront au moins passé leur vie (courte, la vie : deux mois et demi…) en liberté, et pas seulement dans un espace concentrationnaire, de l’ordre d’une feuille de papier A4 — comme les poules pondeuses de batterie —, vous n’en trouverez pas. Tous les élevages sont industriels.
100% cage. Le plus simple, pour vous, est de ne plus en manger ou manger « normalement », comme avant quoi.
L’insémination artificielle est pratiquée à 93%. 
Elle est accompagnée d’une piqûre d’hormone (la GnRH) destinée à provoquer l’ovulation des lapines. Le sol des cages est en grillage. Les lapines reproductrices peuvent y rester jusqu’à deux ans. Le taux de mortalité annuel est de 30%. Les éleveurs sélectionnent les lapereaux et constituent des lots homogènes qu’ils répartissent entre les mères — après assommage des petits en surnombre. 
Les cages ne permettent pas aux lapins de se redresser ou de faire deux bonds successifs. Apathiques, ils n’ont rien d’autre à faire que… d’engraisser en rongeant les barreaux de leur cage. Chaque année, nos 40 millions de lapins consomment 10% du total des antibiotiques utilisés en médecine vétérinaire. Malgré ce traitement, un quart d’entre eux meurent dans les élevages.

Un massacre à tout va

Pour les animaux dit de gibier, ce n’est pas mieux.
En effet, L’ONF vend des parties de chasse à de riches chasseurs qui paient très chers des cerfs aux beaux trophées, la saison des amours et aussi la saison de la mort pour les plus beaux cerfs.
Le 1er septembre marque, chaque année au Japon, l'ouverture d'une macabre chasse aux dauphins. 
Celle-ci dure sept mois, sept mois durant lesquels les pêcheurs traquent les groupes de dauphins, les forçant à se rabattre en eaux peu profondes.
Les oiseaux ortolans braconnés à tout va, entre mi-août et mi-septembre, 30 000 ortolans sont capturés et souvent vendus (jusqu’à 100 euros après engraissement) pour être consommés dans le Sud-Ouest. 
Abattage de loups en Haute-Savoie, la destruction de 6 loups avait été autorisée par Nathalie Kosciusko-Morizet. 
Plus de 90 arrêtés en faveur de l’abattage de Canis lupus avaient été pris par les préfets courant 2010 !

Le trafic d’ivoire en Afrique du Sud, des peaux de lion, de léopard, de guépard, de crocodile et de python, ainsi que des oiseaux tropicaux vivants, des tortues et d'autres espèces protégées ont également été retrouvés dans des cargaisons destinées à alimenter le trafic international.
Pour les poules, ce sont des dizaines de milliers d'œufs produits en infraction avec la réglementation qui se retrouvent chaque jour sur le marché. L214 porte plainte.  

Avec la crise, les chevaux sont abandonnés en Espagne, en Italie, à Montichiari Brescia, le plus grand élevage de chiens (quelque 2 500 beagles, chiots et leurs mères, simple matériel de laboratoire, les cordes vocales coupées pour la plupart), le « poétique» Green Hill, Verte colline, fournit des labos d’expérimentation animale dans toute l’Europe.
Les chiens, ça ne se mange pas, pas en France, mais est-ce une raison ?
Bien sûr que non !
Les phoques du Groenland sont toujours massacrés.
Pour que les trains roulent en toute tranquillité, la SNCF a poussé un gros coup de gueule ainsi, pour chaque kilomètre de route nouvelle créée, des millions d'animaux, crapauds, hérissons, genettes, blaireaux, chouettes, passereaux, doivent s'éclater sur le pare-brise ou sous les roues des voitures des chauffards qui n'en ont rien à faire.
On a plus de triple A mais on a des Pandas et les Français sont contents.
Le zoo de Beauval dupe le public en lui faisant croire que le salut des créatures sensibles que sont les pandas repose sur leur entreposage dans un enclos.
Alors que l’Auvergne concentre un effectif exceptionnel de milans royaux, venus de toute l’Europe, des cadavres continuent d’être découverts sur des communes qui pratiquent des campagnes de traitements à la bromadiolone.
Les sols , Ils ne sont plus bios depuis longtemps et demanderons plusieurs dizaine d’années avant de redevenir sains.
La corrida, dois-je en parler ?... Et je n’ai pas tout cité, c’est non seulement impossible mais surtout, ça deviendrai insupportable !

Prouve le !

La France n'a aucune idée de ce qu'elle achète. Et les importateurs ont beau demander en hurlant un code douanier spécial, les produits bio ne sont toujours pas recensés en tant que tels. Mélangés dans les statistiques avec les produits agricoles conventionnels. Alors, au doigt mouillé, les spécialistes estiment que les achats français de bio à l'étranger représentent de 30 à 35% de la consommation. 
Tout le monde le sait, l'aliment bio le plus sûr est celui qui est produit dans le champ d'à côté. A L'Isle-Jourdain, à côté de Toulouse, William Vidal, président d'Ecocert, premier contrôleur mondial de produits bio, confirme: "Plus vous allongez les circuits, plus vous prenez de risques." Pensez donc: selon les canons en vigueur, de la pelle qui sert à retourner le blé dans la remorque accrochée au tracteur au TIR (transport international routier) qui le transporte, tout doit être bio. Même la grue dans le port ou le cargo sur la mer. Une seule infraction et le bio devra être ravalé au rang de vulgaire produit conventionnel. C'est peu de dire que le consommateur se pose quelques questions devant l'irruption de produits venus du monde entier.

Blé ukrainien, coton égyptien, cacahouètes du Soudan, mangues de Côte d'Ivoire, pâtes d'Italie, sarrasin à décortiquer des Etats-Unis, miel de Hongrie, oranges d'Argentine, guarana du Brésil, sucre de Madagascar, abricots et noisettes de Turquie, bananes de Saint-Domingue, herbes de Bulgarie, colza du Canada, pommes de Pologne ou café du Mexique 

Je suis plus bio que toi

Qui songe au nombre d’oiseaux, d’amphibiens, de mammifères tués pour chaque kilomètre nouveau de route ou de voie ferrée ? 
Qui sait encore que dans un rayon de cinq kilomètres d’une ligne de TGV disparaîtront immanquablement toutes les chouettes effraies ? 
Qui se préoccupe de l’anéantissement des populations de lynx et de blaireaux par le trafic automobile ? 
La régression, le fondamentalisme haineux, l’indifférence à autrui remplacent les bouillants élans de générosité iconoclastes des années 1960. 
Beaucoup fuient dans l’individualisme forcené, d’autres dans la peur puérile, les meilleurs vont jusqu’à s’indigner, ce qui n’est que la forme mineure de se révolter pour substituer un autre pouvoir à celui qui conduit le monde à sa perte. 
En tuant les idéologies, le Marché a réussi là où les dictateurs d’hier échouèrent.
Il faudra quand même un jour que les professionnels arrêtent la langue de bois. Il faudra bien qu'ils expliquent au consommateur qu'il peut trouver dans sa boutique des aliments que d'autres pays européens jugent tout à fait dignes d'être certifiés bio mais qui frôleraient le faux bio s'ils étaient produits en France. Tout comme ils devront lui démontrer l'avantage d'être plus bio que bio, estampillé label AB cocorico, quand l'Italien paie 30% moins cher son poulet - aussi bio aux yeux de Bruxelles que le poulet français.

L'Europe est loin d'être homogène", constate Henri de Pazzis, président de Pro Natura, l'un des poids lourds des fruits et légumes bio français. En fait, une chatte n'y retrouverait pas ses petits. Embarquement immédiat pour le royaume compliqué et touffu des règlements communautaires et des interprétations nationales. Pas un pays de l'Union ne ressemble à un autre. En France, c'est l'Etat qui décide de ce qui est bio ou non; en Allemagne, cette charge est dévolue aux Länder et, en Espagne, aux régions. Fleurissent aussi mille et un logos, créations d'Etat ou élaborations de sociétés privées. Enfin, le plus joyeux désordre règne parmi les organismes de certification, ces piliers du système bio chargés de garantir la conformité des produits. Les uns sont proches des organisations de producteurs comme Ecocert en France; les autres, par exemple en Allemagne, ont des liens très étroits avec les fédérations de consommateurs. 

Contrôler d’accord, payer non

L'Europe fait la sourde oreille. Peut-elle ignorer plus longtemps les questions brûlantes qui secouent le monde du bio? Qui doit payer si l'on renforce le système de suivi des produits? Est-on obligé de contrôler des journées durant chacun des 7 000 petits producteurs d'une coopérative mexicaine de café bio, quand on sait que la certification d'une hacienda argentine de plusieurs milliers d'hectares peut ne prendre que quarante-huit heures quand les agriculteurs Français eux se voient contrôlés toutes les semaines avec des règlementations toujours plus lourdes ? Comment régler la terrifiante question des métaux lourds présents dans les sols de certains pays de l'Est, celle de leur contexte industriel non maîtrisé, des déchets et des pollutions diverses?


La fin des haricots

La dégringolade a déjà commencé depuis quelques années. Les éleveurs bio et éleveurs français tout court font aujourd'hui face à une crise sans précédent. Forcés d'augmenter leurs prix de 20 à 25% s'ils veulent rembourser les dettes contractées pour satisfaire au règlement français. La profession pourrait avoir disparu d'ici à trois ans. A la frontière, les Italiens - peut-être moins bio, mais moins chers - attendent un coup de fil de la grande distribution. 
Mais, après le faux bio, un autre grand chantier attend les responsables européens. Celui de l'harmonisation des importations en provenance de pays tiers. 
Oui, je suis un omnivore qui favorise la chair fraiche sans aucun pouvoir sur ce que les industriels auront décidés de me faire avaler.
Je me donne bonne conscience en me disant que ce que j’achète est meilleur que ce qu’achète mon voisin car je choisi.
Je choisi mes commerçants mais je choisi quoi ?
Je ne choisi rien, je prends ce que l’on me donne, ce que l’on me vend comme vous tous persuadés de faire une bonne action car il y a une étiquette bio sur l’emballage au supermarché sans savoir qu’elle vient d’Italie, d’Espagne ou de je ne sais où qui ne possèdent pas les mêmes règles que la France.


Je me donne bonne conscience car mon commerçant me dit que c’est du bon, que je peux avoir confiance mais ça vient de Rungis, comme tout ce qui approvisionne l’île de France et au-delà.
Les super et hypermarchés dictent leurs règlent et si vos luttent sont belles et nobles, elles sont malheureusement vaines.
Si à vingt ans on gueule, à quarante, on ferme sa gueule.
Est-ce une raison pour laisser massacrer les dauphins, les baleines et les chiens ou même les cochons et vaches transportés dans des conditions sans nom ? Bien sur que non !
Pour les tomates... tournez à gauche. Ne cherchez plus le rayon yaourts ou le coin où sont rangées les piles dans votre hypermarché Carrefour. 


