
Souvent, il suffit d’agiter ses diplômes et son titre scientifique devant les gens pour qu’ils baissent la garde et gobent tout ce que vous allez leur raconter.
Que l’on y croit fermement ou qu’on le réfute, qu’il s’agisse de Fabienne en Belgique quand elle avait 12 ans, de Françoise, Tao en Chine ou Elisabeth en Allemagne, les expériences de NDE (Near Death Experience) / EMI (Expérience de Mort Imminente) des (environ) 7 millions de personnes en Europe et
11 millions aux États-Unis restent les meilleurs témoignages.
Presque toutes ces personnes parlent d’une parfaite sensation de bien-être mais aussi et surtout d’une acquisition des connaissances.
Connaissance de nous, des êtres humains, du cosmos.
La sensation de la peine que l’on a faite aux autres, impression de ressentir les règnes végétal et
minéral, le son des cellules, être l’essence et devenir chaque chose. Sortie de corps, perceptions extra-sensorielles, rencontre avec les proches défunts… sont autant de
sensations relatées par les expérienceurs.
Ces personnes ont toutes eu une transformation de leur être et reviennent à la vie avec l’expérience d’un amour incommensurable fait d’une lumière bienfaisante qu’il faut transmettre sur terre. La mort ne serait qu’un passage, une seconde et différente vie.
Expérience de Mort Imminente
Je rêvais d’un autre monde
Tout le monde ne croit pas que la vie s’arrête réellement avec la mort du corps humain et je dirai même que la plupart d’entre nous est disposée à croire le contraire.
C’est en tout cas ce que pensèrent très tôt les premiers hommes confrontés à la mort, et nous avons vu à de nombreuses reprises comment ils interprétaient cette dernière.
Comment ils imaginaient tous un « voyage ailleurs » qu’il soit sous terre ou dans les cieux. Pour les peuples du monde antique, il n'y avait aucun doute sur le fait que l'âme d'un être humain survivait à la mort corporelle. Quels que furent les points de vue personnels d'un individu sur le sujet, ils étaient élevés dans des cultures qui pensaient que les morts vivaient, sous une autre forme et nécessitant encore une sorte de subsistance, dans une vie postérieure.
Vérité qui nous arrange, sur le plan spirituel, beaucoup croient qu’il y a une vie au-delà en fonction de la façon dont la vie ici a été vécue. Par exemple, l’idée du paradis et de l’enfer dit que la façon dont nous passerons notre vie éternelle est définie par la quantité de bien que nous faisons par rapport au mal au cours de notre vie terrestre, ce qui ouvrira ou non la voie au paradis.
D’autres croient que l’âme ou l’esprit, après la mort biologique, commence une nouvelle vie dans unnouveau corps. Selon la qualité morale des actions de notre vie précédente, notre esprit pourrait être transféré à un autre corps humain, un animal ou un esprit dans une nouvelle phase de réincarnation.
Tous ces aspects, ces visions de la vie après la mort s’ancrent fortement au sein de notre culture et de nos croyances personnelles, mais qu’en est-il vraiment, scientifiquement, sur le terrain, avec ceux qui l’on vécut ?
C’est ce que nous allons tenter d’explorer en faisant bien attention de toujours rester bien prudents au milieu de l’inexpliqué et du bullshit qui gravite souvent autour de la pseudoscience.
Médicalement, qu'en est-il ?
Nous avons aujourd’hui la preuve scientifique et médicale que lorsque le cerveau s’arrête de fonctionner (mort clinique prouvée par 2 électrocardiogrammes plats pendant 20 minutes), les gens sont capables d’avoir une perception, une cognition, ils sont capables de voir et même entendre ce qui
se passe autour d’eux. (Dr. Charbonnier, médecin anesthésistes).
Depuis plus de vingt ans, le docteur Jean-Jacques Charbonier, médecin- anesthésiste-réanimateur, étudie les EMI.
J'ai tenté à plusieurs reprises quelques rapprochements, questions mais son manque de temps ou sa méfiance ne nous ont jamais véritablement mis en contact.
Son intérêt affiché dès le début de sa carrière pour les EMI l’a fait recueillir plusieurs centaines de
témoignages d’expérienceurs.
Il est très clair sur le sujet en disant que depuis peu, on sait que le cerveau stoppe toute activité électrique moins de 30 secondes après le dernier battement du cœur. On peut donc en conclure que tous les réanimés d’un arrêt cardiaque sont bien revenus d’une mort clinique avérée.
L’idée dominante est que notre cerveau est une simple machine qui produit la conscience.
Pourtant, ce postulat n’a pas de base scientifique, puisqu’il n’a jamais été prouvé
D’un point de vue sémantique, on ne devrait plus de ce fait parler d’EMI ou de NDE, mais plutôt
d’expérience de mort provisoire. Les réanimés sont bien revenus de la mort ! Et ils sont revenus parce
qu’on est allé les chercher, dit-il.
Le fait est que nous avons encore une connaissance étroite du fonctionnement de notre cerveau et absolument personne ne peut expliquer comment la conscience pourrait émerger de nos neurones. Pendant longtemps, on pensait qu’un certain type d’activité dans certains réseaux neuronaux donnait toujours les mêmes pensées. Cette vision des choses a été invalidée et on parle aujourd’hui simplement de “corrélations neuronales de la conscience”. Cela signifie qu’il y a une corrélation entre une expérience de la conscience et l’activation d’un grand nombre de centres cérébraux.
Quelles sont les bases biologiques de la conscience ? Contrairement à ce que déclarait René Descartes au XVIIe siècle, que le corps et l'esprit étaient entièrement séparés, la nouvelle conception est que tout ce qui se produit dans notre esprit résulte de processus cérébraux. Mais les scientifiques commencent à peine à les dévoiler.
Il y a encore énormément à dire sur le sujet, il est loin d'être épuisé et très loin d'être maîtrisé.
Il faut savoir que nous vivons dans un monde rempli de choses invisibles pour nous.
D’un côté, on voit ce que l’on croit savoir, et de l’autre on ne voit pas une bonne partie de la réalité qui se trouve pourtant devant nos yeux, mais pour laquelle il n’y a pas de place dans notre vision du monde. Ce monde invisible est ici, sur cette planète, autour de nous, devant nos yeux ; si nous ne le voyons pas, c’est parce que nous peinons à lui trouver une place dans la vision du monde qui nous est imposée par notre tradition culturelle, notre enfance, famille, ami(e)s ajoutés au degré d’ouverture ou de clôture cognitive des religieux, à la prophétie télévisuelle ou radiophonique New Age puisque les plus passionnés et militants doivent faire leur chemin entre consonances et dissonances cognitives. C’est pourquoi, lorsque l’on ne recherche pas le spectacle et que l’on est un minimum sérieux, les différentes et nombreuses tentatives de communications plus ou moins audibles entre esprit de l’au-delà et medium, peu claires, parfois à peine perceptibles par le consultant ou le spectateur, ont donné peu de satisfaction.
Depuis des millénaires, des récits du même type nous parviennent comme Socrate, dans la bouche de qui Platon place le récit, nous raconte l’expérience visionnaire vécue par Er, laissé pour mort sur un champ de bataille et qui finit par revenir à la vie.
L’épopée de Gilgamesh, célèbre œuvre littéraire parmi les plus anciennes puisque nous en possédons plusieurs vestiges datés des XVIIIe et XVIIe siècles avant notre ère, raconte que durant son sommeil, Enkidu apprend qu’il va mourir et parcourt l’au-delà ; à son réveil, il en fait la description à Gilgamesh.
En Egypte une histoire dite de « fantôme » mais qui pourrait aisément s’apparenter à une expérience ésotérique et multidimensionnelle date de la fin du Nouvel Empire d'Égypte (c. 1570 - c. 1069 av. J.-C.) et plus particulièrement de la période ramesside (1186-1077 av. J.-C.).
Elle raconte l'histoire du grand prêtre d'Amon Khonsemhab et de sa rencontre avec un fantôme agité dont la tombe s'est détériorée. L’expérience de mort imminente était déjà connue en Égypte antique et ses descriptions sont évoquées dans « Le livre des morts égyptien », un manuel destiné à l’expérienceur afin de traverser le royaume des dieux et des morts
La Vision de Kummâ, rédigée en Assyrie au milieu du VIIe siècle av. J.-C., relate quant à elle la volonté du prince Kummâ de voir le Pays des morts.
Idem en Amérique du sud où il n’y a aucun doute sur le fait que les prêtres de Teotihuacan se livraient à des expériences mystiques induites par un état modifié de conscience.
Le Bardo Thodol, connu sous le nom de « Livre des Morts tibétains », nous plonge dans une exploration fascinante des diverses phases que la conscience traverse au seuil de la mort.
The Ghost Bride est une histoire de la nation Indienne Pawnee qui traite du danger d'interagir avec les fantômes, mais qui souligne également l'importance de tenir sa parole, que ce soit avec les vivants ou avec les morts. Etc...etc...
La science matérialiste défend aujourd’hui la vision selon laquelle la conscience est une simple sécrétion de notre cerveau. Tous nos comportements, nos pensées et nos sentiments seraient ainsi le produit d’échanges chimiques et de l’activité de nos cellules nerveuses.
Notre fonctionnement serait donc strictement mécanique.
Nous avons vu à de multiples reprises dans ce livre que ce n’était pas du tout le cas, car dans ce cas, la conséquence serait que le libre-arbitre n’existe pas, puisque tous nos agissements sont causés par le fonctionnement mécanique.
Comment, pour répondre aux détracteurs, la composante « hors du corps » peut-elle être une hallucination, sachant qu’il est quasi-im possible d’imaginer un point de vue extérieur à son corps, de se voir soi-même ? Comment le cerveau peut-il produire un état de conscience plus « performant » (lucidité, compréhension) alors qu’il est quasiment hors-service ?
Pour être parfaitement cartésien, scientifique, notre réalité est façonnée par deux théories physiques majeures : la relativité générale d’Einstein, qui gouverne l’univers à grande échelle, et la mécanique quantique, qui dicte le comportement des particules au niveau subatomique. Bien que ces théories semblent contradictoires, elles coexistent, suggérant une réalité bien plus complexe et nuancée que ce que nous imaginons.
Au cœur de cette complexité réside la possibilité que la conscience elle-même puisse jouer un rôle central, un pont entre le monde tangible et les mystères qui se trouvent au-delà de la mort.
Dans la théorie, l’hypothèse d’un multivers, de multiples dimensions comme je le conçois aisément, il est probable qu’entre ces deux, une zone intermédiaire agisse comme le mur de lumière, un seuil qui détient les clés de transitions entre le monde matériel et ce qui pourrait se situer au-delà.
Les EMI ne prouvent pas l’existence de l’âme, ni l’autonomie de la conscience ou sa capacité éventuelle à survivre à la mort, mais elles suggèrent tout le moins qu’il est rationnel d’envisager de telles possibilités.
D’ailleurs, de nombreuses autres « capacités » dites paranormales (ce qui veut tout simplement dire : en dehors de la norme) sont étudiées depuis des années.
L'au-delà, le médium, le voyant, le rebouteux a fasciné des générations de chercheurs. Alors qu’aujourd’hui, ces recherches reviennent sur le devant de la scène, comme le montrent les expérimentations de Julie Beischel, Emily Kelly ou encore Gary Schwartz, le phénomène de «médiumnité » reste une énigme alors qu’il est parfaitement accepté de croire en un « Dieu », voire plusieurs et les miracles de Jésus comme acquis, il apparait complètement loufoque de croire au paranormal. A l’image de la devise de l'IMI (L'Institut Métapsychique International) qui est : "Le paranormal nous n'y croyons pas, nous l'étudions" (« para » désignant ce qui est à côté de la norme) et qui m’aideront bien dans mes recherches, je vais tacher de rester libre de tout parti pris religieux ou philosophique pour lutter tant contre les dérives de la crédulité qu'aux excès du scepticisme.
Paranormal ou pas ?
Un fantôme est une apparition ou une vision, comme l'on voudra, interprétée comme la manifestation de l'esprit d'un mort, qui serait resté prisonnier sur Terre ou reviendrait de l'Au-delà. Pour certains, il serait « de retour » pour se venger, pour d’autres, il serait pacifique et viendrait soit donner des informations (sur sa mort en général), soit aider ou plus simplement rendre visite à ses proches en errant éternellement sur terre. On les appelle aussi des spectres, revenants, esprits, ectoplasmes ou poltergeists en Allemagne.
De quoi faire froid dans le dos ou bien se tordre de rire direz-vous d’autant que selon les régions du monde, le « fantôme » n’est pas vu ou perçu de la même façon car toutes les cultures sont peuplées de telles créatures surnaturelles, qui servent de matière à de très nombreuses fables et légendes.
Les Européens ainsi que la plupart des caucasiens ont généralement une vision, immatérielle du fantôme et le rôle de l’église a été fondamental dans la croyance d’une entité venues d’ailleurs, jusqu’à ce que la présence des morts devienne insupportable et l'invention du purgatoire avait été un des moyens de les discipliner. Elle permettait ainsi d'assigner un lieu fixe à ces âmes errantes.
Ce sont les Grecs qui les premiers ont commencé à se poser des questions à ce sujet.
Au 17ème siècle, Francis Bacon, l’instigateur de la méthode inductive en science, eut le premier l’idée d’utiliser cartes et dés pour l’étude scientifique des phénomènes parapsychologiques. Au 18ème siècle, Messmer et Puységur introduisirent le "somnambulisme magnétique" (méthode thérapeutique fondée sur ce que nous nommons aujourd’hui l’hypnose).
Le plus célèbre « Spirit » français est Allan Kardec demeure perpétuellement fleurie au cimetière du Père-Lachaise et Victor Hugo, Alexandre Dumas, George Sand, Victorien Sardou, Théophile Gautier et Sir Arthur Conan Doyle (pour les plus célèbres) vont s’engager en faveur du spiritisme.
Les sœursLeah (ou Fox) : Durant la nuit du 31 mars 1848, dans une petite ferme réputée hantée, à Hydesville, près de la ville de Rochester dans l'État de New York, Margaret et Kate, filles du pasteur David Fox, établissent un contact par conversations par coups frappés avec un supposé « esprit » nommé Mr. Splitfoot (M. Pied fourchu). Mrs. Fox participe à son tour au jeu de ses filles. Elle pose alors diverses questions à Mr. Splitfoot sur l'âge de ses filles. L'entité donne une mauvaise réponse : sept coups sont frappés au lieu de six. Mrs. Fox repose la question et ajoute « Combien de morts ? » Six coups, puis, après une pause, un coup plus puissant. L'esprit a tenu compte d'un enfant mort à trois ans. Les âges donnés sont donc justes. L'entité déclare ensuite se nommer Charles B. Rosma, colporteur assassiné dans cette maison et dont le cadavre avait été enterré dans la cave d'où proviennent les coups. On fouille le sol de la cave à une profondeur d'un mètre cinquante. Mr. Fox et ses voisins découvrent du charbon de bois, de la chaux vive, des cheveux et, après expertise, des ossements humains. Ce n'est qu'en 1904 que l'on découvrit d'autres ossements humains sous le mur de la cave, avec à proximité une boîte de colporteur en fer blanc.
Troublant !
Joseph Banks Rhine, le fondateur de la parapsychologie, est l'un des premiers scientifiques à avoir utilisé des méthodes statistiques pour étudier les perceptions extra-sensorielles avec un jeu de 25 cartes (« Zeiner » comportant 5×5 symboles formés d’un nombre de lignes croissant : cercle, carré, croix, vagues, étoile à cinq branches) qui vise essentiellement à déterminer le taux de clairvoyance d'un sujet. Le but était de tirer les 25 cartes l'une après l'autre, sans les montrer et de deviner le symbole inscrit sur chacune d'elles. Avec ces cartes, il a présenté des résultats statistiquement significatifs. C'est-à-dire improbable que le résultat soit obtenu par un simple hasard qui aurait donné un taux de réussite entre 20 % à 25 % seulement.
Deux tricheurs connus travaillant à ses cotés ont été découverts, ce sont James D. MacFarland et Walter Levy.
Ses recherches sont pratiquement aussi célèbres que leurs critiques et ce même si son intégrité personnelle, sa bonne foi et sa compétence en statistique sont rarement mises en doute voir même approuvée par certains scientifiques.
Cela pourrait être expliqué par le fait que l’homme a mis longtemps dans son histoire à comprendre « la mort », cet arrêt irréversible des fonctions vitales. Pourquoi un corps qui a fait et vécu tant de choses, traversé tant de plaines se retrouve tout à coup inanimé, inerte.
Mais qu'est-ce que le paranormal ?
Par définition, Il ne se comprend que si on l’oppose au normal, c’est-à-dire à l’ensemble des phénomènes dans lesquels l’intelligence humaine démêle des relations constantes de cause à effet, extérieures à l’homme, indépendantes de sa volonté, et dont la connaissance lui permet d’agir sur la nature.
Daniel Dunglas Home(se prononce « Houme ») (20 mars 1833- 21 juin 1886) est un médium et voyant écossais, devenu célèbre au cours duXIXe siècle grâce à de nombreuses exhibitions de ses prétendus dons de lévitation et de médiumnité. Il était aussi prétendument capable de produire à volonté des claquements et des cognements dans les maisons.
Différentes personnes, dont des scientifiques, ont jugé que Home était un authentique médium, alors que d'autres l'ont qualifié de fraudeur comme d’habitude.
Albert Einstein qui s’intéressait à ces phénomènes, il écrira au parapsychologue Ehrenwald et dira :
D'une façon générale, il va m’être difficile de relater la parapsychologie, la voyance, l’astrologie, la numérologie, dans tout ce qu’elles comprennent avec tous leurs acteurs, leurs pratiquants, qu’ils soient professionnels ou amateurs. C'est pourquoi j'en ai fait un livre "Les portes de l'esprit"
Afin d'apporter une réponse plus cohérente aux incrédules de ces phénomènes paranormaux, nous pouvons alors facilement penser que l’homme s’est doté d’un imaginaire pour survivre à la disparition définitive de son compagnon. Ce sont développé presque aussitôt le chamanisme, marabout devenu bien plus tard le spiritisme, (une doctrine fondée sur l'existence, les manifestations et les enseignements des esprits,). Arrivera ensuite la parapsychologie, (l'étude pluridisciplinaire au moyen de la méthode expérimentale de phénomènes qui mettraient en jeu le psychisme et son interaction avec l'environnement) ainsi que le paranormal (pour qualifier un ensemble de phénomènes dont les causes ou mécanismes ne sont pas explicables par des lois scientifiques établies) laissant le champ libre à de nouvelles recherches empiriques, à des interprétations, à des suppositions et tous les dérivés relatifs aux arts divinatoires que je ne manquerai pas d’essayé d’expliquer.
…Je dois confesser que je n’ai pas eu dans ma propre existence d’expériences tendant à des relations interpersonnelles d’origine non sensorielles. Si j’ajoute que le public a tendance à attribuer à mes dires plus de poids qu’il n’est justifié étant donné mon ignorance en tant de choses, je me sens d’autant plus le devoir d’aborder ces domaines avec une prudence et une réserve extrêmes…. Je ne peux juger qu’en tant que profane et ne peux dire si j’aboutis à une conclusion affirmative ou négative. De toute façon, il m’apparaît que du point de vue d’un physicien, nous n’avons pas le droit d’établir à priori la possibilité de la télépathie. Pour cela les bases de notre science sont trop incertaines et incomplètes. Mon impression en ce qui concerne les expériences avec les cartes destinées à un traitement numérique est le suivant : d’une part je n’ai aucune objection à faire quant à la sûreté de la méthode… Je ne peux taire le fait que certaines des expériences que vous mentionnez fassent naître chez vos lecteurs le doute profond qu’au lieu de télépathie, des influences sensorielles inconscientes aient été mises en jeu. On ne devrait pas aller de par le monde avec des œillères. Vous pouvez montrer cette lettre "en privé" à d’autres personnes.
Rosemary Brown : La pianiste médium :(Vu surTf1 et intitulée « les 30 histoires les plus mystérieuses »).
J’accorde habituellement peu de crédit à cette émission qui fait dans le sensationnalisme non objectif mais le cas de Rosemary Brown, née le 27 juillet 1916 à Stockwell, en Angleterre, dans une famille de classe moyenne est particulier. Rosemary assistera dès son plus jeune âge à d'étranges apparitions orchestrées par ses grands-parents maternels qui étaient devenus des spirites convaincus.
Florence Eliza Cook : A été la première Britannique à réaliser une « matérialisation complète » en faisant « apparaître »l'esprit qui se faisait appeler « Katie King ». D'abord seulement le visage puis, au printemps 1873, l'intégralité de l'esprit. Jeune et jolie, elle devint très vite une star dans le monde du spiritualisme. Ses séances, véritables spectacles, attiraient un immense public mais elle n’a jamais eu la reconnaissance d’une « vraie » médium et fut même accablée de trouble de la personnalité multiple lorsque en 1880, lors d'une séance (obligatoire pour raison financière et couple chancelant), elle fut démasquée. Des spectateurs révélèrent qu'elle jouait elle-même le rôle de l'esprit matérialisé. Ce triste passage n’enlève rien aux pouvoirs qu’elle possédait surement.
L'éclairage d'années d'enquêtes
Petit tour d'horizon