Désormais, grâce à votre smartphone et l'application Google Indoor, développée par Google Maps, vous pouvez vous repérer facilement dans les méandres des promotions et autre têtes de gondoles. Une autre vous en donnera la qualité nutritionnelle.
Carrefour Planet. Vous connaissez ?
Des grands magasins entièrement rénovés et relookés, censés permettre de « réenchanter » les courses et, surtout, de redresser la fréquentation et les ventes des hypers français du groupe, en berne. Pas le temps ? Le drive vous attend.
Fatigué ? On vous livre.
Oui, on mange de la bouffe industrielle sans le savoir, tous les jours que l’on veuille ou non. Les sandwichs avalés lors d’un petit creux dans le TVG, ceux achetés chez Monop’ ou Starbuck, ceux qu’on vous offre dans l’avion, la salade mangée chez Mickey, tout provient du même endroit.
L'avenir est au bouillon et aux boulettes !  C'est en effet ce que devrait manger la planète demain dans les fast food et les restaurants face à la pénurie des ressources alimentaires et à l'obsession de la santé, selon une étude inédite présentée à Paris.
Dans les années 80, on nous avait promis qu'on mangerait des pilules en combinaison de cosmonaute, on se retrouve dans une crise épaisse et en cas de crise, le superflu est la première chose qui disparaît.

Se résigner ?

Dans les deux cas, les industriels seront de toute façon gagnants puisque ça vient du même producteur, du même endroit, du même pays avec des règles de production qu’ils ont imposés aux producteurs.
Je suis végétarien car j’aime la nature mais je porte des chaussures et une ceinture en cuir. 
Non, je ne suis pas en contradiction, je suis un moralisateur qui regarde pas plus loin que le bout de son nez car les OGM sont déjà présents dans nos assiettes, en particulier dans les œufs, mais aussi dans certains produits transformés, comme des huiles de soja et des corn-flakes.
Votre cabas est rempli de légume, plus que 5 par jour comme nous conseille la télévision à longueur de journée mais sur le chemin, quelques particules de Diesel mortel se sont déposées pour assaisonner vos tomates.
Les viandes et les aliments provenant d’animaux, comme les œufs ou le lait, et leurs dérivés (yaourts, biscuits…) ne sont soumis à aucune obligation d’étiquetage et peuvent contenir des OGM sans que vous ne le sachiez.

Mettez du rouge à lèvre Chanel mesdames et mangez bio, les lapins les ont testés avant vous, vous ne craigniez rien !
De Paris à Pékin, l'autre grande tendance sera la boulette, végétale ou à base de produits recyclés et transformés par une industrie à l'image revalorisée.

Nous avons échappé aux pilules des années 80 pour finalement avoir quelque chose de bien pire.
Ça ressemble à de la nourriture, ça a la couleur de la nourriture et même parfois l’odeur mais nous ingurgitons des poisons à longueur d’année pendant que les industriels et le marketing rivalisent d’ingéniosités pour vous faire croire que vous choisissez !

(Un peu comme la politique quoi !)

Liberté de penser, où en est la cancel culture ?

La pensée unique est un phénomène de plus en plus présent dans notre société.
Le terme « pensée unique » d’ailleurs, a été lancé en 1952 par l’écrivain William Whyte, qui la comparait à la « novlangue » du roman «1984» de George Orwell.
Elle se caractérise par la domination d'une seule idéologie ou d'un seul point de vue sur un sujet donné, au détriment de toute autre opinion. Si cela peut sembler rassurant de se ranger derrière une idée commune, la pensée unique peut en réalité avoir des conséquences terribles. Au-delà de la fermeture d'esprit qu’elle entraine immanquablement, la pensée unique ajoute malgré l’effet attendu une perte de diversité des idées. 

Dans l'Espagne du XVème siècle, la pensée unique était imposée par l'Inquisition.
Les juifs et les musulmans étaient forcés de se convertir au christianisme ou de fuir le pays. Cette pensée unique a causé la persécution de milliers de personnes, la torture et à la mort de milliers d’autres accusées d'hérésie ou de pratiques occultes.

Les conquistadors espagnols ont massacré et asservi des millions d'autochtones, détruisant des cultures et des sociétés entières au nom de la colonisation et de l'évangélisation.
Pour aider les clercs à procéder aux interrogatoires, des manuels de l'inquisiteur sont rédigés. On y indique la procédure, les questions à poser, les pressions morales et les pressions physiques que l'on peut y faire subir. L'inquisiteur doit extraire la vérité éventuellement « par la ruse et la sagacité ».

Dans les années 1950 aux États-Unis, même si elle a fait moins de morts, la pensée unique a conduit à la peur du communisme connue sous le nom de maccarthysme. Les personnes soupçonnées d'être communistes ou de sympathiser avec le communisme étaient persécutées et leur carrière ruinée.
A de nombreux égards, Le Maccarthysme a beaucoup de ressemblance avec les pratiques, les indignations d’aujourd’hui car il s'est caractérisé par une campagne de propagande hystérique, des accusations infondées et des procès en diffamation sans précédent.

Les victimes de cette épisode sombre de l'histoire des États-Unis incluent des acteurs célèbres tels que Charlie Chaplin, des écrivains comme Arthur Miller et des scientifiques renommés comme Robert Oppenheimer.
Ces accusations ont entraîné la persécution de personnes honnêtes qui ont été ostracisées, licenciées, et parfois même emprisonnées. Cette période a eu un impact négatif sur de nombreuses personnes et a causé une division dans la société américaine qui persiste encore aujourd'hui.

Compliquons encore un peu les choses dans ce monde qui le devient de plus en plus et importons encore un mot des États-Unis, à savoir Woke.
Le wokisme, c’est état d’être « éveillé », alerte, conscient des choses et de son environnement, conscientes des oppressions des minorités.
C'est un terme qui fait débat dans la classe politique et dans le débat intellectuel.
Dans son Petit manuel à l’usage des parents d’un enfant woke (Le Cerf), Xavier-Laurent Salvador (mais beaucoup d’autre de ses contemporains) explique comment les promoteurs de cette idéologie font de la langue un instrument politique.
D'un côté il y a le mâle blanc prédateur, et de l'autre, les femmes, les minorités raciales et sexuelles, le tout distillé dans un vertige de la supériorité morale et une arrogance du présent.


On commence à faire sauter des passages dans des livres ou même les brûler au Canada avec les bandes dessinées de Lucky-Luck en raison de la représentation des Amérindiens. Les LGBT sont les escadrons de la propagande woke et tournent à plein régime.
Après avoir réussi à faire peindre aux couleurs du « Rainbowflag » la plupart de nos passages piétons


Quelques jours plus tard, c'est au tour d'un McDonald's de Montpellier d'être la cible d'une attaque. Les militants ont brisé les vitrines de l'établissement et y ont déversé de l'huile de friture sur le sol.

En 2019, des activistes avaient endommagé des locaux de la banque Société Générale à Paris. Ils avaient notamment brisé des vitres et aspergé de peinture rouge sur les murs pour dénoncer les investissements dans les énergies fossiles.


En 2022 et 2024, "La Joconde" de Vinci, "Les Tournesols" de Van Gogh, "Les Meules" de Monet, "La Jeune Fille à la perle" de Vermeer... les toiles de maître sont victimes d'actes de vandalisme de la part de militants écologistes qui les aspergent de soupe ou collent leur corps dessus avec de la glue.

La déconstruction des stéréotypes de genre ne vient pas du Saint-Esprit. La vague MeToo, et son pendant politique, sociétal et culturel, a provoqué une vague d’interrogations sur les assignations de genre auxquelles sont soumis les hommes et les femmes. Marie-Noëlle Bas, présidente de l’association « Les Chiennes de Garde », fait d’ailleurs preuve d’enthousiasme à ce sujet :Page 4 sur 13 ©Olivier BERNARD
« C’est le progrès, la déconstruction des stéréotypes sexistes est un marqueur de démocratie et d’évolution » dit-elle.
L’homme trans « enceint » n’est qu’une étape, l’émergence d’une nouvelle espèce humaine débarrassée des voies anachroniques de la sélection naturelle est une réalité pour des généticiens tel que Daniel Cohen.


Des mots gênants ont alors commencé à être supprimés. On a ainsi décrété que le mot « race » devait disparaître au motif que « les races n’existent pas ». Le mot « sexe » est lui aussi devenu suspect et, dans les documents officiels, il est maintenant systématiquement remplacé par « genre » (gender)

La pensée verte

Mais la pensée unique peut également avoir des effets négatifs sur l'innovation et le progrès. Lorsque tout le monde pense de la même manière, il y a peu de place pour l'expérimentation et la prise de risques. Cela peut conduire à une stagnation dans divers domaines, tels que la science, la technologie et les arts.
La pensée unique selon laquelle les gouvernements ou les leaders ont autorité pour dicter la vie des gens et pour agir sans l'approbation de la population ou sans réforme éducationnelle ne vaut pas mieux que la pensée unique selon laquelle les avancées scientifiques et technologiques ont toutes des conséquences positives. Cette croyance a conduit à la production de produits chimiques dangereux pour la santé et l'environnement, aux accidents nucléaires, aux produits génétiquement modifiés, à la robotisation avec des impacts négatifs sur l'emploi et les relations humaines.
Conséquences de belles promesses et jolies paroles mélangées à un manque de dialogue évident ont conduit à la formation de ce que l’on nomme aujourd’hui « L'écoterrorisme », un terme devenu populaire sous l’égide du ministre Gérald Darmanin devant faire face à des groupes écologistes déterminés. C’est un phénomène qui suscite de l'inquiétude chez les autorités et les défenseurs de l'environnement.
Les militants peuvent recourir à des actions spectaculaires comme des sabotages, des incendies criminels, ou même des attaques à la bombe.

Les groupes « écologistes extrémistes » peuvent être très organisés et méthodiques dans leur approche. Ils recourent souvent à des tactiques sophistiquées pour éviter d'être repérés, comme l'utilisation de téléphones jetables et de codes secrets. Les attaques qu'ils mènent ont généralement pour but de causer le plus de dégâts possible, que ce soit sur des infrastructures industrielles ou des laboratoires de recherche.
Que ces militants qui ont occupé le siège du groupe pétrolier Total à la Défense, à Paris, aient déployé une banderole sur laquelle était écrit "Total en grève climatique" passe mais là où cela devient problématique et leur discours se trouve discréditer, c’est lorsqu’ils saccagent le hall d'entrée de l'immeuble en déversant de la peinture rouge sur les murs et en brisant une porte.

.

Liberté de parler Ginos-ko.fr

Pour qui ? Pour quoi ?

Pour se poser la question de leur fermeture d’esprit pour ne pas dire étroitesse, il faut savoir qui ils sont et d’où ils viennent.
Ainsi ces militants regroupent pour la plupart d’anciens cathos de gauche issus de la Jeunesse ouvrière chrétienne, anciens gauchistes des années 1970 formés à l'agitprop, aux procès staliniens sans appel, aux coups tordus d'appareil, ou enfin altermondialistes des années 2000 anti-marché libre.
Leurs idées, leurs combats sont au-dessus de tout, y compris de la loi et inutile d’essayer d’avoir un débat, une conversation car ils ont choisi d'hystériser les idées qu'ils défendent. Ce fanatisme vert, de type religieux, aux implications politiques multiples transforme la nature en icône et sonne le tocsin des restrictions.
Vous voulez aller en centre-ville, dixit les pauvres, il faudra vous acquitter d’une taxe verte ont décidés les défenseurs de la bonne parole.
Animé de l'intransigeance commune à tous les sectaires aveugles, nous devons nous repentir sous peine d’être accroché au mur des cons, à la vindicte publique.
Le militant pensée unique est tour à tour écolo pastèque, angélique marquise des anges, bisounours , égoïste, mais aussi parfois millionnaire ou plus conformiste.
Souvent il est naïf au point d’imaginer que son Iphone est le fruit d’une rose, que son bio de supermarché est arrivé à vélo et que sa maison basse consommation nait dans un choux fleur.
Les cyclistes Parisiens écervelés n’ont pas vu une usine depuis des années, vivent dans un monde clos alimenté en produits bio par des triporteurs et souhaitent visiblement la mort de Renault et des dizaines de millier d’emplois qui vont avec.