William Scheller, dira à propos de Rosemary B« J'étais intrigué. On peut réellement se demander ce qui c'est passé. Je crois qu'il ne s'agit pas de supercherie. La musique est trop difficile à écrire. Le cas de Rosemary Brown m'a confirmé dans l'idée d'une inspiration qui est au-dessus de toutes les techniques. Elle a porté témoignage. Ça veut bien dire qu'il y a quelque chose ailleurs. Moi, je veux bien qu'on me donne toutes les explications cartésiennes possibles, je veux bien qu'on me parle de tout ce que l'on veut, mais personnellement je n'ai pas de réponse. »
Jean Blum(Mystère et message, édition du Rocher) etJimmy Guieu, auteur de science fiction mais également conférencier et homme de radio, a écrit de nombreux livres traitant du sujet et fait un documentaire qui manque à mon sens d’objectivité car il ne parle que de sa vision des choses ou de celle des personnes ayant vécu ce phénomène comme Rue Lafayette à Marseille, Jean-Claude Pantel qui vivra un phénomène de redondance d’entrée et de sortie d’immeuble. Il aurait vécu selon les explications scientifiques aujourd’hui reconnue la « théorie des cordes »Tous les scientifiques s’accordent à parler de dimensions supplémentaires. Ainsi, à l’église des réformés en haut de la cannebière, il y aurait une zone de 500 mètres où se passent de nombreux phénomènes étranges. L'existence ou la formation physique de tels « objets » dans ce quartier sont restées non vérifiées mais le contraire n’a pas été prouvé non plus.
Un fantôme ou une entité n'est pas forcément une manifestation négative.
Le fantôme de Carisa et Justin (documentaire Planète choc)
A Hawaï, un fantôme semble veiller sur une petite fille de 5 ans depuis qu’elle a 4 mois. Elle ne cessait de regarder derrière l’épaule gauche de sa mère et sur toutes les photos du bébé, l’on constate une sorte de ruban blanc qui flotte à coté d’elle. Cette histoire est similaire au film 6ème sens avec Cole qui voit des fantômes et sa mère qui ne voit rien
Le petit Justin Queen vit exactement la même chose mais en grandissant, ces images fantomatiques prenaient une forme plus humaine. Une jeune fille lui est apparue plus tard. Un médium « Van prag » est venu dans cette famille et a rencontré Justin pour la première fois. Il a questionné le garçon, a visité la maison et conclu que tout est réel, Il a capté deux jeunes filles et un homme qui tenait leurs mains. Un dessinateur de la police fera le portrait-robot de cet homme et de ces enfants. Le garçon reconnaitra formellement les apparitions sur les dessins.

La maison hantée des Resh(Emission Mystère TF1)
Joan Resch, mère adoptive de Tina rencontre de nombreux problèmes comportementaux avec cette petite fille, à ses 8 ans elle fait de nombreuses crises de nerfs, le médecin la mettra sous traitement et son comportement scolaire était si déplorable qu’elle quittera l’école pour un enseignement privé. En Mars 1984, des phénomènes étranges vont se produire au domicile de Resch, les aiguilles de l’horloge vont tourner toute seule, les lumières s’allument, la télévision, le broyeur de l’évier…La maison s’affole pendant des heures. L’électricien Bruce Claget est appelé, il vérifie tout, il ne trouve rien d’anormale mais dès qu’il passe la porte, les phénomènes recommencent. Tina sera accusée de faire des farces alors tous les interrupteurs seront scotchés mais le phénomène persiste. L’électricien est effrayé puis c’est la famille qui va craquer, des verres se brisent, les chaises tombent mais ils constateront que lorsque Tina n’était pas dans la pièce, les phénomènes s’arrêtent.
Le ouija est malheureusement trop souvent considéré comme un jouet. ( Ce qu'il était au départ).
Houdini ou le paranormal : (Skeptical Inquirer 2006– la revue du CSICOP, impossible démonstration).
L’histoire d’une étrange démonstration faite par le magicien Harry Houdini devant Arthur Conan Doyle, le père de Sherlock Holmes est incroyable. C’était au début des années 1920 et les faits sont racontés par Bernard Ernst, l’avocat de Harry Houdini. Ce tour de magie a été réalisé avec les accessoires suivants : une ardoise de 46 cm sur 38 cm, des fils, des petites boules de liège de 2 cm de diamètre, une cuillère et un pot d’encre blanche.
À la demande d’Houdini, Arthur Conan Doyle suspend l’ardoise au plafond, au milieu d’une pièce, à l’aide de deux fils fournis. Il choisit ensuite une des boules de liège et la plonge dans l’encre blanche. Puis, on lui demande de sortir et d’écrire les mots de son choix sur un morceau de papier. Il marche trois pâtés de maisons et s’exécute. Quand il revient dans la pièce, Houdini le prie de prendre la boule de liège avec la cuillère et de la placer sur l’ardoise. À sa plus grande surprise, la boule se met à bouger d’elle-même et trace les mots «Mene, Mene, Tekel, Upharsin», une citation biblique. Arthur Conan Doyle reste bouche bée : il s’agissait bien de l’expression qu’il avait lui-même choisie et notée sur son papier.Houdini jure qu’il s’agit bien d’un truc mais, devant un phénomène qu’il est parfaitement incapable d’expliquer, Conan Doyle ne le croit pas et conclut que le magicien possède des pouvoirs paranormaux. En résumé, pendant que Conan Doyle est sorti de la pièce pour écrire les mots à deviner, Houdini remplace la boule de liège par une autre dont le centre est en fer et, alors que l’écrivain s’affaire à la placer sur l’ardoise, le magicien consulte les mots écrits sur le papier (voir les détails dans les commentaires). Ensuite, Houdini transmet les mots de façon codée à un assistant caché qui s’empresse de les reproduire sur l’ardoise.
Toujours en marge et en prévision des réactions des incrédules fondamentalistes (ceux qui, au lieu de douter face à un phénomène apparemment paranormal, ont la certitude qu’il s’agit d’une duperie), cette dernière expérience d’Houdini tant bien à démontrer les différences majeures entre la magie avérée et les phénomènes paranormaux.
Le YouTube hanté
Internet en tant que dispositif d’évocation de fantôme
Extrait de mes enquêtes et Carnets de Terrain, 2018, Renaud Evrard, Maître de Conférences en Psychologie.
Les fantômes ont-ils migré sur Internet? La multiplication des groupes de « chasseurs de fantômes » diffusant leurs exploits sur les réseaux sociaux donne lieu à un renouveau du genre de la rencontre paranormale.
On y aperçoit de nouvelles pratiques et des métamorphoses techno-symboliques dont les formes appellent une adaptation de la méthodologie anthropologique.
En effet, le web est un terrain immense.
Ce monde virtuel peut paraître infini à son explorateur.
Quelles nouvelles expériences sont rendues possibles par ces dispositifs?
Depuis quelques années, les contenus diffusés sur Internet façonnent la culture au même titre que les autres médias. Dans le cadre de cet article, le premier auteur a été invité à pénétrer dans cet univers par la sollicitation directe d’une étudiante en licence de psychologie qui, à titre personnel, se questionnait sur la réalité du paranormal.
Cet intérêt était nourri par une série de vidéos ayant obtenu une certaine popularité sur la plateforme YouTube, et en qui sera le fil rouge..
Questionnée sur son adhésion à ces histoires de fantômes, elle affirma au premier auteur qu’elle plaçait la sincérité du réalisateur de ces vidéos au-dessus des critiques qu’on pouvait lui faire.

Par coïncidence, quelques semaines plus tard, ce même Youtubeur s’est fendu d’une vidéo où il reconnaissait avoir truqué l’une de ses œuvres et tentait de justifier son action. Ces aveux entraînèrent un certain remous dans la sphère du « web paranormal », composée de plusieurs dizaines de milliers de personnes.
Comment se construit la relation de confiance entre les « chasseurs de fantômes » sur YouTube et leurs spectateurs, et quel est alors le statut de la preuve?



Cet événement social interroge à la manière d’autres événements, telles les funérailles dans le jeu vidéo en ligne World of Warcraft, dont la portée « virtuelle » ne les rend néanmoins pas moins dénuées d’enseignements concrets.
Les observations spontanées de fantômes font partie de l’histoire culturelle ainsi que de l’histoire des sciences (Bensaude-Vincent & Blondel, 2002). Elles sont pourtant encore et toujours des objets d’études scientifiques.
En effet, la prévalence de ces expériences reste importante: 14 % des Français de 25 à 34 ans affirment avoir déjà vu un fantôme.
Ces chiffres augmentent encore dans les cas de deuil et en particulier lors de la perte d’un conjoint. Des psychologues examinent, avec des protocoles originaux en laboratoire ou sur le terrain, ce qui peut pousser un individu à ressentir la présence d’êtres invisibles. Ces recherches ont particulièrement montré l’importance des suggestions (« cette maison est hantée! ») pour expliquer les perceptions et sensations inhabituelles chez les sujets.
L'arrivée des groupes
Un phénomène sociologique est récemment venu supplanter la fiction: la création de groupes locaux de « chasseurs de fantômes », dont certains préfèrent se parer de termes associés à l’enquête ou l’investigation du paranormal, tel le groupe « Recherches, investigations, paranormal ».
Parfois structurés sur le mode associatif, ils constituent principalement des groupes de recherche et d’enquête amateurs ayant la prétention d’étudier « scientifiquement » le paranormal.
Sharon Hill, une chercheuse qui s’est intéressée à ces groupes dans un contexte américain, a montré que ceux-ci avaient tendance à être déconnectés de la communauté scientifique. S’ils utilisent le mot « science » pour se donner une apparence de légitimité, leurs équipes ne comptent généralement aucun membre doté d’une formation scientifique, et leurs méthodologies ne correspondent pas aux standards appliqués dans le monde académique.
Par exemple, ils ne publient pas d’articles scientifiques et préfèrent faire des rapports de leurs « recherches » sur le web.
Dans une tentative avortée pour fédérer ces groupes, l’Union Française en Recherches Paranormales en a recensé environ 300 en France métropolitaine.
Ils présentent des niveaux de structuration extrêmement variables, mais sont généralement animés par des adolescents et des jeunes adultes.
Les quelques études sociologiques qui sont consacrées à l’étranger à de tels groupes mettent en évidence la grande importance des médias visuels (télévision et internet), tant à leur point d’origine que dans leur mode de fonctionnement (...)
Le spectacle avant tout
Si ces groupes se donnent les atours de la science, leur activité semble tenir davantage du voyage légendaire que de l’authentique recherche scientifique: il s’agirait avant tout d’aller « se faire peur » dans un lieu supposé hanté. Par extension, les spectateurs qui regardent une vidéo de chasseurs de fantômes sur Internet le font de manière à pratiquer le voyage légendaire par proxy, dans la sécurité de leur maison, de l’autre côté de leur écran. Il s’agit donc d’une forme d’ostentation virtualisée. Dans ce contexte théorique, la chasse aux fantômes peut être envisagée dans le prolongement des pratiques spirites du XIXe et du début du XXe siècles: la classe bourgeoise allait aussi à l’époque « se faire peur » en assistant à une séance.
Celle-ci était une forme de divertissement qui se combinait avec les nouvelles formes de spectacle médiatisées par les technologies. Alors que les pratiques spiritualistes ont décliné dans la seconde moitié du XXe siècle, il semblerait qu’elles fassent aujourd’hui leur retour via la chasse aux fantômes. Certains groupes se revendiquent néanmoins d’une approche empirico-déductive qui serait située en dehors de la communauté scientifique stricto sensu. Sur le plan méthodologique, ils conçoivent le dépôt d’une vidéo sur YouTube comme venant enrichir un corpus de preuves. Cette pratique du ghost hunting s’inscrit dans une tradition scientifique relativement marginale, une sorte de subdivision de la parapsychologie scientifique. On pourrait voir dans le YouTube hanté des réappropriations de cette tradition par des individus situés en dehors du monde scientifique. Il n’en reste pas moins que le public pourrait avoir du mal à opérer ici certaines distinctions, et notamment le problème controversé de la démarcation entre science et pseudoscience, d’autant plus que ces chasseurs de fantôme modernes s’emploient à noyer les frontières entre réalité et fiction, scepticisme et crédulité. Les effets de l’ordre du spectacle sont alors mis au service d’une tentative de persuader de la réalité des phénomènes paranormaux, objectif latent de nombre de ces divertissements. Nous allons prendre un exemple récent de ce jeu de dupes, sans méconnaître pour autant que, derrière les artifices de ces productions, des spectateurs en chair et en os peuvent ressentir, au plus profond d’eux-mêmes, l’inquiétante étrangeté qui leur est ainsi proposée.(...)
Renaud Evrard, Maître de Conférences en Psychologie, poursuit en disant que YouTube a également permis le récent développement d’une communauté antagoniste à celle des chasseurs de fantômes, constituée par des personnes se revendiquant du scepticisme scientifique et de la zététique (Broch, 2001).
Dans un registre qui se veut généralement pédagogique, mais parfois aussi polémique, ils tentent de faire la promotion de l’esprit critique en oubliant souvent d'avoir de l'esprit tout court.
Le succès de la chaîne « Chasseur de fantômes » avait naturellement attiré les critiques. Mais aucune preuve de supercherie n’avait encore été démontrée.
Il s’est même trouvé un membre de cette communauté antagoniste pour cautionner l’authenticité de ces vidéos.
En effet, M. Sam (alias Samuel Buisseret) a initié la chaîne « FAKE ? » par un premier numéro publié le 8 juin 2015 consacré à l’analyse d’une vidéo de « Chasseur de fantômes ».
Il suspectait un montage du type superposition d’images pour expliquer le déplacement inattendu d’un objet sans personne à proximité, filmé par une caméra infrarouge. Guss DX a accepté de lui fournir l’ensemble des « rushs » et M. Sam a affirmé n’avoir décelé aucun trucage permettant d’expliquer le phénomène, simplement un problème technique.
Il s’agissait en réalité d’un mensonge. Ce « sceptique » en herbe a en effet fini par avouer être devenu, un peu malgré lui, le complice de Guss DX.
Il se justifiait par le fait qu’il était lui-même dans une situation affective particulière après le décès d’un ami et qu’il avait été embarrassé par la situation personnelle de Guss DX. Ce dernier lui avait effectivement expliqué que s’il perdait la source de revenus associée à sa chaîne, il ne pourrait plus subvenir aux besoins de son foyer, et donc aux soins de son épouse gravement malade et à la prise en charge de son enfant handicapé.(...)
Si le vernis scientifique aide à créer cette « hésitation » du fantastique qui attise la curiosité, il y a ensuite d’autres registres convoqués.
La narration déployée par Guss DX fait écho à des quêtes personnelles dont la méthode scientifique n’est pas l’unique repère, et qui sauront dépasser l’affront de cette tromperie. La conclusion de l’étudiante est que cette leçon ne doit pas donner lieu à une généralisation abusive. (...)
En conclusion
La tromperie originelle n’est-elle pas celle d’oublier qu’Internet est un dispositif de dévoilement qui ne retire jamais véritablement toutes les couches du voile? Ce dispositif est, dès lors, tout à fait adéquat pour la circulation des fantômes et autres représentations de l’invisible. On remarquera que la même analyse des supercheries aurait pu être produite à partir des nombreux cas de photos et vidéos d’ovnis qui animent régulièrement la toile, objets mystérieux dont le comportement a été décrit, tant dans la fiction qu’en ufologie, comme à la fois ostentatoire et élusif. Et si la figure du fantôme ne pouvait être totalement séparée de celle du Trickster, spécialiste de la duperie? Ne trouve-t-on pas déjà dans la « Mostellaria » de Plaute le récit d’une maison faussement hantée?
Et si, plutôt que de se demander qui y croit et comment ou encore tout simplement se demander s’ils existent, on cherchait à savoir ce qui se passe? C’est le pari lancé par le numéro 69 de la revue d’anthropologie Terrain: les divers contributeurs du numéro se sont penchés sur les modalités des rencontres avec les fantômes, dans diverses sociétés et à diverses époques...
Les fantômes, par définition, semblent à même de rendre visible la présence dans le présent d’un passé qui ne passe pas. Qu’est-ce qu’un fantôme, en effet, sinon une « anachronie radicale », « la disjointure dans la présence même du présent »? De fait, les fantômes ont été envisagés par une certaine littérature anthropologique, principalement anglo-saxonne, comme les indices d’une mémoire latente « d’événements critiques » , « de moments où une dislocation radicale interrompt la lisse transmission de la mémoire collective aux générations futures ». Certaines époques se caractérisent en outre par une remise en cause profonde et radicale des conditions dans lesquelles une apparition peut être reconnue comme le retour d’un mort: ce fut le cas en Angleterre et aux États-Unis au tournant du XXe siècle, quand des sociétés savantes comme la Société de Recherche Psychique tentèrent de mettre au point des machines et des protocoles expérimentaux permettant de faire se manifester les morts dans des conditions satisfaisant à l’objectivité scientifique. (...)
Sur le même sujet : Les lieux hantés