Ce discours devenu dominant se fait aujourd'hui de plus en plus inquisitorial mais il ne concerne pas que l’écologie, loin de là.
L’enfant monstrueux du vieux communisme, de l’anti capitaliste et de la haine de l'humanité sévit dans tous les domaines et particulièrement celui des droits de l’homme qui doivent être, eux aussi reconsidérés.
Depuis une dizaine d’années, les grandes entreprises occidentales participent, aux côtés de la puissance publique et de la société civile, au vaste exercice de la définition du bien commun. Devenues plus puissantes que bien des États, elles ne se contentent plus de défendre leurs intérêts via d’importantes actions de lobbying mais modèlent l’avenir et s’immiscent ainsi de facto, souvent à la demande des consommateurs, au sein même du jeu démocratique. Oui, le groupe, nous sommes tous des êtres sociaux à différents niveaux, et appartenir à un groupe nous procure une agréable sensation de bien-être.


Un groupe religieux, un club, un groupe numérique, un groupe social tout court.


Ainsi, lorsque vous vous trouvez dans un groupe, vous n’avez pas envie d’en être rejeté. Si le prix à payer pour continuer à en faire partie est d’arrêter de penser de façon critique, la plupart des gens n’y voient pas de vrai problème.
Ce résultat paradoxal provient de ce que, dans une situation de pensée de groupe, chaque membre du groupe essaye de conformer son opinion à ce qu'il croit être le consensus du groupe, en vue d'aboutir à un accord global, en évacuant plus ou moins fortement certaines questions pourtant légitimes : « est-ce bien réaliste ? », « est-ce bien ce que je souhaite vraiment ? ».

Liberté de parler et penser Ginosko

La pensée unique en entreprise

Vous trouverez dorénavant un sandwich LGBT chez Marks and Spencer, un logo Lacoste pour protéger les animaux en voie de disparition, ou encore Burger King luttant contre l’extrême droite grâce à ses ventes de milk-shakes : les marques font désormais appel à la conscience sociale de leurs consommateurs.

Petit à petit, au sein de votre entreprise, s’est créé une homogénéité de l'origine sociale et de l'idéologie de ses membres.

Il faut montrer patte blanche, prouver que l’on fait partie du club fermé des marques woke, c’est-à-dire conscientes des problèmes de société et à ce titre disposées à s’engager pour construire une société meilleure.

La moralité inhérente au groupe qui s’est construit conduit ses membres à ignorer les conséquences éthiques et morales de leurs décisions avec l'émergence de gardiens de la pensée. Les gardiens, ces membres qui protègent le groupe d'informations contraires qui pourraient briser la complaisance partagée au sujet de l'efficience et de la moralité de ses décisions.

Ce péché d’orgueil justifie alors que soient déconstruits (c’est le terme utilisé par les militants eux-mêmes) les individus afin de bâtir une société plus inclusive, c’est-à-dire plus 
 

juste à l’égard des minorités. Et pour être certains de partir sur des fondations solides, on démolira au préalable le langage, la pensée, la vérité et la notion même d’individu. La vérité est un thème qui a beaucoup occupé les philosophes, et qui ouvre plusieurs questions : la question de l’être, de la métaphysique, de la réalité, le jugement du vrai et du faux…
Oui mais comment tenir un positionnement marketing woke auprès des plus jeunes consommateurs quand les consommateurs plus âgés le rejettent ?
Plus de la moitié des 18-35 ans souhaitent désormais que les entreprises s’engagent dans leur communication marketing comme dans leur politique de ressources humaines à une meilleure prise en compte des revendications et des critères identitaires comme l’appartenance ethnique, l’identité de genre, ou la religion.
Pour éviter les pièges, les bad buzz et les interpellations militantes, c’est à un véritable travail d’équilibriste que les marques doivent se préparer aussi bien sur les réseaux sociaux qu’à la télévision

En 2020, par solidarité avec le mouvement «Black Lives Matter», la marque danoise LEGO a solennellement décidé de ne plus faire de publicité pour ses figurines de policiers.
Dans le grand monde de la compromission et des lèches-culs, citons la poste espagnole, qui, pour marquer l’anniversaire de la mort de George Floyd, lors de son arrestation par la police, le groupe a lancé une collection de timbres, les «Equality Stamps», représentant différentes couleurs de peau. Scandale immédiat car la valeur des timbres était corrélée à la clarté de la peau, variant de 0,70 euro pour celui représentant la peau noire à 1,60 euro pour le Blanc. Le 17 mai 2021. En signe de ferme soutien à la cause, le constructeur automobile Renault a mis sur Twitter son logo aux couleurs arc-en-ciel du drapeau LGBT.


Des exemples, il y en a encore des dizaines mais attention, car en essayant de n'offenser personne, Disney a apparemment perdu tout le monde prise en étau entre une droite qui l'accuse de wokisme et une gauche qui réprouve son manque de radicalité en 2014.

En 2019, le célèbre magazine américain de gauche Time déclarait : « Les entreprises ne peuvent plus passer à côté de la politique. » En 2021, le marketing sera politiquement correct ou ne sera pas. À l’heure de Black Lives Matter, Metoo et Greta Thunberg, certaines grandes entreprises ont décidé, outre-Atlantique, de jouer la carte de « l’inclusivité » et de« l’éthique », quitte à franchir la ligne du militantisme.


Les grands groupes (L’Oréal, TF1, BNP Paribas…) ont ainsi multiplié la signature d’accords permettant aux collaborateurs qui accueillent un enfant né d’une mère porteuse à l’étranger de prendre un congé paternité. «Adrien a pris du temps off pour se consacrer à son rôle de papa. L’entreprise le soutient depuis le début de son parcours de gestation pour autrui», a ainsi affirmé L’Oréal au printemps 2020, via son compte Facebook, suite à la naissance des jumelles d’un de ses cadres dirigeants. Vous croyez que c’est tout ? Google a créé, en 2020, une icône pour identifier les commerces tenus par des personnes noires afin de les privilégier. Des applications de livraison de repas à la maison telles que Doordash permettent également de sélectionner uniquement des restaurants tenus par des Noirs. Début 2021, des salariés de Coca-Cola ont fait fuiter des diapositives issues d’un cours en ligne «pour lutter contre le racisme». Cette formation leur apprenait à se comporter comme des personnes «moins blanches», c’est-à-dire à adopter une attitude «moins ignorante», «moins oppressive», «moins arrogante»..
Les employés blancs ont été de leur côté invités dans d’ubuesques sessions de formation à faire la liste de tous leurs privilèges et à s’interroger sur les origines de leur patrimoine. Chacun jugera

Télévision hypnotique

Les médias, le meilleur ami de la pensée unique.

On parvient même à faire jouer des Noirs dans des films sur les Vikings, l’Europe médiévale ou la vie des Esquimaux. Dans le film Thor, de Kenneth Branagh (2011), le rôle du dieu nordique Heimdall est joué par Idris Elba, un acteur britannique noir, ce qui est à peu près aussi convaincant que le rôle de Martin Luther King confié à Romy Schneider.
Il en va de même pour la publicité qui, en matière de représentation de la « diversité », est devenue championne du monde. Le moindre message publicitaire présentant un groupe où ne figurent pas de représentants des « minorités visibles » est aujourd’hui immédiatement suspecté de « racisme ». Noir, Jaune ou Blanc, non-binaire, pansexuel ou trans, chaque consommateur doit pouvoir se reconnaître… et ne pas se voir offusqué.

Les médias jouent parfaitement leur rôle de caisse de résonance aussi bien pour des mantras (le « vivre ensemble ») que pour des expressions codées que le grand public s’est habitué à traduire : les « jeunes », les « quartiers », les « zones sensibles », les « gens du voyage », soit autant de façon de dire les choses sans les désigner par leur nom.

 

Mon inquiétude est grandissante lorsque je reçois ce communiqué de presse annonçant la validation de la fermeture de la chaine C8 et ce, après avoir payé de fortes amendes. Double peine ?

En effet, Le Conseil d’État juge que l’Arcom n’a pas commis d’illégalité dans son analyse qui l’a amenée à écarter C8 et NRJ12, aussi bien dans l’appréciation qu’elle a portée sur chacun des dossiers que dans la comparaison de leurs mérites. Toutefois, compte tenu du fait que le groupe Canal+ a retiré sa candidature pour 4 chaînes payantes six jours avant la décision de l’Arcom, le Conseil d’État juge que le régulateur doit, sans délai, lancer une nouvelle procédure d’étude d’impact et de consultation publique pour évaluer si un nouvel appel à candidatures doit être lancé pour attribuer ces quatre fréquences vacantes.

Les médias tels que le Monde, Bfm, France télévision, Libé, L'Obs, France Inter, etc, vivent la plupart du temps avec l'argent public - sinon ces journaux s'effondrent totalement s'ils ne sont pas aidés.

Ce sont des parasites qui vivent en symbiose : les premiers dénoncent avec frénésie le racisme et le féminisme pour justifier l’allocation croissante de ressources aux derniers, le tout évidemment financé par vos impôts.Ils se doivent alors d’être le relais de cette pensée unique positive majoritairement minoritaire, et en retour, ils reçoivent aides et subventions à foison et constituent à ce titre plus des organes de propagande que des sources d’informations.

C’est ainsi que nos écrans de télévisions se sont remplis de publicités toutes plus « woke » les unes que les autres entrant dans un processus de « brainstorming » de créatifs à la pensée unique avec l'illusion de l'invulnérabilité. Désormais, les stéréotypes masculins sont tout aussi buzzogènes que les stéréotypes féminins.

Que ce soit en enfermant l’homme dans le stéréotype du mauvais père ou Johnny Depp dans celui du cow-boy pour Dior, les réseaux sociaux vous en offriront une vision caricaturale au point de devoir supprimer les spots de pubs.

Les indiens étaient représentés sous les traits d’un danseur guerrier avec son costume traditionnel en plumes et d’une jeune femme portant une peau de loup. Quelle honte ! La publicité Adidas affichée sur les Champs-Elysées : d’un côté une femme en hijab jouant au basket, de l’autre un trans jouant au volley féminin. Mélange des genres : multiculturalisme, transgenrisme, consumérisme, tout est là relève « Causeur ». Au cinéma ce n’est pas mieux, plus question de voir des Blancs affronter des Noirs, des Arabes ou des Asiatiques sans que le spectateur soit convié à bien comprendre qu’il fallait toujours donner tort aux premiers. La petite sirène devient Métisse et Cléopâtre noire dans un documentaire.

 

(ça pourrait vous intéresser) : I-A, faut-il en avoir peur ?

L'évolution des transports Parisiens

 

Voltaire sur Ginosko

Les institutions, telles les Inspé, où se diffuse le «wokisme», qui promeut l’écriture inclusive. La langue française ne connaît que deux genres, le masculin et le féminin mais certains ont inventé de nouvelles graphies, à peu près illisibles d’ailleurs : les député-e-s, les motivé-e-s, etc.

Les mots ne possédant pas de féminin en furent pourvus arbitrairement : la ministre, l’écrivaine, la cheffe d’orchestre – en attendant sans doute la « dictateure ».
En effet, des gens ont décidé que la langue Française leur appartenait et peuvent donc la triturer comme bon leur semble tout comme il est courant de voir des cours de littérature qui se concentrent exclusivement sur les auteurs « queer » ou racisés.
Ainsi, il est fréquent de voir des débats animés autour de la remise en question de certaines traditions ou symboles jugés oppressifs (comme l'hymne national ou les statues d'anciens dirigeants). De même, les demandes de formations obligatoires pour les enseignants sur les questions de diversité et d'inclusion se font de plus en plus fréquentes.

Le Conseil d’État juge que l’Arcom doit, sans délai, reprendre une procédure de consultation publique et d’étude d’impact. mais quelle vaste plaisanterie. Quelle censure inégalée surtout. Si cela se faisait en Hongrie, en Pologne, en Russie ou en Corée tout le monde crierait à la dictature.

Le woke-washing est partout, lave tout, il est en marche et on se demande ce qui pourra l’arrêter.
La publicité de Coluche du début des années 80 lave aujourd’hui encore plus blanc que blanc.
Sous prétexte de dénoncer toutes formes d’injustices (sexuelles, ethniques ou religieuses) subies par les minorités, nous subissons une destruction de la culture", engendrée par une "tyrannie" de ces mêmes minorités à tel point que même la société Gilette, avec son célèbre slogan «la perfection au masculin », a mis en garde les hommes contre leur comportement sexiste.
Mattel a réagi en lançant une ligne de Barbie noires, métisses, petites, rondes…, puis une Barbie portant un hijab en 2017, et un an plus tard une Barbie noire handicapée en chaise roulante, qui s’est hissée en tête de ses ventes au Royaume-Uni et une Barbie trisomique en 2023.
Encore un exemple ? Nike. L’équipementier sportif a réalisé une campagne publicitaire en collaboration avec Colin Kaepernick, le footballeur afro-américain qui avait mis un genou à terre avant un match.

Ces dernières années, l'infiltration de la culture woke en université est devenue de plus en plus évidente. Cela se manifeste notamment par l'apparition de nouveaux cours axés sur l'intersectionnalité, le privilège blanc ou la justice sociale. Mais cela ne s'arrête pas là. Le wokisme est partout et notamment dans des disciplines où ces notions ne devraient pas avoir pignon sur rue, comme les LSHS (Lettres, sciences humaines et sociales), qui concernent la littérature, la linguistique, l’histoire et la géographie, mais aussi les sciences dures.

 

Le blanc, c'est le mal

Des négateurs de tout ce qui n’est pas ancré à gauche sont toujours là pour en défendre le bilan, tel qu’il soit d’ailleurs. Ces négateurs sont-ils aussi méticuleusement de mauvaise foi que les négateurs de la Shoah? Ils emploient en tout cas les mêmes arguments : pinaillage sur le nombre de victimes, soupçon d’une désinformation organisée par le camp impérialiste.

C’est grâce à cette diabolisation des Blancs par le langage que les étudiants woke ont pu organiser des réunions non mixtes, c’est-à-dire sans Blancs et sans hommes, car le concept même de discrimination à l’égard des hommes et des Blancs avait disparu, les Blancs étant forcément des coupables, jamais des victimes.
Sans s’apercevoir ni comprendre que les premières victimes seront ceux qui subissent vraiment le racisme, car à force d’entendre des bourgeois en manque d’attention dénoncer le racisme pour tout et n’importe quoi, on ne prêtera plus attention à ceux qui le subissent vraiment.

Lorsque de tels propos sont repris sur des grandes chaines de télévision Française telle que France 5 par la bouche de Jean-Michel Aphatie qui estime que les nazis se sont inspirés du comportement des colons français en Algérie ou encore d'un Patrick Cohen se félicite de la fermeture de C8, l'on peut sévèrement s'inquiéter.
C’est la culture de la victimisation parce qu’être reconnu comme la victime d’une oppression confère aujourd’hui une sorte de statut moral qui ressemble énormément à celui conféré par le fait d’être brave dans la culture de l’honneur.
Rechercher la vérité dans un environnement constitué de débats intenses apportera toujours des offenses — et un des inconvénients de la culture de victimisation est que s’il est acceptable d’offenser les oppresseurs ça ne l’est pas pour les victimes.
La culture de victimisation est une culture morale et les activistes qui l’adoptent sont des acteurs moraux qui ne supportent plus la contradiction.

A l'image des autres forment de racismes, les manifestations du racisme anti-blanc peuvent se traduire par des propos haineux, des attaques verbales, des stéréotypes dégradants et même des violences physiques à l'encontre d'individus jugés comme blancs. Ces actes peuvent provenir de frustration face à des injustices perçues ou à des déséquilibres socio-économiques. Certaines personnes peuvent voir dans la réussite des "blancs" un symbole d'oppression et réagir avec hostilité.

L'un des points de controverse entourant le racisme anti-blanc est le débat sur la victimisation. Certaines personnes affirment que le racisme anti-blanc ne devrait pas être comparé au racisme systémique dont souffrent les minorités ethniques. D'autres font valoir que toute forme de racisme, qu'elle soit systémique ou individuelle, doit être dénoncée et combattue.

C'est ce que fait activement Jordan Bardella, Le président du Rassemblement national dans sa tribune à Valeurs actuelles en disant que nous devons mener le combat pour la liberté d’expression en France. La France vit en effet une période inquiétante pour la liberté d’expression, d’autant plus inquiétante qu’elle ne suscite pas de mobilisation pour la défendre. Sous la pression d’une gauche qui a adopté la culture de la délation et s’est muée en police de la pensée, on assiste à une extension du domaine du « dérapage » : devient un dérapage tout ce qui contrevient à la doxa de la gauche.

C'est une évidence dirons-nous tous mais la majorité des professeurs et dirigeants d’université ont cédé à cette tendance qui dans leur bouche, devant leurs étudiants, les mots qu’ils utilisent pour parler de ces concepts deviennent creux, tout en se donnant l’apparence d’être savants.

Les professeurs, qu’ils soient universitaires ou non, sont devenus des idéologues, qui ont décidé d’être des acteurs politiques et ce type de socialisation hyper-politisée des étudiants est de plus en plus fréquent dans le pays. 

Ils ont épousé un programme moral qui les lie à une communauté de camarades activistes, et qui les aveugle vis-à-vis des points de vue alternatifs.
Il faudrait être complètement négationniste pour ne pas voir que derrière ces comportements, pire, ces enseignements, se cache en réalité une parole politique qui mène droit sur une pente extrêmement glissante.

Il est important de ne pas sous-estimer les conséquences de la pensée unique.
En plus de limiter la diversité des idées et la créativité, elle mène presque immanquablement à la discrimination et à l'oppression de personnes ou de groupes qui ne partagent pas l'opinion dominante. L'adhésion aveugle à un groupe peut nous amener à ignorer nos propres valeurs et à faire des choix contraires à notre conscience.
En l’espace de quelques années, il est ainsi devenu politiquement incorrect de soutenir que l’identité sexuelle pourrait avoir quelque rapport avec le sexe biologique, qu’il existerait des tempéraments masculins et féminins différents, ou encore des métiers plus masculins ou plus féminins que d’autres.
Aux États-Unis, on parle désormais de « Native Americans » et non plus d’Indiens, d’« AfroAmericans » et non plus de Noirs.

 On célèbre les hommes qui portent la jupe et les femmes chefs de chantier.


 On interdit aux parents de donner des cadeaux « genrés » à leurs enfants.


 On modifie la liste des prénoms pour qu’ils conviennent aux garçons comme aux
filles.


 On suggère qu’à l’école, quand on étudie les contes de Perrault, le rôle du Petit
Chaperon rouge soit tenu par un garçon, et celui du loup par une fille.


 On milite pour l’interdiction des pronoms « il » ou « elle » qui seraient remplacés par
un seul et unique pronom « neutre » (« iel » en français)


L'individu devient une simple marionnette du collectif, perdant ainsi son libre arbitre et sa capacité à remettre en question les actions collectives.
Bien à l’abri dans leur petit groupe, les membres évitent tout ce qui peut troubler leur sérénité.
Ils s’isolent des critiques extérieures et se complaisent dans une rhétorique d’autosatisfaction.
Ce faisant, le piège majeur dans lequel tombent les adeptes de la pensée unique est qu’ils risquent de surestimer leur pouvoir et de sous-estimer celui de leurs concurrents. Le conformisme a souvent été nommé et analysé dans des cas où il a conduit à une catastrophe à grande échelle, mais le phénomène est aussi courant dans une salle à manger que dans un conseil d’administration. Dès lors qu’une poignée de personnes se rassemblent avec de bonnes intentions et un objectif commun, l’esprit de conformisme a de grandes chances de s’installer nous dit Olivier Schmouker, chroniqueur pour le journal Les affaires, conférencier et auteur du bestseller «Le Cheval et l'Äne au bureau ».
Cela peut créer des situations complètement ubuesques comme en 2015 avec la terrible « guerre des toilettes ». En plein débat sur les W.-C. neutres, la Caroline du Nord avait voté une loi interdisant que les transgenres utilisent les toilettes de leurs choix, officiellement de crainte que des femmes puissent être choquées de croiser en ces lieux des personnes ayant toute l’apparence d’hommes (même si elles se sentent femmes).
Bien que le phénomène de groupe soit confortable, puisse apporter un sentiment d'appartenance et d'unité, il est essentiel de comprendre les dangers qui lui sont associés.

Je me réjouis un peu toutefois en tombant sur ce texte sous Copyright © Dicastero per la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana dans son Édition hebdomadaire n° 20 du 15 mai 2014 et s’insurge, s’inquiète à son tour de « La dictature de la pensée unique ».


Démarche sincère ou stratégie de marque, chacun se fera son avis mais pour les annonceurs, il n’est pas difficile de concevoir que l’équilibre est de plus en plus difficile à trouver entre une communication conservatrice véhiculant des clichés traditionnels et une communication progressiste déstabilisant nombre de consommateurs.


Des sociétés de streaming comme Disney et Netflix, entre autres, commencent de voir leurs actions baisser. Une partie de plus en plus grande du public ne supporte plus les leçons de morale woke et se désabonne. Après en avoir perdu 200 000 sur le premier trimestre, Netflix a vu une perte de 2 millions d’abonnés pour le deuxième trimestre 2022.

Avec le wokisme, la pensée unique, la liberté individuelle disparaît au profit d’un État qui dirige la vie des individus dans le but illusoire de rétablir une justice sociale inaccessible. Nombre de violations du politiquement correct relèvent désormais des tribunaux, qui sont régulièrement saisis à cet effet par des ligues inquisitoriales et des lobbies spécialisés, contribuant ainsi à l’expansion sans fin.