Les supercheries du paranormal
Découvrir l’étrange, le fantastique et l’inimaginable ne me met pas en positon d’accepter tout et n’importe quoi. De nombreuses personnes ont essayées de se rendre célèbre par des plus ou moins beaux montages et trucages. Surtout de nos jours, il faut être prudent avec les différentes vidéos du net, les "pseudo-parapsychologues", c’est-à-dire certains utilisateurs de la métapsychique à des fins mercantiles ou à des fins de tromperie pure, ce qui donne malheureusement encore plus de travail « aux vrais ».
Les supercheries les plus célèbres sont :
La Dame Blanche de l’Hérault (ou d’ailleurs)
Quatre jeunes gens (deux garçons et deux filles âgés de 17 à 25 ans) originaires de Montpellier, passèrent cette soirée du 20 mai 1981 à Palavas les Flots avant de rentrer vers Montpellier. Il est 0h30, la soirée a été calme, aucun n’ayant abusé d’alcool ou de cannabis. Eric est au volant, Laurent sur la place du passager fume une cigarette le bras pendant le long de la carrosserie à travers la fenêtre ouverte. A l’arrière, les filles sommeillent doucement. En arrivant près du pont des Quatre-Canaux, le conducteur aperçoit une femme d’une cinquantaine d’année entièrement vêtue de blanc et faisant de l’auto-stop. (...)
Le Hollandais volant : Les marins de toutes les nations croient à l'existence d'un bâtiment hollandais dont l'équipage est condamné par la justice divine, pour crime de pirateries et de cruautés abominables, à errer sur les mers jusqu'à la fin des siècles. On considère sa rencontre comme un funeste présage. Il pourrait s'agir des exploits d'un capitaine au long cours hollandais du XVIIe siècle, lors d'une expédition, il disparut avec son bâtiment sans laisser de traces et fut maudit. Le jeune duc d'York, futur roi d'Angleterre sous le nom de George V, a servi dans la marine britannique jusqu'en 1891. Il nota dans son carnet de route : « Au milieu d'une lumière rouge, on distingua nettement les mâts, les vergues et les voiles d'un brick à environ deux cents yards[ ]par bâbord avant. Le veilleur d'étrave signala le navire très proche et l'officier de quart le vit aussi, clairement, de la passerelle…. La nuit était claire, la mer calme. Treize personnes au total ne pouvaient nier l'avoir vu. Faits ou légende, dans le doute, sans parler de supercherie pure, je classe cet épisode dans « Les faits non prouvés ».
Les fées de Cottingley : une célèbre série de cinq photographies prises au début du XXe siècle par Elsie Wright et Frances Griffiths. Elles montrent les deux filles en compagnie de fées et d’autres créatures du petit peuple. Elles seront démasquées que dans les années 80. C’était les premiers trucages photographiques, malin car à l’époque, cela a fait son petit effet.
Amityville : (26 mai 2006, TF1) Tout le monde connait le livre où le film mais savez vous que ce sont desévénements survenus entre 1973 et 1976 et ayant pour théâtre une demeure située au 112 Océan Avenue, dans la petite ville côtière d'Amityville, sur Long Island. Jeudi 14 novembre 1974, Ronald Junior, fils aîné de la famille Ronald DeFeo, y assassina au fusil ses parents et ses frères et sœurs pendant leur sommeil. Le problème étant que personne n’ai rien entendu alors qu’il a procédé en pleine nuit avec un« Marling » qui fait du bruit. (documentaire planet no limit). Il niera plus tard les faits, le pasteur l’ayant accusé de possession du diable.

Le « fakir » De Sarak : D’origine italienne, le Docteur Comte Albert de Sarak, qui, en fait, n’était ni docteur, ni comte, ni même Sarak, fut une figure des plus ébouriffantes de pseudo-psychisme. Ce charlatan audacieux fit d’innombrables victimes non seulement dans les milieux psychiques, mais aussi dans le monde des Sciences, des Lettres et des Arts ? Par exemple, il prenait une poignée de foin et une cuvette remplie d’eau étaient données à examiner. Rien de suspect n’apparaissait. La cuvette étant tenue par un spectateur, l’eau était longuement magnétisée par le yogi. Ensuite, le fakir s’emparait du foin et le projetait dans la cuvette. Dès son contact avec le liquide, il s’enflammait. L’inflammation du foin se produisait très simplement au moyen d’un fragment de potassium avec un dégagement d’hydrogène qui s’enflamme spontanément, la réaction du métal sur l’eau. Le faux mage releva la tête et poussa même l’impudence jusqu’à assigner plusieurs publications qui avaient dévoilé ses tours, mais il se montra assez avisé pour ne pas se présenter devant le tribunal.
Eusapia Palladino : Cette dernière arrivait à libérer une main ou une jambe, ou bien parvenait à déplacer des objets légers en les prenant au lasso avec un de ses cheveux qui réclame un rituel précis que seules des personnes expressément désignées sont habilitées à pratiquer. [Aux États-Unis ou en France, sa popularité alla en s'estompant en même temps qu'elle fut qualifiée de tricheuse.

Le crâne de cristal est une représentation de crâne humain en cristal de roche. Ce type d’objet était très prisé des amateurs d'antiquités mésoaméricaines précolombiennes. Les exemplaires les plus prestigieux étaient le « crâne de Paris » (aujourd'hui au Musée du quai Branly et Londres). Dès le début du XXe siècle, ces objets ont attiré les amateurs d'ésotérisme qui leur prêtaient une origine surnaturelle, ainsi que des pouvoirs de guérison physique et spirituelle. Que nenni, les pièces des collections publiques ont fait l’objet d’expertises dont les résultats indiquent qu’il s’agirait de créations tardives et celui de Paris n'est plus exposé qu'à titre exceptionnel, comme en 2008 à l'occasion de la sortie du film Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal.
Le projet Alpha est le nom d’un célèbre canular qui eut lieu dans le Laboratoire de recherche parapsychique Mc Donnell, orchestré par l'illusionniste sceptique James Randi.
Les chirurgiens à mains nues
Une vague impressionnante d’articles de presse, d’émissions de radio et télé, de publication de livres, tendant à accréditer ces pratiques désastreuses de chirurgiens prétendument capables d’opérer sans instruments, a défrayé la chronique pendant longtemps, jusque dans les années 90, où la supercherie continuait de circuler, émanant essentiellement des Philippines.
Vampire, vous avez dit vampire ?
Le vampire est une créature légendaire. Un mort-vivant qui, suivant différents folklores et selon la superstition populaire, se nourrit du sang des vivants afin d'en tirer sa force vitale. C'est en Serbie, vers 1725, que le mot « vampire » fait son apparition suite à un cas supposé, celui d'Arnold Paole. Mort en 1727 en tombant d’une charrette de foin, Il serait revenu après sa mort sous la forme d’un vampire et aurait bu le sang de près de la moitié de la population. Ces « vagues de vampirisme » étaient dues aux épidémies courantes à cette époque. Le livre de Bram Stoker paru en 1897, Dracula, qui reste la quintessence du genre, établissant une image du vampire toujours populaire de nos jours vient de Vlad III Ţepeş (« l'Empaleur »), dit Drăculea (en roumain « fils du diable » ou « fils du dragon »), (mort en 1476 à Bucarest), un conte cruel et sanguinaire. Ce personnage est à l'origine des nombreuses histoires entourant les vampires, les morts vivants et le mythe du comte Dracula.
Le YouTube hanté Internet en tant que dispositif d’évocation de fantômes
Les fantômes ont-ils migré sur Internet? La multiplication des groupes de « chasseurs de fantômes » diffusant leurs exploits sur les réseaux sociaux donne lieu à un renouveau du genre de la rencontre paranormale.
On y aperçoit de nouvelles pratiques et des métamorphoses techno-symboliques dont les formes appellent une adaptation de la méthodologie anthropologique.
En effet, le web est un terrain immense.
Ce monde virtuel peut paraître infini à son explorateur.
Un phénomène sociologique est récemment venu supplanter la fiction: la création de groupes locaux de « chasseurs de fantômes », dont certains préfèrent se parer de termes associés à l’enquête ou l’investigation du paranormal, tel le groupe « Recherches, investigations, paranormal ».
Parfois structurés sur le mode associatif, ils constituent principalement des groupes de recherche et d’enquête amateurs ayant la prétention d’étudier « scientifiquement » le paranormal

Foutaise tout ça ?
Au-delà du grain à moudre que je viens de donner ici aux incrédules, je voudrais mettre en garde sur la défiance exacerbée, les cartésiens absolus. Les sceptiques fondamentalistes sont souvent de personnes qui sont sincèrement persuadées que le psi ne peut pas exister, ils sont honnêtes, ils croient vraiment à ce qu’ils disent mais la question à se poser c’est de savoir si, finalement, ça vaut le coup d’avoir de tels interlocuteurs. Que peut-on faire d’intéressant avec une personne qui se contente de croiser les bras en vous mettant au défi de prouver ceci ou cela ?
Si un jour cette personne finit par être convaincue par une nouvelle Eusapia Palladino par exemple, qu’est-ce ça va changer à la situation de lui expliquer que la parapsychologie scientifique avance méthodiquement et avec peu de moyens, faisant face à beaucoup d'adversité et d'incompréhension. Chaque affirmation est en effet attachée à des études référencées qui sont soumis à un processus
de validation par les pairs, ce qui en améliore la qualité mais dans le même temps, rend les travaux scientifiques conservateurs par nature. S’il faut ne croire en rien et douter de tout, pourquoi ne pas se demander si on réellement déjà mis les pieds sur la Lune ?
Si la plupart des choses contenues ici, en tout cas pour celles dites véritables, ne recueillent aucune preuve irréfutable, nous n’avons pas plus la preuve du contraire car les scientifiques peuvent être tout aussi naïfs que d’autres spectateurs, plus même, puisqu’habituellement, ils travaillent avec du matériel qui ne triche pas. Quand ils sont confrontés à une personne aux «pouvoirs» incroyables, ils n’ont parfois pas le réflexe de prendre en compte la possibilité d’une tricherie. Ce n’est pas parce que, par exemple, un physicien est bon dans sa discipline, qu’il saura gérer ce nouveau phénomène qu’est un être humain pensant, avec ses émotions et son caractère en exigeant des preuves, mais qui dans le même temps redoute parfois plus que tout d’en d’obtenir.
Je mets dos à dos les dubitatifs fondamentalistes et les moqueurs de tous poils. Ce ne sont pas des personnes utiles, ce sont des militants, comme on en trouve dans les religions ou les partis politiques.
Moi qui me suis entretenu (entre autre) avec Yolande Dechatelet qui est voyante et s’est prêtée pendant dix ans à des expériences avec Yves Lignon, Sophie Vitalli médium, Jean-Pierre Girard le plus grand parapsychologue de France ou Grégory Gutierez, coauteur du livre « Les aventuriers de l’esprit –une histoire de la parapsychologie » et bien d’autres, je peux vous assurer pour l’avoir vécu moi-même qu’il existe bel et bien autre chose.
Toutefois, je comprends parfaitement les réticences, les peurs et diverses craintes.
La peur de consulter un voyant peut-être une expérience complexe et chargée d'émotions. Pour beaucoup, c'est une incursion dans l'inconnu, une confrontation avec des vérités potentielles sur soi-même ou sur l'avenir qui peut être à la fois fascinante et terrifiante. Le désir de savoir ce que le destin réserve peut-être contrebalancer par l'appréhension de ce que l'on pourrait découvrir.
Au cœur de cette peur réside souvent la crainte de l'influence que ces révélations pourraient avoir sur notre vie. Certaines personnes redoutent de se voir confrontées à des prédictions ou des conseils qui pourraient bouleverser leur perception du monde ou leurs choix personnels. Il y a aussi la crainte de l'incertitude : que faire si les prédictions sont négatives ou si elles pointent vers des événements difficiles à affronter ?
De plus, il y a une dimension de vulnérabilité à ouvrir son esprit à des forces supposées capables de voir au-delà du voile de l'existence quotidienne. Cela peut remettre en question nos croyances fondamentales sur le contrôle que nous pensons avoir sur nos vies. La peur de consulter un voyant peut donc être une lutte intérieure entre le désir de savoir et la réticence à faire face à ce savoir.
Pourtant, malgré ces appréhensions, beaucoup se tournent vers les voyants dans l'espoir de trouver des réponses ou un réconfort. C'est souvent le signe d'un besoin profond de compréhension et de guidance, surtout dans les moments de doute ou de transition. La consultation d'un voyant peut ainsi devenir un acte de courage, un pas vers une meilleure connaissance de soi-même et des chemins possibles dans la vie.
Toutefois, je ne le dirais jamais assez, soyez vigilants, prudents.
il est important de se rappeler que le domaine de la voyance est vaste et que tous les voyants ne partagent pas les mêmes intentions ou compétences. Certains peuvent avoir une véritable volonté d’aider et de guider, tandis que d’autres peuvent profiter de la vulnérabilité des personnes pour des gains financiers. La prudence consiste alors à vérifier la réputation et l’expérience du voyant avant de le consulter. Les avis, recommandations ou témoignages de clients précédents peuvent fournir des indications précieuses.
Prudence est mère de sureté
Ensuite, il faut garder à l'esprit que la voyance repose souvent sur des interprétations subjectives. Les prédictions ou les conseils donnés ne doivent pas être pris comme des vérités absolues. Il est crucial de conserver son libre arbitre et de ne pas laisser une consultation influencer radicalement des décisions importantes de la vie. La prudence consiste ici à accueillir les informations avec discernement et à ne pas se laisser submerger par des émotions, qu’elles soient d’espoir ou de crainte.
Enfin, il est judicieux de définir ses attentes avant de consulter. Si l’on cherche des réponses précises ou une simple guidance, il est utile de se poser des questions sur ses propres motivations et sur l’impact que cette expérience pourrait avoir. La prudence réside également dans la gestion de ses propres attentes : la voyance ne remplace ni la réflexion personnelle ni les conseils d’experts dans des domaines spécifiques.
En somme, être prudent avant de consulter un voyant, c’est s’assurer d’être bien informé, de garder un esprit critique et de ne pas perdre de vue son propre pouvoir de décision. Cela permet d’aborder cette expérience de manière sereine et équilibrée, tout en évitant les écueils potentiels liés à une confiance excessive ou mal placée.
En fin de compte, la peur de consulter un voyant peut-être vue comme une exploration de nos propres limites et de nos convictions les plus profondes. C'est un voyage intérieur qui, malgré ses défis, offre la possibilité de découvrir de nouvelles perspectives et peut-être même de trouver la paix intérieure à travers la clarté tant recherchée.
Dossier supervisé par des professionnels et l'Institut Métapsychique Internationale de Paris