La pensée unique est un danger pour la société et l'histoire nous le prouve et l’avons vu plus haut. L'Inquisition, le maccarthysme et le régime nazi sont des exemples de moments où la diversité de pensée a été réprimée, menant à des persécutions, des massacres et des divisions dans la société. L'un des dangers les plus pressants du phénomène de groupe est la polarisation de la société. Lorsque les individus se rassemblent en groupes homogènes, les différences d'opinions deviennent plus marquées et l'intolérance envers ceux qui pensent différemment s'intensifie.

C’est d’ailleurs une immense insulte de la part de ceux qui la pratique et l’entretienne envers l'intelligence de nos compatriotes, envers leur soif d'apprendre et de comprendre les faits politiques et historiques en dehors des schémas dont on les a abreuvés.
Ne pas penser comme tout le monde, ne serait-ce pas aussi une maladie de l’esprit aux yeux des tenants de la pensée unique, un virus souvent qualifié d’esprit de contradiction ? « Penser en accord avec soi-même » est l’un de ces commandements mais cette liberté s'amenuise à mesure qu'aujourd'hui, en France, en 2025, une chaîne de télévision privée, regardée quotidiennement par des millions de téléspectateurs, a été interdite d’émettre sur une fréquence de la TNT. Personne n’est dupe : l’Arcom n’est pas qu’un outil de « régulation » mais aussi nous dit l'excellent Causeur, un appareil de censure, une officine politique à la solde du pouvoir en place.
La maxime est empruntée à Kant qui l’évoque à plusieurs reprises car la Pensée unique n’est pas une quête de vérité mais une affirmation du pouvoir intellectuel et du monopole de l’interprétation par une élite globalisée.
Si ces leçons sont considérées comme un avertissement tragique sur les dangers de la peur, de l'intolérance et de la paranoïa, il est donc crucial de promouvoir la diversité de pensée et de permettre à toutes les voix d'être entendues sans jeter sur elles l’opprobre et la désignation médiatique honteuse systématique afin d'éviter de telles conséquences négatives.

Cela peut être accompli en écoutant les opinions et les perspectives de personnes de tous horizons, en favorisant la collaboration et la coopération plutôt que la compétition, et en encourageant la curiosité intellectuelle et la recherche de nouvelles idées.
La diversité de pensée est essentielle pour une société saine et prospère et comme disait La Marquise de Sévigné dans une lettre à sa fille : « Pensez juste ou pensez faux mais pensez par vous-même ! ».

Se libérer de ses chaînes

Ensuite, la liberté d'expression stimule la créativité et l'innovation. Lorsque les individus se sentent libres de partager leurs idées, cela encourage des discussions ouvertes et des échanges qui bénéficient à toute la société. Cela s'applique aussi bien au domaine artistique qu'à celui de la recherche scientifique.

Enfin, cette liberté retrouvée renforce le tissu social. En permettant à chacun d'exprimer ses opinions, on crée un espace de dialogue où les différences peuvent être respectées et comprisées. Cela contribue à réduire les tensions et à promouvoir une société plus inclusive.

Les Défis Persistants

Malgré ces progrès, la liberté d'expression reste fragile. Les fausses informations et les discours de haine constituent des menaces sérieuses, appelant à une régulation équilibrée qui préserve ce droit sans en abuser. Par ailleurs, certains gouvernements continuent de chercher des moyens de restreindre cette liberté sous prétexte de sécurité nationale ou de stabilité sociale.

Les acteurs de la société civile, les journalistes et les citoyens doivent rester vigilants pour préserver les acquis obtenus. La formation à la littératie médiatique est également essentielle pour aider les individus à discerner les informations fiables des contenus trompeurs. A titre d'exemple criant, C8 a été sanctionné 38 fois par l’Arcom (dont 12 fois avec des amendes pour un montant total de sept millions d’euros !) ; l’ensemble des chaînes publiques (France TV, Radio France, Arte, France 24, RFI, LCP), seulement cinq fois (0 amende). Étrange ! 

La liberté d'expression retrouvée représente une étape majeure dans la construction d'une société plus juste et égalitaire. Elle est à la fois un droit et une responsabilité, exigeant des efforts continus pour la protéger et l’épanouir. Dans un monde en constante évolution, elle demeure un phare guidant les sociétés vers un avenir où chaque voix peut être entendue.

(ça pourrait vous intéresser) : I-A, faut-il en avoir peur ?

L'évolution des transports Parisiens

La Liberté d'Expression en cours d'être Retrouvée : Une Victoire pour la Société

La liberté d'expression est l'un des piliers fondamentaux d'une société démocratique. Pourtant, dans de nombreuses parties du monde, cette liberté essentielle a été mise à mal par des régimes autoritaires, des lois restrictives ou encore des pressions sociales. Aujourd'hui, cependant, un vent de renouveau souffle, marquant le retour triomphal de ce droit universel. Cet article explore les causes et les conséquences de ce regain de liberté d'expression, ainsi que les défis qui restent à relever.

Après des années de censure et de contrôle, plusieurs pays ont entrepris des réformes significatives pour rétablir la liberté d'expression. Ces changements ont souvent été initiés par des mouvements citoyens, des organisations internationales et des activistes déterminés à faire entendre leurs voix. Par exemple, l'émergence des réseaux sociaux comme outils de mobilisation a permis de contourner les médias traditionnels, souvent sous contrôle étatique mais aussi les chefs d'états avec l'élection de D.Trump qui affiche clairement ses ambitions anti-woke. Mais pas que, Aux Etats-Unis, la même dynamique a été dénoncée par le patron de Meta, propriétaire des plateformes numériques Instagram et Facebook, Mark Zuckerberg : derrière le « fact-checking » et la « régulation », il y avait en réalité une censure des opinions que le gouvernement démocrate américain jugeait dissidentes par rapport à la pensée officielle

Des réformes juridiques notables ont également joué un rôle clé. Dans certains pays, des lois anti-censure ont été adoptées, tandis que dans d'autres, des journalistes emprisonnés pour leurs opinions ont été libérés. Ces avancées illustrent une tendance globale vers un plus grand respect des droits fondamentaux.

Le retour de la liberté d'expression a des effets positifs considérables. Tout d'abord, il permet une plus grande transparence et responsabilité des gouvernements. Les citoyens peuvent poser des questions, critiquer et exiger des réponses sans craindre de représailles. Cette dynamique favorise une meilleure gouvernance et une réduction de la corruption.

Les plus grands artistes sont-ils fous ?

L'asile de Bediam Ginosko

Voici l’histoire qui s’offre généralement à vous lorsque l'on évoque la folie des artistes et 
notre imagination se perd souvent dans un tourbillon de grands noms ayant marqué 
l'histoire de l'art avec leur génie créatif mais aussi avec leurs excentricités et leurs 
comportements. 
Il est des folies obsessionnelles comme celle de Moby Dick, des hallucinations avec Hamlet 
ou Dali, des folies amoureuses, des folies liées à l’alcool ou aux drogues (Van Gogh). 
En 1886, fragile de santé physique et mentale, épuisé par les problèmes d'argent, il rejoint 
son frère Théo. Un soir, dans un accès de folie, Van Gogh tente d'agresser son invité avant 
de retourner un rasoir contre lui-même et de se couper le lobe de l'oreille.  
Mais qu'est-ce qui peut bien expliquer cette association entre la folie et l'art, entre la 
souffrance et la beauté ?  

Comment comprendre le lien entre la santé mentale des artistes et la qualité de leur travail car à n’en pas douter, il y a dans l’aventure artistique comme dans l’errance psychotique associée, bien plus de signes de richesse que de déficit. C'est à ces questions que cette analyse se propose de répondre, en explorant les différents aspects de cette folie qui, depuis toujours, aurait été le moteur de la créativité artistique.

Face sombre de l’humanité, la folie est un thème très présent dans l’art et la littérature et 
est souvent utilisée pour permettre d’exorciser les passions.  
Dans l’Antiquité et même au Moyen Âge, le personnage du fou a une place reconnue dans la 
société. Avec l’avènement de l’époque classique, la folie devient maladie et ceux qui en 
souffrent deviennent des patients. 
A-t-on tort ou raison de vouloir systématiquement associer folie et génie créatif ? 
Est-ce l’auteur qui est fou ou bien ses personnages ?  
Y a-t-il interaction entre les deux ? 
Mais est-ce vraiment cela le propos ? 

La schizophrénie, les troubles de la personnalité, la maladie bipolaire ou quel que soit le 
trouble dont souffre (ou semble souffrir) l’artiste sont-elles vraiment des maladies 
stigmatisées par notre corps social ?  
Nous connaissons tous ces histoires, qu’elles soient télévisées ou littéraires et commencent 
par « Il était une fois, dans un petit village caché au cœur des montagnes ». 
L’artiste se nomme Léon, c’est un peintre talentueux, mais aussi un homme tourmenté.  
Il passait ses jours enfermé dans son atelier, à créer des toiles vibrantes et émouvantes, mais 
la nuit, il sortait errer dans les rues, cherchant désespérément l'inspiration. 
Ses voisins le disaient fou, mais lui ne voyait pas les choses ainsi.  
Il ne faisait que suivre sa passion, même si cela lui coûtait sa santé mentale.  
Au fil des années, ses tableaux devenaient de plus en plus sombres et dérangeants, 
capturant les tourments de son esprit tourmenté.

Analyse du fou 

Le vingtième siècle a modifié en profondeur le regard que nous portons sur l’aliénation 
mentale. A contrario, le personnage du fou violent comme dans Shinning inspire fascination 
et peur chez le lecteur de même que le fou en proie à des hallucinations nous interpelle en 
faisant vaciller nos repères par rapport à la réalité. 
Nous l’aimons mais loin de nous, en film, en livre, en série ou en fiction. 
La folie est l’une des notions les plus complexes et les plus controversées que l’on puisse 
aborder. Que ce soit en littérature qui en regorge ou en cinéma, l’on peut très vite tomber 
dans un cliché qui nous éloignerais de nos recherches. La notion de folie est très subjective 
et peut mériter une attention particulière en fonction de la façon dont elle est utilisée.  

Si nous regardons maintenant l’histoire de la psychologie et de la psychiatrie, la folie a 
évolué d’une sorte de malédiction mystique à une maladie physique, neurologique et 
mentale, à une condition qui est davantage comprise comme un désordre émotionnel. 
Il est important de noter qu’il y a plusieurs interprétations de la folie.  
Certaines cultures anciennes par exemple, honoraient les individus qui étaient considérés 
comme fous pour leur état de conscience non ordinaire et voyaient cette condition comme 
une porte vers une compréhension plus profonde de la vie. 
Dans les récits bibliques, Nabuchodonosor est frappé de folie par Yahvé pour avoir détruit le 
temple de Jérusalem. 

Platon, par la voix de Socrate, tentait déjà dans le Phèdre d’établir une typologie de la folie 
en stipulant : «  il y a deux espèces de folie : l’une qui est due à des maladies humaines ; 
l’autre, à une impulsion divine qui nous fait rompre avec les règles habituelles.» 
À partir des XII e et XIII e siècles, les fondations hospitalières se multiplient en même temps 
que les villes se développent (en Italie notamment). Des ordres hospitaliers sont créés dans 
les grandes villes, comme celui du Saint-Esprit au début du XIII e siècle, dont les principaux 
établissements sont à Rome et à Marseille. Ainsi, à l’orée de la Renaissance, le fou est une 
figure majeure. 

Ces hospices accueillent des indigents de toutes sortes, souvent errants et mendiants, et 
parmi eux, en petit nombre, forcément des fous. 
Tandis que s’invente la psychiatrie au XVIII ème siècle, la folie et son internement 
continuent, dans un décalage plus que jamais total et à la fin de l’Empire et sous la 
Restauration. Il suffirait de dire que son état n’est pas fameux. 
De troubles bipolaires fréquents chez les artistes à la dépression chronique, l'artiste, l'auteur 
est souvent en proie entre vivre sereinement et museler sa créativité ou risquer sa raison. 
C’est la question que l’on peut se poser avec le peintre Néerlandais Bosh dont les visions 
artistiques ont servi de base à l’imagination de l’enfer tout au long de l’histoire.  
Avec son style caractéristique, « La Vision de Tondal » présente un mélange chaotique de 
personnages nus, d’objets et d’animaux étranges. Dispersées dans ce décor fantastique, les 
âmes sont punies de diverses manières pour les péchés commis sur terre. 
L’œuvre « Saturne » dévorant un de ses fils de Francisco Goya est-elle aussi sortie d’un esprit 
perturbé ?  

À cette époque, l’artiste a déjà connu sa part de douleur et d’épreuves.  

Témoin direct des horreurs des guerres napoléoniennes, il survit à deux maladies presque 
mortelles. Mais il est en ressort plein d’amertume envers l’humanité et il souffre de 
traumatismes mentaux. Donc, au-delà de la rationalité pure, la plupart des créations, 
qu'elles soient picturales ou littéraires, l'auteur dit "fou" donne le plus souvent une forme 
esthétique à la réalité la plus triste. 
Le 25 août 1793, Philippe Pinel est nommé médecin-chef de Bicêtre par décret de la 
Convention nationale. Avec son surveillant Jean-Baptiste Pussin (1745-1811), il décide de 
libérer de leurs chaînes les hommes qui y sont internés pour aliénation mentale.  
Le peintre ne peint plus forcément ses doutes, ses douleurs, ses « folies ». 
C’est au début du XIX° siècle qu'apparaissent les premiers portraits de fous dans une 
recherche destinée à identifier le type de folie par l'observation des caractères physiques du 
visage et la mensuration du crâne. 
D’ailleurs, on peut sérieusement s’interroger sur les 10 portraits d’aliénés peints par 
Géricault vers 1820. 
L’exécution de ces œuvres semble faire suite à une crise de dépression nerveuse dont a 
souffert l’artiste à l’automne 1819. Une dépression survenue après les mois de travail 
intensif pour la réalisation du Radeau de La Méduse (1819, musée du Louvre) et les 
mauvaises critiques qu’il a engendrées.  
Bien sûr, les exemples de Hemingway qui, à la fin de sa vie, qui ne supportait pas l’insulte de 
la vieillesse et se suicida d’un coup de fusil ; Romain Gary, ne voulant pas vieillir, qui attendit 
l’âge de 66 ans pour en finir à coup de revolver ou Virginia Woolf qui plongea dans une 
rivière pour mettre fin au spectre de la folie qui planait au-dessous d’elle, Antonin Artaud ou 
encore Marlon Brando abonde dans le sens d'une légère tendance à les rendre dépressifs ou 
suicidaires. 


Mais attention, souvent on aime nous vendre l’artiste comme un écorché-vif, un être 
tourmenté, spleenétique, gagné par cette étrange mélancolie qui semblait tant convenir aux 
romantiques. L’art, la solution à leur souffrance, par lequel ils se déchargent d’un fardeau, 
sorte d’exutoire au mal être qui les ronge. 
La folie dans ce cas devient une caractéristique positive qui permet de voir le monde 
différemment et de trouver un sens différent de celui de la norme comme Camille Claudel 
qui crée la sculpture torturée « Clotho » en 1893 et dont on ne peut dissocier le rejet par sa 
famille qui n’est pas d’accord avec son style de vie et son placement dans un hôpital 
psychiatrique par son frère à l’âge de 48 ans. 


Quel qu’ait été le but de ces portraits, de ces œuvres en général à cette époque, ils sont 
indéniablement des documents uniques sur un moment de l’histoire de la psychiatrie et de 
l’appréhension de la folie à travers et avec les artistes. 

La notion de folie est source de nombreuses questions et controverses

 Ce serait un raccourci trop facile à expliquer des talents, des créations exceptionnelles.  
Aussi peut-on parler des fous de la philosophie, des fous de la littérature, des fous des arts 
mais inversement des philosophes fous, des écrivains fous et des artistes fous ? 
Aliénation, mégalomanie, paranoïa, mélancolie, démence, manie, hystérie… Si nous savons 
aujourd'hui, scientifiquement, que certaines maladies psychiques dopent la créativité, que 
dans de nombreux établissements de santé, les activités artistiques peuvent servir de 
complément aux protocoles thérapeutiques ou renforcer ces derniers, le talent jaillit avant 
tout poussé par une force nouvelle. 

Au-delà, une récente et vaste étude publiée dans « The British Journal of Psychiatry » ainsi 
que dans « Nature Neuroscience » a démontré qu’un esprit créatif est plus susceptible de 
développer des troubles mentaux tels que la bipolarité, la dépression ou la schizophrénie. 
Au cours de leurs recherches, les auteurs de l’étude ont constaté que les personnes qui se 
livrent le plus souvent à des activités artistiques étaient 90% plus susceptibles d’être 
hospitalisées pour des cas de schizophrénie, comparativement à ceux qui ne pratiquent pas 
d’activité artistique. Un grand nombre d’hospitalisations de ces personnes ont lieu aux 
alentours de l’âge de 30 ans, précisent les chercheurs.  
Les raisons exactes de cette relation restent floues, mais plusieurs théories ont été émises.

L'éloge de la folie Ginosko

Une première théorie veut que les personnes créatives aient une personnalité plus 
complexe. La créativité est souvent associée à la pensée divergente, c'est-à-dire la capacité à 
penser en dehors des sentiers battus. Les personnes ayant cette capacité peuvent également 
être plus aptes à considérer différentes perspectives et approches dans la vie. Cette pensée 
divergente peut également se traduire par une personnalité plus nuancée, ce qui peut être 
lié à une plus grande vulnérabilité aux troubles mentaux. 
De plus, les personnes créatives semblent être plus sensibles aux émotions et aux 
stimulations externes. Ils sont souvent plus réceptifs aux informations provenant de leur 
environnement et ont plus de facilité à ressentir l'émotion et la douleur de ceux qui les 
entourent. Cette sensibilité peut aider les personnes créatives à puiser leur inspiration dans 
le monde qui les entoure, mais dans le même temps, cela peut également augmenter leur 
vulnérabilité aux troubles mentaux. 


Je m’aperçois dans mes recherches que Claude Quétel rassemble dans un ouvrage « histoire 
de la folie », elle aussi un choix d'images, représentations artistiques. 
Le propos de l'auteur, pas plus que le mien, est pas de dresser un catalogue indifférencié 
d’illustrations de la folie mais, à travers certaines d'entre elles, de nous faire percevoir les 
préoccupations philosophiques, religieuses, morales et médicales qui ont prévalu à tous les 
moments de l'histoire.

Bien sûr, la vie d'écrivain, par exemple, peut être difficile et parfois solitaire, mais c'est aussi 
une aventure passionnante et gratifiante.  
Les écrivains, tout comme les peintres ou les chanteurs sont témoins de leur temps et ils 
peuvent contribuer de manière significative à la compréhension et l’expression de la société 
contemporaine. Ecrire, chanter, peindre, jouer la comédie est une question de passion et de 
créativité.  
C'est une forme d'expression personnelle tout en étant une manière de communiquer avec 
les autres mais cette créativité implique souvent de relier des idées ou des concepts d'une 
manière à laquelle d'autres personnes ne penseraient pas. 
En effet, je confirme dans mon cas, en processus d’écriture, de peinture, de dessin, je plonge 
dans des états cognitifs différents du reste de la population. 
Les écrivains (et autres artistes) exercent un métier qui nécessite observation, imagination et 
organisation. L’artiste, qui puise son inspiration dans son quotidien, contraint son cerveau à 
créer constamment des liens entre différents éléments, observation et idée, observation et 
souvenir, observation et imagination.

Andreas Fink, à l’université de Graz en Autriche, a publié une étude dans laquelle il établit 
que le lien entre créativité et folie serait perceptible dans l’activité du « précuneus », une 
partie de notre cerveau liée à la conscience de soi et la mémoire.  
Alors que pour les personnes jugées « normales », cette partie ne s’active qu’aux moments 
de repos, pour les esprits créatifs, il est toujours en activité. 

La folie Ginosko

Clara Schumann en 1854 dans son journal raconte les hallucinations dont est victime son 
époux, Robert Schumann. 
Le retrait de Glenn Goulde (pianiste canadien) marque le début de profondes angoisses et 
d’un comportement à la limite de l’autisme. Il se cloître, ne touche rien de ses mains, 
développe une phobie de la maladie et de la mort. 
Quant à Mozart, peut-on être complètement sain d’esprit pour composer autant d’œuvres 
en si peu de temps et commencer à écrire de la musique à l’âge de 6 ans ?  
Antonin Artaud est mort dans un asile psychiatrique, tout comme Maupassant, qui était en 
proie à de terribles hallucinations. Gérard de Nerval avait l’habitude de promener un 
homard au bout d’une laisse quand Zola lui, comptait les becs de gaz lors de ses promenades 
dans Paris, et ne sortait de chez lui que du pied gauche. 
Les liens entre génie et folie dans ces derniers cas sont également difficiles à identifier.

La relation entre la santé mentale et la créativité artistique peut être complexe et 
multifacette. Cela peut dépendre de facteurs tels que la gravité de la maladie mentale, la 
personnalité de l'artiste et leur propre perception de leur situation.  
La poétesse américaine Sylvia Plath, par exemple, a écrit certains de ses poèmes les plus 
célèbres lors de ses périodes de dépression et d'angoisse. De la même manière, le peintre norvégien Edvard Munch était connu pour son utilisation de couleurs sombres et de 
techniques expressives qui reflétaient probablement sa propre dépression. 

Constat effrayant qui implique que la créativité se situerait à mi-chemin entre la bonne santé 
mentale et la maladie psychiatrique ? 
Mais je ne suis pas « fou », je le réfute, quelque peu décalé à la limite, mais pas fou et je sais 
qu’une bonne santé mentale ne se définit pas seulement par l’absence de trouble mental ou 
psychologique. La santé mentale fluctue en permanence. 
Nombre de personnes de tous les jours peuvent souffrir de facteurs psychosociaux tels que 
le stress, possibilité de prendre des décisions liées à ses tâches, liens avec les collègues, 
reconnaissance, sécurité environnementale, la précarité ou le chômage peuvent entrainer 
des troubles psycho-sociaux et ne pas être capables de développer quelque talent artistique 
que ce soit. 