Lieux hantés
Faut-il y croire ?
Les lieux hantés sont les sujets favoris des cinéastes dont les séries de films des années 70 et 80 ont démontrés l'engouement du public. Mais qu'en est-il exactement ?
Est-ce de la pure fiction, une invention cinématographique destinée à apporter des sensations ou bien une réalité méconnue?
C'est ce que je vous propose de découvrir à travers mes enquêtes et interviews mais faisons un petit tour d'horizon de ce qui se fait de mieux dans les lieux pas comme les autres.
Les lieux hantés sont nombreux dans les films et la littérature
Le Triangle des Bermudes :
Triangle entre la Floride, Porto Rico et les Bermudes surnommée aussi le « Triangle du Diable », y couve une force mortelle qui est le lieu de mystérieuses disparitions de navires et d'avions depuis le XIXe siècle. On navigue, c’est le cas de le dire entre le pas complètement scientifiquement prouvé et le phénomène inexplicable. On déplore entre autre la disparition d’une escadrille de cinq chasseurs bombardiers le 5 décembre 1945 au large de la Floride, connu sous le nom de Vol 19. Le pilote signalera par radio que ses compas ne fonctionnent plus mais le signal radio ne cesse de faiblir, les avions disparaissent et les avions de secours ne trouveront rien pendant plusieurs jours de recherche.
(la suite dans "Les portes de l'esprit")
La forêt de Aokigahara :
Forêt très vaste du Japon au pied du Mont Fuji, est le lieu de la plupart des suicides se déroulant dans la préfecture de Yamanashi (370 en 2005, 376 en 2006, 342 en 2007). La légende dit que ceux qui se sont engagés dans cette mer végétale n’en sont jamais revenu. Aujourd’hui encore, beaucoup de randonneurs perdent leur chemin. Leurs squelettes, ou leurs corps à moitiés dévorés par « quelque chose », sont régulièrement retrouvés dans cette forêt profonde et obscure. Aokigahara est si dense que la lumière du soleil y pénètre très difficilement. Étant très similaire, le paysage crée, dans votre esprit, une distorsion du sens de l’orientation. De ce fait, les différentes directions qui s’offrent à vous se ressemblent toutes. En 1959, l’écrivain japonais Seicho Matsumoto a écrit une nouvelle à propos de cette "magnifique forêt abandonnée et sauvage", en affirmant qu’elle est l’endroit idéal pour mourir en secret et sans que l’on puisse retrouver votre corps.
Lalaurie House, Nouvelle Orléans :
Maison achetée en 1831 par une riche héritière (Marie Delphine Lalaurie 1775 - 1842), qui avait la réputation de maltraiter ses esclaves. En 1833 une jeune femme se serait jetée du toit (vraisemblablement une esclave qui cherchait à éviter une punition).
L’année suivante, un incendie se déclare et lorsque les secours arrivent, ils découvrent sept esclaves enchainés et affamés mais aussi des preuves de torture, sur une longue période. La maison depuis à été transformée en plusieurs appartements mais des cris, des hurlements, des coups de fouet seraient entendu provenant de l’intérieur de la maison. Nicolas Cage propriétaire de la maison affirme bien qu’il y a des manifestations étranges.
La ferme de Frontenay-Rohan-Rohan (Deux-Sèvres). Enquête faite le 24/11/1943 par deux gendarmes de la Brigade de Frontenay-Rohan.
Les gendarmes, se présentaient au domicile d’un villageois (Monsieur A.), à sa demande, car son épouse, sa petite-fille et lui-même avaient été témoins de faits étranges et inexplicables. La maison est composée d’un rez-de-chaussée et de deux étages. Le rez-de-chaussée est une grande pièce servant à la fois de pièce à vivre et de chambre à coucher. Le premier étage est une unique chambre avec son mobilier et le deuxième un grenier. Il n’y a qu’une seule issue pour pénétrer dans la maison : la porte d’entrée. Dès leur arrivée les gendarmes constatent que la pièce du rez-de-chaussée est « de fond en comble bouleversée ». « Des morceaux d’assiettes sont à terre près de la cuisinière. Des boîtes à épices, du linge et divers objets sont pêle-mêle sur le parquet. Le marbre d’une table de nuit est cassé en quatre morceaux.
Deux bandes de bois de quarante centimètres de long, cinq centimètres de large et trois millimètres d’épaisseurs, sont arrachés du bas du buffet. » Le locataire de la maison, un homme âgé et respectable, déclare que deux jours auparavant, le 22 novembre, vers 22 heures, sa femme et sa petite fille (âgée de 15 ans) sont venues le chercher sur son lieu de travail car tous les objets et les meubles changeaient de place tous seuls… A son arrivée il constata que la pièce, habituellement bien rangée, était un véritable capharnaüm. Il commença à rouspéter quand il vit le fourneau à charbon se déplaçait vers le centre de la cuisine où il fut renversé. Il entendit des«grattements » en provenance du buffet et trente minutes plus tard, l’une des portes de ce buffet se fendit en deux.
La suite dans Les portes de l'esprit
La chapelle du Chatelard :
Entre Jujurieux et Saint-Paul-de-Varax dans l’Ain, se trouve le village du Châtelard. Hanté par le fantôme de Lucie de Bréhéville, meurtrière de son père à l'époque des guerres entre le Bugey et la Suisse. On la voit, la nuit descendre du Châtelard jusqu'à la fontaine d'Oiza, toute proche, laver des vêtements ensanglantés. Ce phénomène persiste et aucune étude sérieuse n’a encore été menée sur la véracité ou non de ces apparitions.
Le cas du presbytère de Borley :
Situé dans l'Essex, près de la rivière Stour, le presbytère de Borley est un bâtiment assez récent puisqu'il a été construit en 1863 par le révérend Henry Bull. Toutefois, le site sur lequel il fut érigé date, lui, du moyen âge. Il exista là un prieuré que l'on suppose cistercien, ce dont on est certain en revanche, c'est qu'un trésor s'y trouve toujours (à défaut de fantômes, il y a donc de quoi faire...) Il faut noter à ce propos que, contre toute attente, lors de la dissolution des monastères, les biens ne furent pas confisqués mais soigneusement cachés par le prieur et ses moines.
Avant même de parler du presbytère, on signale déjà une hantise sur le site de ce dernier. L'histoire des lieux est extrêmement riche en drames, meurtres, empoisonnements, et autres "amusettes et joyeusetés"...Ainsi par exemple, on dit qu'une novice du couvent de Bures et un jeune moine du Prieuré de Borley tombèrent amoureux. Ils furent surpris alors qu'ils s'échappaient dans une charrette. Le jeune moine fut puni de mort et la jeune nonne fut condamnée a être emmurée vivante dans la crypte sous le prieuré. Bref, on s'amusait bien, à l'époque !
La suite des événements n'allait pas être triste non plus. Le 16 Octobre 1930, le révérend Lionel Foyster et sa femme Marianne, emménagèrent au presbytère. Leur séjour ne fut pas de très longue durée puisqu'ils le quittèrent cinq ans plus tard, probablement lassés par les manifestations paranormales qui s'y seraient déroulées.
La suite dans Les portes de l'esprit
La maison qui saigne en Seine et Marne :
Voici le récit poignant de Gérard Carsant sur les événements étranges qu'il à passé dans une vieille bâtisse ; récit raconter pour un journaliste du " Parisien "
Il y a quelques mois, après une randonnée en forêt de Fontainebleau, nous faisons halte dans un joli village où nous tombons en arrêt devant un magnifique bâtiment ancien portant un écriteau : "A Vendre". Pour nous, c'est le coup de foudre.
Certes, le corps de ferme semble bien délabré et il faudra d'importants travaux pour le rendre habitable. Mais notre amour des vieilles pierres nous incite à nous enquérir du prix. Nous trouvons le gîte et le couvert non loin de là, au café-hôtel de la place. Ma femme se renseigne auprès de l'aubergiste depuis combien de temps la maison est à vendre et quel en est le propriétaire.
Notre hôte nous regarde, intrigué.
- Vous m'êtes sympathiques! Alors si je peux vous donner un conseil, laissez tomber. C'est une affaire pourrie. La bicoque est hantée.
Cette ferme est impossible à habiter. Au siècle dernier déjà, il paraît que les animaux devenaient cinglés et y mouraient comme des mouches. Un éleveur célibataire, plus téméraire que les autres, s'y installa et aménagea un modeste logement au-dessus de l'écurie. En trois ans il devint fou, comme ses chevaux. D'après son arrière petite-nièce, qui vit toujours à la maison de retraite, l'eau du puits devenait rouge les nuits de pleine lune et les poutres, de la maison saignaient...
Depuis la guerre, cinq ou six propriétaires se sont succédé là-dedans. Dans les années soixante, des beatniks louèrent l'endroit pour y établir une sorte de communauté de marginaux, et c'était devenu un véritable bordel jusqu'à ce qu'une des filles se soit pendue et que la police ait nettoyé leur porcherie. Ensuite, ce sont des Parisiens qui vinrent y camper durant le week-end. Ils vivaient dans une vieille caravane installée dans la grange. On les retrouva morts dans la forêt, tués par des chevrotines. Puis ce fut un couple d'Anglais, amateurs de chevaux. Le mari mourut d'un coup de sabot en pleine poitrine. Il y eut encore deux autres propriétaires, toujours des étrangers, car personne dans la région n'était assez fou pour acquérir cette ruine maudite. Enfin, c'est Dany qui a racheté le tout pour une bouchée de pain afin d'y entreposer des vieilles voitures. Lui ne croyait pas à toutes ces diableries.
Or, au cours d'un weekend de la Pentecôte, ses guimbardes de collection ont brûlé.
- Malveillance criminelle ?
- Non, combustion spontanée ont conclu les experts.
La suite dans Les portes de l'esprit
Sur le même sujet : Le youtube hanté
La State Route 375
(Aussi connue sous le nom de Route extraterrestre) est une route à deux voies située dans le sud du Nevada, aux États-Unis. Elle s'étend sur 158 kilomètres. Le lieu utilise dès le début des années 1990 la réputation de la route sur les nombreuses visions de soucoupes et E.T car en plus du panneau d'accueil on y voit : « Humains : 98, Aliens : ? » La « Black Mailbox » est un lieu de rendez-vous célèbre pour les amateurs d'ovnis ? Nous connaissons le culte du secret américain sur ces phénomènes qui à mon sens sont réels mais ça n’engage que moi.
Le documentaire diffusé sur France 5, "auxfrontières du surnaturel" semblait proposer une approche objective du phénomène fantômes.
Il propose un travail d’information utile étant donné le fait que de nombreuses personnes interprètent de façon erronée des phénomènes comme étant "paranormaux" mais le reportage passe trop vite à une approche pseudo-sceptique presque totale.
Le phénomène des tables tournantes :
Les participants se tiennent assis autour d'une table en bois. L'énergie des médiums permet aux esprits de produire des coups à l'intérieur de la table. Les coups permettent des échanges : un coup pour oui, deux coups pour non le plus souvent.
Ce procédé un peu abandonné depuis longtemps représente une image trop admise et véhiculée attaché au spiritisme. C’est souvent associé au verre retourné où les participants approchent leurs doigts jusqu'à l'effleurer. L'énergie des médiums sert alors aux esprits pour déplacer l'objet vers les lettres, afin de constituer des mots et des phrases. Cette méthode est réputée demander beaucoup d'énergie au médium qui ressent souvent de la fatigue. On fait appel à un code alphabétique et un autre code devenu classique depuis qui était, un coup pour oui, deux coups pour non. Victor Hugo, chassé de France louera à Jersey une maison Dans son ouvrage Victor Hugo et le spiritisme, le docteur Jean de Mutigny décrit cette demeure prédestinée à abriter bientôt des scènes étranges.

Le phénomène de l’écriture automatique
ou (Lapsychographie, un terme popularisé par Allan Kardec à partir de 1861)[:
Elle se pratique aussi bien seul qu’en groupe et correspond à la méthode la plus répandue. Le pratiquant s’assoit à une table, pose une feuille de papier devant lui et tient un stylo en main au-dessus de la feuille. Le but est de laisser les esprits influencer les doigts du médium que « l’esprit » dicte par la pensée et ce dernier les écrit directement, sans réfléchir. Le médium est alors incapable de dire ce qu’il vient de rédiger et il ne prend connaissance du message qu’en le lisant. Le médium retranscrit ainsi des informations ou des histoires dont il n’a absolument aucune connaissance à titre personnel. Le peintre Français inclassable Augustin Lesage l’a expérimenté dans ses premiers dessins et le cas le plus célèbre d’écriture automatique reste celui de Hans Brückner en 1791. Deux mois après la mort de son ami Wolfgang A. Mozart, il entre en contact avec l’esprit de ce dernier et rédige la fin du Requiem que Mozart n’a pu terminer de son vivant.

Des experts en pyromanie, des pathologistes et des agents du FBI furent appelés à la rescousse, mais aucun d’entre eux ne fut capable d’établir la cause du feu. Le coroner établit un constat de mort accidentelle, mais celle-ci est restée inexpliquée jusqu’à ce jour. Ainsi, le 12 mai 1977 au soir, à Uruffe, petit bourg non loin de Toul, la voisine de palier de Ginette Kazmierczak se réveille en sursaut, sa chambre emplie de fumée. Elle sort et voit des flammes dévorer le bas de la porte de sa voisine.
(ça pourrait vous intéresser) : I-A, faut-il en avoir peur ?
La combustion spontanée :
C’est quand un corps humain prend feu sans qu'il soit enflammé. Par exemple l'huile végétale a une température de combustion spontanée de 450 degrés Celsius, et le papier de 233 degrés, températures auxquelles ils s'enflamment. Ce phénomène, connu à travers de très rares témoignages difficilement vérifiables, est également proposé comme explication pour les cas, rares également, de corps réduits en cendres, découverts dans un environnement intact ou presque. Le caractère « spontané » de la combustion est rejeté quasi-unanimement par la communauté scientifique mais bien obligé de constater qu’il existe. Il est toutefois étonnant de remarquer que les victimes de combustion spontanée étaient souvent des personnes âgées et seules, ou de plus jeunes personnes suicidaires ou alcooliques. L’un des plus grands spécialistes, un dénommé John Heymer, ex-enquêteur de police, expliquerait le phénomène par une réaction entre l’hydrogène au niveau des cellules, une défaillance dans la transformation de l'énergie pourrait résulter en une mini-explosion.
Une de ses enquêtes était celle faite en 1951, à Saint Petersburg en Floride, les restes carbonisés de Mary Reeser, une femme de 67 ans, furent retrouvés dans son appartement dans des circonstances très étranges. Son corps avait été presque complètement désintégré : il ne se réduisait plus qu’à un crâne brûlé, quelques vertèbres, et un pied qui portait encore une pantoufle de satin noir.

Le 11/09/2001, une date qui vous dit quelque chose, Nostradums avait écrit, « à 5 et 40 degré, le ciel brulera, le feu approchera de la grande cité neuve, une grande flamme… ». Le « Daily mail » en parlera sauf que cette latitude est celle de Naples. Napoli voulant dire « ville nouvelle ». Cela aurait plus de rapport avec le Vésuve en éruption au moment de l’invasion des Normands de 1122.
Jean-Pierre Thomas, dans un article sur Les errances de la voyance nous dit que les événements dramatiques qui se sont déroulés aux États-Unis le 11 septembre 2001 n’ont pas été longs à provoquer les délires les plus impensables en de telles circonstances, au sujet de prétendues prédictions qui les auraient annoncés.
Quelques heures à peine après le drame, alors qu’autour de la planète tout le monde était encore sous le choc des images sorties du cauchemar d’un film catastrophe qu’aucun scénariste n’avait osé envisager, Internet fourmillait déjà de rumeurs folles: Nostradamus l’avait prédit! Puis dans les quelques jours qui ont suivi, la déferlante des voyants en manque de reconnaissance médiatique, de journalistes avides de sensationnel et de petits malins à l’humour discutable a vite submergé les boîtes aux lettres informatiques de ragots
Michel de Nostredame, dit Nostradamus
Le « phénomène Nostradamus », le fait que ce médecin astrologue du temps de Henri II ait été lu et interprété tout au long des siècles qui ont suivi, et qu’il fasse aujourd’hui encore l’objet de spéculations sur l’avenir proche, mérite d’autant plus de retenir l’attention qu’il met en cause l’état culturel de notre société, tout autant que la mentalité d’une époque révolue.
Né le 14 décembre 1503 à Saint-Rémy-de-Provence, et mort le 2 juillet 1566, voilà un voyant, un astrologue, un homme bien controversé. L’université de Montpellier a gardée des traces de son passage 20 ans avant qu’il écrive des prévisions sur près de 450 ans, est-ce fiction ou réalité ? Les prophéties, un recueil de 942 prévisions en vers associés à de nombreux tournants de l’histoire ont vu les événements se produire. Révolution française, 2ème guerre mondiale, etc… Il était connu et reconnu dans le monde entier ce qui est admirable au XVIème siècle et exerça la médecine à Agen. Il va devenir l’astrologue du roi de France, dont Catherine de Médicis qui le consulte régulièrement mais il faisait débat auprès de ses confrères. Il s’est attiré les foudres de la plupart d’entre-eux essentiellement par jalousie.
S’il s’est trompé sur le cas d’Antoine Suffren dans ses prévisions c’est qu’il a été établi lorsqu’il était enfant laissant la place une grande marge d’erreur. Paul Wade, astrologue et écrivain contemporain, examinera des prévisions de Nostradamus, fera ses propres thèmes en parallèle (position des planètes, des maisons lors de la naissance) et va les comparer. Il trouvera que les erreurs sont insignifiantes par rapport aux instruments de mesure de l’époque et ceux d’aujourd’hui. Seule celle du Prince Rodolphe était vraiment fausse.
Les prophéties sont donc sujettes à caution, d’autant que l’on retrouve des extraits du (Mirabilis Liber 1522).
Dès son vivant, la renommée de Nostradamus a été telle que ses contemporains célèbres (comme Ronsard) le citent, et que la Reine Catherine de Médicis lui rend personnellement visite en 1564, dans son cabinet de Salon-en-Provence. Par la suite, sans qu’il n’y ait jamais une extinction du souvenir de Nostradamus, le livre reprend vigueur, notamment avec le règne de Louis XIV, et après les bouleversements apportés par la Révolution française et l’Empire, où l’idéologie de la Restauration y lit le passé immédiat, au cours de la Seconde Guerre Mondiale, et avec une portée plus modeste, au moment de la guerre d’Algérie et de la constitution de la Cinquième République. Ce qui est beaucoup moins connu, c’est qu’en 1994, à la Bibliothèque Nationale Centrale de Rome, un manuscrit qui serait l’œuvre de Michel de Nostredame fut découvert en même temps que quatre-vingts mystérieuses œuvres picturales inspirées en grande partie du symbolisme du tarot.
Dans le dernier quatrain des Présages, qui parurent en 1568, soit deux ans après sa mort, on peut lire:
CXLI. Nouembre. Du retour d’Ambassade. dô de Roy. mis au lieu Plus n’en fera : sera allé a DIEV: Parans plus proches, amis, freres du sang, Trouué tout mort prés du lict & du banc
Certains y ont vu la preuve qu’il connaissait les circonstances de sa mort. On dit qu’on le retrouva mort, près de son lit et d’un banc de bois, le 2 juillet 1566, au retour d’un voyage, mais la première cause de divergence sur l’interprétation de ses quatrains tient à Nostradamus lui-même. Le Turc résume toutes les craintes venant de l’Orient, Mongols et Tartares, péril jaune, expansion islamiste; les révoltes populaires sont la préfiguration des mouvements insurrectionnels et révolutionnaires futurs

Vers 1533, Nostredame s’établit à Agen, où il pratique la médecine de soins à domicile. Il s’y lie d’amitié avec Jules César Scaliger. Cet Italien, installé à Toulouse, érudit de la Renaissance, est « un personnage incomparable, sinon à un Plutarque » selon Nostradamus; il écrit sur tout. Impertinent, il s’attaque à tout le monde, s’intéresse à la botanique et fabrique des pommades et des onguents. Mais le jeune « imposteur » inquiète les autorités religieuses par ses idées un peu trop progressistes pour l’époque.
On l’aurait trouvé à Bordeaux, vers l’an 1539. Les commentateurs tardifs Moura et Louvet se le représentent en la compagnie de savants renommés de l’époque et du cru: l’apothicaire Léonard Baudon, Johannes Tarraga, Carolus Seninus et Jean Treilles, avocat.
La légende signale le passage du futur prophète à Bar-le-Duc. Nostredame y aurait soigné, d’après Étienne Jaubert, plusieurs personnes et notamment une célèbre Mademoiselle Terry qui l’aurait souvent entendu « exhorter les catholiques à tenir ferme contre les Luthériens et à ne permettre qu’ils entrassent dans la ville ».
Une seule chose est sure, Nostradamus, n’a jamais prédit la fin du monde mais ses prédictions ont sans doute encore de beaux jours devant elles.