Une personne peut ne souffrir d'aucune maladie psychique sans pour autant se 
sentir en bonne santé mentale.  
À l'inverse, une personne peut bénéficier d'un bien-être mental satisfaisant tout en ayant un 
trouble psychique bien traité. 
Comment pouvez-vous définir en ciblant une zone du cerveau liée à la conscience de soi et la 
mémoire qu’un artiste est fou ? 
Les actions décalées sont parfois attribuées à de l'originalité ou à de l'excentricité. 

 
Mais quand le hors-norme devient systématique, notamment lorsqu'il est accompagné de 
paroles délirantes, on considère volontiers qu'il relève de la folie. On sait les normes 
variables selon les latitudes et les époques, et tel comportement qui passe pour de la folie à 
un endroit est réputé signe de sagesse ailleurs. La « normalité » des normes et des sociétés 
qui les portent est évidemment discutable, de même que le sont les traitements imposés 
aux « fous ».

Bien que dans de nombreux cas à travers l’histoire, l’état mental de certains « artistes » ait 
eu une influence sur leur travail, cela n'a pas nécessairement été un obstacle insurmontable 
pour leurs créations et n'a pas empêché leur célébrité et leur renommée en tant qu'artiste. 
Il est important de comprendre que la santé mentale des artistes est une question complexe 
qui ne peut être réduite à une simple corrélation entre la maladie et la créativité. 
L’essentiel pour le consommateur, le spectateur, le lecteur ou le visiteur c'est d’avoir cette 
capacité à reconnaître une personne derrière une éventuelle pathologie, à admettre qu'elle 
puisse avoir son propre point de vue sur le monde, un point de vue éventuellement 
discordant avec les points de vue ordinaire ou scientifique, et que ce point de vue présente 
un intérêt littéraire, pictural, musical ou cinématographique. 
Le mythe de l’artiste maudit, fou, décalé est plaisant, mais l’artiste reste avant tout une 
personne qui comme tout un chacun peut être ballotté par les cahots de l’existence (deuil, 
déception amoureuse…) qui donneront des bleus à l’âme ou à l’esprit. 
Tolstoï, dans Notes d’un fou, décrit très bien sa propre maladie, développée dans son 
enfance. D’un autre côté, sur un plan linguistique, le discours incohérent ou désorganisé 
avec des déraillements fréquents de Serge Gainsbourg ne l’on pas empêché non plus de 
créer des textes magnifiques.

S’il a été prouvé que l’art peut être bénéfique pour la santé, tant physique que mentale 
(conclusions d’un rapport du Bureau régional de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 
l’inverse est aussi valable, à savoir que la santé mentale (même défaillante) peut être 
bénéfique pour l’art. 
Certains artistes sont considérés comme des génies créatifs ayant une sensibilité à fleur de 
peau, tandis que d'autres sont considérés comme instables et imprévisibles. 
Heureusement, aujourd’hui, l’idée que ces troubles reflètent les extrêmes du spectre normal 
du comportement humain plus qu’une maladie distincte est de plus en plus acceptée. 
Inventer un monde de fiction, qu’il soit pictural, littéraire ou musical n’est-ce pas déjà en soi 
faire preuve de déraison ? 


Après tout, il n’y a point de génie sans un grain de folie disait Aristote.

(ça pourrait vous intéresser) : I-A, faut-il en avoir peur ?

La petite histoire de la lingerie

C'est finalement la Première Guerre mondiale qui clôt l'ère du corset. Appelées à travailler pour pallier l'absence des maris partis au front, leurs vêtements changent et la lingerie s'adapte. Corsets, jupons et tournure sont abandonnés au profit d'une silhouette plus simple et rationnelle. Le changement est stupéfiant.

  • La lingerie des années 30 et 40 va redonner des formes aux femmes, notamment grâce à l'emploi de fibres de plus en plus souples et élastiques.
  • Les années 60 voient le corps de la femme se libérer... et se dénuder ! Les gaines, combinaisons et autres porte-jarretelles, tout comme le soutien-gorge, sont jetés aux orties.
  • La femme des années 80 est financièrement indépendante. La mode est aux corps athlétiques et aux vêtements moulants. Forte d'une sexualité affirmée, elle va notamment adopter le string, auparavant réservé aux strip-teaseuses... 

La petite histoire de la lingerie

Saviez-vous que le soutien-gorge a le même âge que la Tour Eiffel ?

Des bandages antiques au raffinement de la haute lingerie d'aujourd'hui ou même de la lingerie de mariage, les dessous féminins racontent notre histoire. Au plus près du corps de la femme, ils nous révèlent des codes, des valeurs, notre rapport à l'intime et à la beauté.

Et oui, c'est au cours de l'Exposition universelle de 1889 qu'Herminie Cadolle dévoile sa création. Elle libère ainsi la gent féminine des douloureux corsets du XIXe siècle. Si la poitrine était mise en valeur, ces dessous chics comprimaient les poumons et provoquaient des malaises.

 

L'évolution des transports Parisiens

La petite histoire du camembert

Le camembert : 
Une histoire à en faire tout un fromage.

Saviez-vous que le camembert est né de la rencontre d'une fermière du Manoir de Beaumoncel, tout proche de la fromagerie Durand actuelle. et d'un prêtre en fuite.

Réfractaire à la Révolution française, l'abbé Bonvoust s'arrête chez Marie Harel, alors qu'il tente de rejoindre l'Angleterre. 

Au cours de leur discussion, il lui conseille de faire comme dans sa Brie natale et de laisser le fromage vieillir dans une cave. Mais il faut attendre le XIXe siècle pour voir le camembert s'exporter hors de Normandie. En 1850, l’ouverture de la voie de chemin de fer entre la Normandie et Paris permet l’essor considérable de la production de fromages. 6 heures de train suffisent désormais pour que les camemberts se retrouvent sur les étals parisiens, contre 3 jours en diligence jusqu’alors !

Napoléon III raffolait tant de ce petit trésor familial qu'il en faisait régulièrement livrer aux palais des Tuileries. Au fil des années, ce sont tous les Français qui en sont devenus accros.

L'incroyable naissance du camembert

Les grands magasins Parisiens

La nouvelle façon de commercer et d’acheter va écraser les méthodes  anciennes

Toute sa vie, elle a eu à cœur d'aider les autres. À sa mort, elle lègue sa fortune à l'Institut Pasteur et à ses centaines de salariés. Ils reçoivent ainsi 300 000€ chacun.
La nouvelle façon de commercer et d’acheter va écraser   les   méthodes   anciennes   des    petites   échoppes alentours et les avaler.

L'évolution des transports Parisiens

La naissance des grands magasins Parisiens

Au Bon Marché, Marguerite Boucicaut et son mari, Aristide, ont inventé le magasin moderne et le marketing.

Ce sont eux qui ont eu l'idée de mettre en scène la marchandise, de proposer aux clients d'essayer les vêtements ou encore de se faire rembourser. Pour satisfaire la classe moyenne qui émerge, ils décident aussi de créer des prix fixes, à faible marge, et indiqués sur une étiquette. 

Pourtant, avant de devenir la patronne de 4 500 employés, Marguerite Boucicaut était une simple gardeuse d'oies. Cette jeunesse miséreuse, la poussera à toujours veiller au bien-être de ses employés. Pour leur confort, elle réduit le temps de travail, propose des logements et met une cantine gratuite à disposition. 

La petite histoire du chocolat

La petite histoire du chocolat

Saviez-vous que c'est un pharmacien qui a créé nos chocolats. 

Avant d’être découvert en 1519 par Hernán Cortés, le cacao était traditionnellement utilisé par les Aztèques et les Mayas, indigènes du Mexique et d’Amérique centrale. Alors que Marie-Antoinette était gênée par le goût de ses médicaments, Sulpice Debauve lui inventa des petites douceurs chocolatées pour les accompagner. 

Découvertes en Amérique du Sud, puis introduites à la cour de France au XVIIe siècle, les fèves de cacao étaient à l'époque réservées à l'élite française. Seulement une dizaine de personnes pouvaient profiter de ce luxe délicieux. Louis XIV l'utilisait même pour séduire les femmes.

Une société en désillusion
Les stratégies de manipulations

Partout, partout aujourd'hui l’on parle aujourd’hui de manipulations, tromperies, mensonges des élites et multinationales qui nous dirigent. 

Est-ce un sentiment exacerbé ou un réveil des populations ?

Ainsi, en faisant le tour (non exhaustif) des sujets les plus présents dans notre société, l’on s'aperçois qu’il s’agit un peu des deux car au-delà d’un sentiment, c’est une réalité bien présente qui se vérifie au quotidien et qui secoue les populations.
Aujourd’hui et depuis quelques années, s'est introduit une société de surprotection à tous les étages qui convient tout à fait à la majorité de la population qui oscille entre sentiment d’insécurité mis en place souvent volontairement dans le cadre de la manipulation exigée des populations et culpabilité.
Ainsi on endoctrine les masses beaucoup plus facilement sur, par exemple, les méfaits du plastique et des pots d’échappements afin de pouvoir mettre en place des taxes diverses qui vous accepterez puisque vous êtes coupables.
Peut-importe qu’avec la Covid l’on ait distribué pour des milliards d’euros des tests qui eux aussi étaient en plastique et que l’aviation elle, est exonérée de taxes sur le Kérosène, l'important est que vous vous sentiez victimes en même temps que responsable.
 

Selon un rapport d’Avril 2022, l'Organisation des Nations unies (ONU) appelle même à enrayer cette « spirale d’autodestruction » à laquelle l’humanité fait face.
Concernant plus directement les risques de catastrophes naturelles, l’ONU souligne que ces dernières se multiplient rapidement dans le monde en raison du changement climatique. Sergueï Lavrov, chef de la diplomatie Russe continue lui de jouer avec les pires craintes de la communauté internationale en mettant en garde contre le risque d’une troisième guerre mondiale.

 Les coupables sont désignés, le job est fait. De quoi tenir tout le monde en alerte et dans une parfaite angoisse. Cette stratégie de manipulation des masses qui consiste à faire croire aux gens que tous leurs problèmes viennent d'eux-mêmes n'est pas nouvelle.
Élément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes.
Ils vous maintiennent ainsi volontairement dans l'ignorance et la médiocrité et c'est terriblement malin car les citoyens penseront qu'ils sont directement responsables de ce qui se passe.

L'exemple de la guerre en Ukraine en 2022 est de plus parlant dans ce domaine. 
On crée d’abord un problème, une « situation » prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu’on souhaite lui faire accepter.
En l’occurrence, les restrictions énergétiques et la hausse de tous les prix conséquences des sanctions prisent contre le vilain agresseur. 
Une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics, il n'y a rien de tel.

Faire appel à l’émotionnel à travers des photos chocs, des images où le journaliste préviens qu'elles sont insupportables est une technique classique pour court-circuiter l’analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l’utilisation du registre émotionnel permet d’ouvrir la porte d’accès à l’inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements.

Il faut donc rouler électrique, il faut sauver la planète disent-ils à grand renfort de publicités et d’aides à la conversion en oubliant également, là aussi, de préciser que l’extraction des métaux rares pour la fabrication des batteries (qui viennent de chine) exploite des enfants et donne un bilan de production pire qu’une voiture essence.