En fait de dons de voyance, Thierry M. est équipé d’un logiciel « Andromède» qui vous pond des thèmes astraux à la demande. Aujourd’hui, trois clientes de Thierry M. affirment avoir payé ses prestations des dizaines de milliers d’euros. Sa méthode pour les prendre dans ses filets: annoncer des catastrophes puis se faire fort de les contrecarrer en « manipulant des matériaux ». Pendant des années, jusqu’en 2004, ses clientes se seraient ruinées. La voyance en ligne gratuite que vous trouverez à profusion sur le net, voir à travers votre ADSL n’est guère mieux, vous obtiendrez un ramassis de généralités pouvant s’appliquer à peu près à n’importe qui. Mais moi, « je vous ai choisi afin de m’occuper personnellement de vous », comme disent les annonces alléchantes des pseudos voyants car tout n’est pas foutaise, il n’y a pas que des abus de personnages peu scrupuleux.
Grégory Gutierez, co-auteur du livre «Les aventuriers de l’esprit – une histoire de la parapsychologie», membre du comité directeur de l’Institut métapsychique international (IMI) dira dans une interview donnée au blog du paranormal :
« J’ai l’espoir de trouver des sujets doués vraiment étonnants. J’ai bien approché quelques voyant(e)s, et quelques médiums de confession spirite. À part un ou deux cas, avec qui j’entends bien, d’ailleurs, réaliser des recherches poussées, je n’ai pas eu la chance de tomber sur des sujets particulièrement talentueux. Mais, d’une part, je ne suis qu’au début de mes recherches, et d’autre part, l’histoire de la métapsychique et de la parapsychologie nous montre que les sujets psi vraiment impressionnants sont une vraie rareté, au milieu de prétendants plus ou moins sérieux, parfois même vraiment délirants. »
Sur la question de la voyance, des perceptions extrasensorielles ou des médiums ?
Le Larousse définit la voyance comme étant « le don de ceux qui prétendent lire dans le passé et prédire l’avenir », je rajouterai, la voyance est comme une capacité à circuler assez librement dans le temps, mais aussi dans l’espace.
La perception extrasensorielle, elle, désigne un échange d'information ou ce qui est perçu comme tel entre un sujet et son environnement. Deux catégories très semblables avec les différences qu’offre cette dernière sur la télépathie qui est un échange psychique d'information à distance entre deux ou plusieurs personnes ; la clairvoyance qui est la connaissance d'un événement qui s'est produit à distance ; la clairaudience, la réception d'informations, de voix, de signaux et la précognition qui est la plus proche de la voyance étant la connaissance d'information portant sur un événement qui ne s'est pas encore produit.
Les cas de charlatans avérés sont nombreux malheureusement, les cas punis plus rare comme le procès d’un astrologue accusé d’escroquerie par quelques clientes.
Ainsi, dans un entretien lu sur l’IMI avec la célèbre Maud Kristen, elle avoue que enfant, elle avait peur de produire chez ses camarades des réactions qui se transformaient en crainte hostile à son égard du fait des « visions » qu’elle possédait. Alors qu’à douze ans, quand une camarade lui montrait une carte postale écrite par son oncle, distraitement, elle faisait une description physique de l’expéditeur. Ses dons étaient tellement forts, qu’elle décidera quelques années plus tard d’entamer une psychothérapie. Elle s’est prêtée à des tests de « lecture à travers des corps opaques » ou de « vision à distance » et admettra avoir fait quelques erreurs puisque sa voyance, aujourd’hui reconnue, se base essentiellement sur des informations qualitatives dans lesquelles on retrouve des sensations, des intentions, des émotions. Elle en fera une nouvelle démonstration dans les débuts de l’émission télévisée (Mystère TF1), où elle va trouver sur le plateau une relation, une histoire avec les objets qui lui sont présentés notamment la montre du présentateur.
De nombreuses données parapsychologiques, malgré leur consistance, peuvent apparaître fragiles au lecteur pressé, car ne reposant que sur des données statistiques, et des expériences difficilement reproductibles dont l’interprétation est loin d’être aisée. Certaines expériences toutefois font apparaître quelques « exploits » de la part des plus célèbres, de ceux que l’on baptisa « espions médiums ».
Ces expériences de la CIA devraient empêcher, en toute logique, les plus sceptiques des sceptiques de clore le débat mais dans ce cas, c’est bien le rationalisme qui est menacé et je ne vaudrais pas mieux que les intégristes religieux que de vouloir vous convaincre à tout prix. Il ya quand même des signes qui nous disent que parfois, nous pouvons aussi être des voyants nous même. Cette impression de déjà vu alors que nous ne sommes jamais allé à cet endroit, ces rêves étranges car si réels et finalement prémonitoire (Le Pr Jacques Perez-Duval rapporte le cas de Maria Somoza qui a noté dans un carnet en novembre 1968 le rêve dans lequel un dénommé Alberto Contador gagnait le Tour de France soit 39 ans avant les faits et 14 ans avant la naissance du champion cycliste.).
J’ai vécu une expérience troublante avec une voyante à l’aube de mes 19 ans. Elle me dit que lors de mon service militaire (je venais de me faire recenser), j’allais traverser une mer (ce qui était plausible mais ne m’enchantait pas) mais surtout, que j’allais lors de ce déplacement rencontrer mon cousin américain alors dans les marines (ce qui était improbable car j’étais prévu pour l’armée de terre). Je repars avec un sourire en coin d’autant que je suis resté en ile de France pendant toute ma période militaire sans aucune nouvelle de mon cousin comme prévu. L’année suivante, ma tante nous téléphone des Etats-Unis pour nous demander d’aller à Cannes au plus vite car mon cousin était de retour de mission du golfe et qu’il y faisait une escale. C’était l’occasion de le voir après de longues années. Nous nous y sommes rendu, je l’ai vu, j’ai survolé la mer, il l’a traversée. Elle avait tout vu mais dans le désordre. Evénement impossible à inventer et encore moins à prévoir sauf si elle était dans les secrets des routes maritimes des porte avions américains. Ce n’était pas pendant mon service militaire, mais le sien, et la mer, c’est lui qui l’a traversée et je l’ai bel et bien rencontré.
Marie claire Estevan (TF1 à tord ou à raison) qui a obtenu le premier prix international de la voyance, a fait une expérience réussie en directe sur des cartes masquée sur un ordinateur. L’émission enregistrée, elle dira à la productrice que le reportage posera un problème et effectivement, 3 jours après, le film était muet. Au moment de l’attentat par le gaz sarin dans le métro, sur un plateau télé japonais en 1992, elle va prévoir l’événement.
Sur France 2 (c’est au programme), on lui fait analyser deux mains sans lui dire de qui il s’agit bien entendu, sans donner les noms des individus, elle percevra l’essence même de ces personnages, elle ne se trompera pas ! Y croire ou ne pas y croire, les plus septiques trouveront toujours des excuses, des raisons voir des tours de magie sachant que les pratiques divinatoires restent confinées dans le domaine du sens et de la culture.
Elles sont acceptables que pour notre seule rationalité empli de nombreux investissements affectifs multiples : images inconscientes du corps, rapport à l’espace et au temps, à notre histoire et aux autres.
Les sujets doués sont-ils trop rares?
Voilà une question très importante et je reconnais que j’ai encore du mal à me faire un avis clair là-dessus, car je crois que le problème se situe sur le fait que les «sujets doués» sont-ils, oui ou non, plus nombreux qu’avant, ou bien est-ce parce que les critères de contrôle mais surtout de scepticisme de la population consultante se sont progressivement amendés qu’on trouve moins de cas. Si, effectivement, il y a vraiment des personnes «plus douées que les autres», et j’en suis persuadé, devons nous faire pour autant un annuaire élitiste entre quelques élus rares et adulés contre le reste du monde.
Au contraire, je trouve normal qu’il y ait des sujets qui sortent du lot lors de tests psi ou démonstrations publiques tout en laissant la place à ceux qui apportent également du bien et du réconforts de même qu’il y a des bons dessinateurs, des dessinateurs moyens. Les charlatans, tromperies et autres magouilleurs doivent en revanche faire l’objet d’un étalage sur la place publique comme le cas en 2003, Sylvia Browne annonce en pleine télévision au couple Hornbeck que leur garçon Shawn, disparu depuis quatre mois, n’était plus vivant. Elle localise la zone où on pourra retrouver son corps et décrit succinctement le ravisseur. En janvier 2007, Shawn Hornbeck est retrouvé sain et sauf presque quatre ans après sa disparition. Cette erreur grossière a été largement soulignée dans les médias américains, notamment à CNN où les reporters se sont montrés très critiques quant aux pouvoirs allégués de cette voyante.

Cette science des chiffres est encore étudiée aujourd’hui dans certaines confréries telles que la franc-maçonnerie ou les Rose-Croix. Chaque chiffre détient une signification mystique très liée à la culture judéo-chrétienne. La numérologie s’appuie sur le pouvoir vibratoire des nombres, elle nous permet de mieux nous connaître et de mieux connaître les autres. Dans cette science, tout compte: la date de naissance comme les lettres composant le nom et le prénom.
Ces informations me seront d’ailleurs confirmées par Madame Dancoisne, alias « wambrechies59 » qui, ayant débuté par le tarot, découvre la numérologie et considère que l’investigation est beaucoup plus poussée pour l’élaboration d’un thème que ce soit sur le plan relationnel, professionnel, familial, sentimental, de la santé ou financier, comparativement au tarot.
Numérologie
Les chiffres régissent ils notre vie ?
Elle représente un ensemble de croyances et de pratiques fondées sur l’attribution de propriétés à des nombres. C’est une science très ancienne, codifiée par Pythagore au VIe siècle avant J-C, mais issue de l’ancienne Égypte, des civilisations babylonienne et chaldéenne, en Mésopotamie. On sait que, depuis la nuit des temps, l’être humain a toujours tenté de réduire son environnement et ses origines à des concepts rationnels en chiffres. Ensuite, les secrets, jalousement gardés, ont été transmis par les alchimistes ou les kabbalistes, dépositaires de la tradition juive et savante.
Après avoir testé sa famille, les amis, les commerçants, le bouche- à-oreille a très vite fonctionné. Compte tenu du contexte actuel, aujourd’hui, elle rencontre davantage de professionnels soucieux de leur avenir professionnel tout en déplorant qu’aucun auteur contemporain n’apporte de nouveauté pour faire évoluer la numérologie.
Pour en revenir à la symbolique des nombres, Geneviève Dancenoise nous dit que la symbolique des nombres se trouve dans la Kabbale hébraïque et dans la Bible.
Il est difficile de remonter au-delà des grandes civilisations connues, comme l’Égypte, la Grèce ancienne et la Chine grandiose des empereurs… Qui imagine que les nombres écrits viennent de la Mésopotamie, pays connu sous ce nom, plus de 3000 ans avant notre ère ? Les Sumériens, établis en Basse Mésopotamie au quatrième millénaire av. J.-C., ont apporté une large contribution à la civilisation mésopotamienne. Les Chaldéens et les Babyloniens, également situés dans le sud de la Mésopotamie ont posé les fondements de l’astronomie, de l’astrologie, des mathématiques (y compris les mathématiques dites « sacrées »).
Les Chaldéens venaient de l’Arabie orientale et s’établirent dans les campagnes environnantes de Babylone. Ils avaient de grandes connaissances ésotériques et ont aussi apporté leur contribution au savoir mésopotamien. Les Sumériens et les Mésopotamiens ont apporté à l’Égypte antique leurs savoirs précieux. Plus de 3000 ans avant J.-C., le premier pharaon Mènes fonde une capitale à Memphis. Les Égyptiens développent leur calendrier ainsi que la technique des hiéroglyphes.
Les journées se comptent en 24 heures (deux fois douze heures) et l’année est constituée de 365 jours.
Les mathématiques s’imposent dans la vie quotidienne à différents niveaux. Le génie de la Grèce s’exprimait à travers toutes les disciplines: littérature, poésie, théâtre, philosophie, sciences, sport, architecture, sculpture, peinture, et bien entendu astronomie, astrologie, et numérologie. La figure marquante fut Pythagore, né vers 570 avant notre ère. C’est lui qui codifia la science des nombres, nous dit Geneviève. Ces travaux ont une influence primordiale sur la numérologie contemporaine
Voilà qui nous en dit déjà plus, son expertise confirme ce que j’avais déjà trouvé dans le domaine, à savoir que chaque lettre est représentée par une valeur numérique (entre 1 et 9), indiquant ce que les numérologues appellent sa « fréquence vibratoire », comme dans le cas de votre nom et de votre prénom.
A = 1, B = 2, C = 3, D = 4, E = 5, F = 6, G = 7, H = 8, I = 9 puis de nouveau J = 1, etc
On additionne ensuite les nombres pour obtenir un total.
Si celui-ci est supérieur à 9, on additionne les chiffres qui le composent et on répète l’opération jusqu’à obtenir un nombre entre 1 et 9.
Le « chemin de vie » est ensuite utilisé pour définir les aspirations et les lignes directrices d’une personne en fonction de sa date de naissance.
Le nombre « Héréditaire » est issu du nom de famille. Il représente l’héritage qui vous a été légué par vos ancêtres, en particulier au niveau des caractéristiques de votre tempérament.
On rejoint ici très fortement les codes de la Bible, comme nous l’a expliqué Geneviève. Connus aussi sous le nom de codes de la Torah, ce sont des phrases ou des fragments de mots ou de phrases, dont certains pensent qu’ils ont un sens, et qui sont placés intentionnellement de manière codée dans le texte de la Bible en attribuant une fréquence propre, désignant l’état dans lequel un individu se sentirait en harmonie avec le monde ou d’autres individus.
Saint Augustin affirmait ainsi que, sans ses connaissances en Numérologie, la signification de certains passages de la Bible ne lui aurait pas été dévoilée.
Les chiffres ont une fréquence, c’est certain mais a-t-on raison de leur attribuer des « résonances divinatoires »?
Oui, selon Isabelle Lefebvre, alchimiste des nombres.
La fréquence des nombres ayant été démontrée, elle est valable tant pour le passé que pour le présent et donc aussi pour l’avenir nous, dit-elle.
Il y a évidemment toujours les deux côtés du Nombre, ainsi un 4 peut casser ou construire, un 2 peut évoquer un duo ou un duel. Et puis il y a ce l’on peut en faire et ce qu’on en fait, de cette vibration, à chacun de trouver le mode d’emploi en fonction de ce qu’il est et du moment traversé. C’est ça, l’Alchimie des Nombres.
Isabelle a 27 ans lorsqu’elle découvre la Numérologie. Elle a d’abord étudié son thème puis celui de ses proches. Elle a appris dans les livres de Jean-Daniel Fermier, et surtout de Philippe de Louvigny.(...)
D’après les principes numérologiques, deux individus portant le même nom devraient forcément avoir des personnalités très proches et l’on sait que ce n’est pas le cas. Parmi certains cas connus, né dans le Massachussetts en 1933 et décédé en 1984, le Dr Kevin Quinn Avery commença, dès l’âge de 16 ans, à s’intéresser à l’Astrologie et à la Numérologie. Numérologue astral et kabbaliste, il a été considéré comme étant une des grandes autorités mondiales dans ces sujets et un des plus grands experts du monde occidental. Parcourant le monde, il donna des conférences en numérologie, sur les nombres et la métaphysique. Ces livres ont été traduits en plusieurs langues. On a parlé de lui dans plusieurs publications américaines telles que dans le Palm Beach Daily News (le 19 avril 1976), le Long Island Magazine (en janvier 1977) ou le Westchester Magazine (en janvier 1977 également). Face au peu d’information que je vais trouver, il sera donc « mon livre » de référence.
Un cas étonnant.
Le Pr Avery, décédé prématurément à l’âge de 50 ans, représenté sur ses photos avec un pantalon beige et un blazer noir, les cheveux gris, l’œil bleu derrière des lunettes d’écaille, est considéré aujourd’hui comme l’un des plus célèbres numérologues du monde. On dit qu’il fut le conseiller de Nixon, de Ford, et Reagan. On dit aussi que de hautes personnalités de la CIA venaient régulièrement le consulter, ainsi que le général Alexander Haig, l’ancien secrétaire d’État américain à la Défense. On prétend même que ce serait lui qui aurait déterminé la date favorable pour l’opération de la Grenade. Des rumeurs qu’il ne confirma, ni ne démentit. Ce qui est sûr, c’est qu’il a prédit avec exactitude le cours du dollar pour l’année 1983, que des P-DG des plus importantes sociétés américaines, la General Motors, ITT, IBM, Coca-Cola, United Fruit, etc. n’hésitaient pas à prendre leur avion particulier pour aller le consulter dans la ville de Hudson où il habitait.(..)
En poursuivant mes recherches, j’ai également remarqué l’importance du changement de nom. En étudiant l’astrologie médiévale, Avery constata qu’en fait, en ces temps-là, trois sciences étaient liées: l’astrologie, le tarot et la numérologie et c’est précisément ce que nous retrouvons dans les témoignages des professionnels ici. Dans la tradition pythagoricienne, il y a une correspondance entre les lettres et les chiffres. Dès lors, Avery, pendant vingt ans, a mis patiemment au point un système plus précis que la seule astrologie. Il travaillait sur ordinateur et était capable, grâce à l’informatique, d’étudier la charte, non seulement d’un individu, mais d’une ville, d’un pays. La charte, pour un numérologue, est le langage chiffré correspondant à tout individu. En quelque sorte, sa carte d’identité en nombres (..)
Pensez qu’une erreur de quatre minutes sur l’heure d’une naissance entraîne un écart d’une année sur les dates des événements prédits! Et puis, faut-il compter l’heure de la naissance au moment où apparaît la tête de l’enfant, le moment où le bébé crie ou quand on coupe le cordon ? Les astrologues ne sont pas d’accord sur ce point, alors que la numérologie ne laisse aucune place à l’erreur.
Savez-vous qu’un moine bénédictin, l’abbé Guyon, un autre numérologue, établit ainsi la charte d’un petit caporal corse, encore inconnu, Bonaparte, lui prédisant qu’il serait un jour empereur mais mourrait en exil? Napoléon, terrifié, s’enfuit bien loin de cet illuminé qu’il prit pour un charlatan.
Les connaissances apportées par la numérologie devraient aider chacun à mieux comprendre sa personnalité et découvrir le but de sa vie, afin de lui permettre de s’orienter sur la voie du plein épanouissement de son potentiel créateur mais de nombreuses zones d’ombre demeurent.
Comment ont été choisis par les numérologues les nombres et les indicateurs significatifs? Comment leurs significations leur ont-elles été attribuées mais surtout, comment les théories ont-elles été adaptées à différentes langues, à différents alphabets et systèmes numériques?
La numérologie apporte très peu de réponses à ces questions et ne fournit aucune justification à ce jour sur, à mon humble connaissance, la numérologie effectuée et les généralités ressorties qui apparaissent vraies sur ma personnalité mais qui dans le même temps peuvent s’appliquer à d’autres. De même qu’aucune influence manifeste des nombres sur le destin ou la personnalité n’a pu être mise en évidence de manière scientifique.
Eclairage final
L’Association Française pour l’Information Scientifique a publié en ligne le 24 novembre 2007 un article parlant de la numérologie en entreprise.
L’astrologie et la graphologie font partie du registre des techniques revendiquées par bon nombre de consultants en ressources humaines.
Mais, aussi surprenant que cela puisse paraître, du moins à un esprit rationnel, la numérologie figure aussi dans le catalogue des méthodes proposées et mises en œuvre. S’agit-il de déterminer la meilleure date de lancement d’un nouveau produit, de la création d’une société, ou le nom le plus approprié d’un nouveau produit ou d’une raison sociale?
Un jonglage avec des dates clés, les lettres du nom de la société ou du produit considéré, voire le nom du responsable du produit… Tout est bon pour « éclairer » les décisions à prendre. « De ce fait, aucune décision importante n’est prise à la légère, et les choix les plus judicieux sont positionnés sur les meilleures périodes » revendique l’un des nombreux consultants officiant dans ce domaine.