Changeons de doctrine, il faut prendre soin de notre santé, il faut manger bio en oubliant de dire que les légumes bios ont poussés dans un sol saturé de métaux lourds ou qu’ils sont arrivés avec l’un de 15 à 20 plus gros navire cargo qui pollue autant que l’ensemble des voitures mondiales.

Société en désillusion

Mais pour faire accepter une mesure inacceptable, il faut l’appliquer progressivement, en « dégradé », sur une durée de 10 ans. 
C’est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles (néolibéralisme) ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n’assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution s’ils avaient été appliqués brutalement. Le "différé" est toujours plus facile à accepter qu’un sacrifice immédiat mais pas seulement, le public a également toujours tendance à espérer naïvement que « tout ira mieux demain » et que le sacrifice demandé pourra être évité.
On ne peut pas culpabiliser et punir tout le temps, à l'image du dressage d'un animal, une récompense s'avère nécessaire pour flatter l’obéissance.

C'est ce que l'on découvre dans le livre "divertir pour dominer", qui est une critique de la culture de masse actuelle qui tente d'expliquer comment la civilisation du loisir participe de la domestication des peuples. Le développement de la culture de masse a entraîné l'érosion des formes autonomes de culture populaire et la dissolution des liens sociaux au profit d'un monde artificiel et ce monde ne s'articulera jamais mieux qu'à travers la télévision.

Le plus formidable, le plus efficace outil de notre civilisation du loisir qui participe à la domestication des peuples par le biais de journaux orientés, séries, émissions et téléfilms qui hypnotisent les foyers. Après une journée harassante, vous n'avez qu'une idée en tête, vous affaler dans votre canapé et allumer la télé, arrêter de penser. Enlèvements, accidents d’avions, maladies, meurtres…. Tout cela est bien vrai, puisque ça passe à la télé ! L'info en continue est l'outil le plus perfide car il distille en plus d'un flux ininterrompu une information rapide et répétée et le seul fait de devoir comprendre l’information rapidement conduits à croire ces informations vraies.

Un véritable piège pour les esprits critiques dont j'ai été victime par le passé. L'endoctrinement exercé à jet continu par la télé et la pub conjuguées est autrement plus fort et efficace que l'opium du peuple décrit par Marx. Il ne faut pas chercher ailleurs le Big Brother pressenti par Orwell.

Il y aurait encore beaucoup à dire sur la télévision mais l’expérience de Stanley Milgram «  du petit monde » s'y conjugue très bien. Psychologue social considéré comme l'un des plus importants du XXe siècle, il à découvert que 80% de la population n'A PAS les ressources psychologiques pour défier l'ordre d'une autorité.

Seulement 20% ont la capacité de pensées critiques. Un public ignorant est le meilleur allié de la manipulation de masse. Pour cette raison, la détérioration du système éducatif est une arme très puissante pour contrôler les citoyens.

Dans le livre « Armes silencieuses pour guerres tranquilles », il a deux phrases terribles.
«Si on s’adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans (ce qui est souvent le cas dans les pubs), alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celle d’une personne de 12 ans» Et sans doute celle qui fait le plus froid dans le dos mais qui s'avère affreusement exacte :

« La qualité de l’éducation donnée aux classes inférieures doit être la plus pauvre,
de telle sorte que le fossé de l’ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures".

Faire croire à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur

A cause de l’insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts.
C'est terriblement perfide, car au lieu de se révolter contre le système économique, l’individu s’auto-dévalue et culpabilise car il croit que ce que les médias nous livrent est « une vraie représentation du monde ».
Conséquences ? Un enseignant est mort de la pire des façons, abandonné par sa hiérarchie, d’autres ont démissionnés et les derniers sont en arrêt maladie, absence de consignes claires, insuffisance de la gestion du personnel et les enfants eux, étaient masqués, étouffés et réprimés pendant des mois.


Vous avez sous les yeux une illustration parfaite du « muselage » des populations avec leur consentement.
Nos gouvernants ont entrainé avec eux la chute de notre « école de la République », considérée comme un ingrédient essentiel du brassage des diverses catégories sociales et de l’intégration des immigrants dans le « moule républicain ».

De ce point de vue également la France a sombré dans un échec sans précédent en faisant de la préférence étrangère imposée par les élites politiques qui a fini par se muer en discrimination négative pour les Français de souche.
La désagrégation des valeurs qui ont fait la France et le déni du réel des uns a fini par doper le sectarisme des autres par une multitude de compromis, de reculades, et de soumissions, les responsables politiques affaiblissent la France et alimentent la longue et patiente conquête.
Résultat ? De 1989 (première affaire médiatisée du voile islamique et Burkini) à aujourd’hui, aucun politique n’a eu le courage de reconnaître la pleine liberté de la femme que nous connaissons et que nous revendiquons dans notre république laïque. Dans ce contexte, les Français éprouvent le pénible sentiment d'être les dindons de la farce comme le dit le livre de Malika Sorel.
Alors plus personne ne croit à rien, plus personne ne sait et n’est capable de dire ce qui est vrai et ce qui ne l’est pas, ce qui était prévu et ce qui ne l’était pas et on complote sur les réseaux sociaux.

L’économiste Frédéric Lordon est atterré, il dit que l'anticomplotisme est devenu par excellence la grammaire disqualificatrice des pouvoirs installés, au même titre qu’islamophobe, à qui ne reste d'autre argument que de saturer le paysage avec des errements, au reste fort minoritaires, pour ne plus avoir à engager la discussion sur les contenus. 
L'incertitude crée la méfiance qui crée l'agressivité et le repli sur soi, la défense de notre pré carré et l'on n'échange plus en se parant de certitudes.
Nous sommes maintenus dans l’ignorance du tout, du nous, de l’histoire, du pourquoi, du comment créant des frustrations qui entrainent la violence.
De cette violence qui prend plein de formes, c’est sans doute la violence verbale qui cause le plus de tort car elle enclenche toutes les polémiques et toutes les actions possibles.
L'homme en perte d'identité et de repère invective, il faut se repentir et déboulonner les statues qui dérangent certains courants de pensée, réécrire l’histoire car elle pique les yeux d’une minorité et écouter des bourgeois en manque d’attention dénoncer le racisme pour tout et n’importe quoi, en ne prêtant plus attention à ceux qui le subissent vraiment.
Bien sur la télévision prend sa part et Films, dessins-animés, séries… la liste est longue de ce qui est passé au mixer du nouveau courant de pensée « Woke".

Entre sécheresse, températures extrêmes, guerre et inondations, les sonneurs d’alertes conditionnent les esprits car disent-ils, les catastrophes peuvent être évitées, mais seulement si les pays investissent le temps et les ressources nécessaires.
Pour ceux qui savent lire entre les lignes, vous avez compris qu’ils ne vont pas changer le sens du vent mais bien celui des affaires.
De l’autre côté, Lesbien et homo deviennent LGBT – Transgenre / Militante féministe / Association / Club de défense des…./ Amicale de... tout est sujet à caution, tout est sujet à polémique.
Un nouveau tribunal révolutionnaire de la pensée est né sans se soucier du fait que l’étendue de leurs idéaux puissent dans un avenir proche proscrire aussi arbitrairement des écrivains, des chanteurs, des comédiens et prononceraient des arrêts de mort contre leurs écrits.
L’espace public doit être libéré de la présence de caricatures en tout genre dites outrancière et le tout dans un discours rebattu et ressassé qui mêle mauvaise foi, ignorance et mépris très maladroitement relayé par les médias.
Ce péché contre l’intelligence du passé ou quelques situations drôles du présent, consiste, pour certain à plaquer sur les personnages historiques un jugement rétrospectif d’autant plus péremptoire qu’il est irresponsable.
Il pèse également sur les personnes actuelles une telle protection que la moindre critique est classée dans le camp de la malveillance, du complotisme, du racisme…que sais-je encore.
Ils deviennent des spécialistes du putsch, du coup d’état sur la mémoire et sur la culture. 
Ils deviennent des artisans de l’amnésie par amputation et tout le monde laisse faire

Pourquoi ? Parce que dorénavant, les Français s'en foutent.


Je me suis plongée dans cette France qui s'en cogne car oui, Les Français s’en foutent. Et s’ils s’en foutent, c’est qu’ils ont bien compris que le président de la République, les politiques ne peuvent rien sur les choses dont ils ne se foutent pas.
Au lieu de se rebeller, les années 2020 auront marqué le début d’une période d’apathie et de désintérêt profond fasse à cette épidémie de naïveté et d’ignorance qui a foudroyé nos responsables politiques qui se discréditent dans des circonstances d’autant plus inacceptables que ces « idiots utiles » sont nos propres gouvernants. 
La verticalité du pouvoir, favorisée par la Ve République, encouragée par Emmanuel Macron et accentuée par la gestion de la crise, contribue à entretenir le fossé entre les dirigeants et les citoyens poussant même certain à utiliser "Alter-votants" qui permet aux abstentionnistes, à ceux qui s’en foutent plus que les autres, à donner leur vote à un étranger.
L'abandon démocratique est sévère et souligne, au-delà du désintérêt, le désamour des Français envers ses élites.
Les Français ne croient plus en cette Europe utopique, sont désabusés en presque tout. 
Le mot « désabusés » est choisi parce qu’il exprime exactement ce dont il s’agit; les Français ont été abusés et maintenant ils sont désabusés.
La terreur de perdre « le fétiche » prime tout; la dignité, la liberté, la souveraineté, la possibilité de conserver son identité et de choisir son destin, tout est mélanger et distillé dans une Europe dont tout le monde se fout et personne ne comprend l'utilité profonde.
L'Europe et l'euro ont fracturés les sociétés civiles domestiques; elle n’a pas fait de l’euro un concurrent du dollar, au contraire elle en a fait un larbin, un vassal, un marche-pied. 

L’on peut dire avec une relative certitude que la manipulation exigée des populations est là, bien en place, blotti entre insécurité et perspective bouchée, l’animal pris au piège ne lutte plus, ne se débat plus, il n’a plus la force.
C’est l'un des dilemmes les plus importants de notre époque : où finit la soumission à l'autorité, et où commence la responsabilité de l'individu ? 
Serions-nous tous des fonctionnaires de l'horreur en puissance ?

C'est là l'angoissante question que l’on ne peut s'empêcher de se poser.
 

En bref :

Les dossiers

Arnaques, tromperies, illusion et ruine du compte en banque. Comment éviter les pièges.

La folie

Voyage dans le temps

Des objets sacrés

Pour aller plus loin...

Articles Ufologies

L'essentiel de l'Ufologie expliquée

Articles ésotérisme

Au-delà du fantasme, des preuves.

* Indique les champs obligatoires
Merci de votre message ! Nous vous recontacterons dès que possible.

Contactez-nous

Une idée, une modification ?

C'est toujours bienvenu

Logo Ginosko

©Droits d'auteur. Tous droits réservés.  © Olivier BERNARD

Nous avons besoin de votre consentement pour charger les traductions

Nous utilisons un service tiers pour traduire le contenu du site web qui peut collecter des données sur votre activité. Veuillez consulter les détails dans la politique de confidentialité et accepter le service pour voir les traductions.