Les responsables d’entreprise se montrent en général discrets.
Difficile de savoir ce qu’il en est en réalité. Si la graphologie est très largement utilisée (pourtant, sans aucun fondement, malgré une image plus crédible donnée par le lien d’apparence plus raisonnable entre un individu et son écriture), si l’astrologie jouit également d’un succès réel, que peut-on dire de la numérologie?
Bon nombre de consultants proposent la numérologie et ont des entreprises clientes. On ne voit pas pourquoi, dès lors, la méthode affichée ne serait pas employée.
Si elle faisait fuir le chaland, nul doute qu’elle aurait été enlevée, au seul profit d’autres produits, tout autant ésotériques, mais mieux acceptés (PNL ou astrologie par exemple).
Qu’en est-il du côté des grands patrons? Une histoire mérite d’être rappelée ici.
En 1988 paraît un ouvrage intitulé L’intelligence et le pouvoir des nombres.
C’est un traité de numérologie expliquant « comment passer de l’ésotérisme à l’outil de gestion rationnel ». Ce livre est préfacé par François Ceyrac, ancien patron du CNPF (l’organisme patronal de l’époque) dans les années 1970, et responsable de nombreux plans de licenciements dans la métallurgie et les mines.
Après la présidence de l’organisation patronale, François Ceyrac prendra en charge l’IRPOP, l’institut de formation de ce même CNPF. Là, il confie à Michel Genevière, ancien directeur du personnel de Rank Xerox, la mise sur pied d’un séminaire de numérologie. Selon ce dernier, Bull, Dassault, Peugeot, Monoprix, le CCF… auraient tous, à un moment ou un autre, eu recours à la numérologie. À propos de la société Bull, Frédéric Méridien (Ma sorcière bien payée, Hermé 1992) rapporte que Michel Giffard, responsable du service Organisation Informatique Distribution France affirmait sans pudeur tirer les tarots de ses candidats à l’embauche. Il admettait également consulter les cartes lors de grandes décisions.

Le plus courant est le tirage en croix qui s’effectue habituellement avec les arcanes majeurs. Il comporte quatre cartes disposées en croix qui permettent de peser le pour, le contre et d’apporter une réponse au consultant. Dans le tirage en croix la carte de gauche représente le consultant, la carte de droite ce qui lui fait face.
Les utilisations divinatoires du tarot se voient, au même titre que pour les astrologues, reprocher toutes les critiques et accusations de charlatanisme qui sont faites aux pratiques de voyance en général.
Pour synthétiser et simplifier, les taromanciens sont soupçonnés d’exploiter « l’effet Barnum » (en référence aux talents de manipulateur de l’homme de cirque). Cet effet de validation subjective ou effet de validation personnelle induit toute personne à accepter une vague description de la personnalité comme s’appliquant spécifiquement à elle-même, et avec un apprentissage de la signification des cartes, tout le monde peut être un voyant potentiel.
Il suffit d’ailleurs de voir le nombre « de particuliers » qui se sont mis au tirage divinatoire avec cet outil.
Si vous tapez « Tarots » sur votre moteur de recherche, vous aurez une foultitude de résultats vous proposant des tirages gratuits, immédiats et… sérieux?
Le Tarot divinatoire (ou de Marseille)
Le rapprochement de cette pratique avec le caractère exacerbé de nos amis méridionaux serait trop facile car depuis la fin du XVIIIe siècle, il est associé à la Taromancie (cartomancie utilisant le Tarot).
L’appellation « tarot de Marseille » ne se rencontre pas avant 1859 sous la plume de Romain Merlin. L’expression « tarot de Marseille » désigne un type graphique de jeux de tarot bien particulier, version francisée d’un modèle italien (sans doute milanais), probablement né à Lyon au XVIe siècle et répandu ensuite dans les zones françaises où étaient produits les Tarots. Depuis 1863, nombre d’occultistes divisent les cartes en deux groupes en utilisant le terme « arcane », les cartes d’atouts sont désignées par le terme « arcanes majeurs », et les autres cartes, cartes de points dites numérales et figures ou honneurs, sont désignées comme « arcanes mineurs ».
Ainsi on trouvera le Mat, le Bateleur, l’Empereur ou encore l’arcane 13, ou arcane sans nom, soit 78 cartes ou lames qui se caracté- risent par une iconographie médiévale fortement symbolique. Le tirage s’effectue suivant divers protocoles variables selon les pratiquants et les consultants.
Mais est-ce totalement exact?
Partons du principe que si le tirage du consultant est le résultat du hasard, il n’y a rien qui se rapproche plus du hasard que le hasard lui-même et par conséquent, les chances que les informations données soient proches ou collent totalement au consultant sont faibles. L’essentiel du travail de « divination » consiste à utiliser l’intuition et l’écoute active afin de deviner certains éléments de la vie de la personne, qui sont ensuite reliés au symbolisme classique des cartes.
On peut parler d’un éventuel lecteur froid qui peut rapidement obtenir beaucoup d’informations à votre sujet en analysant avec attention vos habits ou votre mode, votre coiffure, votre « genre », votre religion, votre ethnie, votre niveau d’éducation et votre manière de parler.
C’est ce que j’appelle aussi « le profilage » utilisé par nombre de « voyants charlatans ».
Étrangement et malgré des recherches poussées, je n’ai trouvé aucune étude scientifique, une zététique (présentée comme l’étude rationnelle des phénomènes étalés comme paranormaux) ou même plus simplement objective qui puisse tendre vers une acceptation totale et fiable de cette pratique, ou même son refus catégorique. Chloé Bonfill viendra à mon secours et acceptera de me parler de sa pratique en toute ouverture d’esprit.
Elle m’indique avoir aussi une chaîne YouTube où elle exerce sous le pseudo de « Licorne indigo ». (Plus de détails sur LES PORTES DE L'ESPRIT)
Icône voyance de son côté voudrait donner la chance de faire connaître à tous les lecteurs une manière de découvrir le tarot de Marseille autrement.
Il se présente comme une personne simple, que vous croiseriez dans la rue.
Il est comme tout le monde, me dit-il, il se lève le matin, fait ses courses, ses enfants vont à l’école et il paye ses factures.
Il indique ne pas porter de tenue excentrique, un nez crochu avec une verrue, un chapeau pointu et ne pas voyager sur un aspirateur sans fil. Icône voyance de son côté voudrait donner la chance de faire connaître à tous les lecteurs une manière de découvrir le tarot de Marseille autrement. Si nous sommes ici très proche du cliché absolu, le tarot ne lui est apparu que très tard, à ses 20 ans et par la suite il a acheté un jeu de tarot de Marseille de Paul Marteau dans une boutique ésotérique.
Il y a fort longtemps, tous les sages hiérophantes, dépositaires de la tradition occulte de l’Égypte, s’étaient réunis pour débattre d’un très grave problème. De par leurs facultés prophétiques, ils avaient acquis la certitude que leur civilisation bientôt s’écroulerait. Et avec elle, les temples des dieux, et les écoles initiatiques où la Vérité se transmettait depuis toujours de maîtres à disciples. Il s’agissait donc de trouver un moyen de préserver de la destruction les points les plus importants de cette Vérité cachée, afin qu’elle puisse de nouveau être révélée le moment venu. « Gravons les textes de notre savoir ancestral sur les murs de pierres du temple le plus vénérable », proposa un des membres de l’assemblée. Mais on lui objecta que même le temple le plus solide ne résisterait pas aux ravages du temps et aux assauts des envahisseurs. « Gravons-les sur les plaques du métal le plus résistant », dit un autre. Mais on lui rétorqua que, si c’était un métal noble, il serait inévitablement sujet à la convoitise, et que si c’était un métal vil, il ne résisterait pas à la rouille. Un autre membre hasarda: « Confions nos arcanes à un homme simple et vertueux, qui, avant de mourir, les transmettra à un autre homme simple et vertueux, et ainsi de suite, jusqu’à ce que de nouveau, la Vérité puisse être professée et comprise ».
Mais on lui répondit que même les âmes les plus pures seraient inévitablement sujettes à la tentation. Alors le plus jeune des adeptes parla ainsi: « Servons-nous des vices, des péchés, des mauvaises passions de l’homme pour préserver le dépôt de nos doctrines secrètes. Exprimons celles-ci dans un ensemble de figures apparemment innocentes et qui, multipliées à l’infini, serviront à assouvir une des passions les plus vives de l’homme: la passion du jeu.
Les origines véritables
Cette histoire sur l’origine du tarot, l’auteur Gérard van Rijnberk rapporte qu’elle lui aurait été racontée par un certain M. V. Tomber, vice-consul d’Estonie à Amsterdam, qui l’aurait apprise dans « une puissante société occulte de l’époque antérieure à la Révolution bolchévique ». Papus, le célèbre occultiste dont nous avons déjà parlé avec Théodora et en magnétisme, annonce dans son Tarot des Bohémiens qu’il l’a trouvée dans « un vieux manuscrit tout poudreux oublié dans un coin de bibliothèque ». Le plus mystérieux avec cette histoire, dont les sources sont plus qu’incertaines, c’est qu’elle est devenue un des mythes fondateurs du tarot. L’idée qu’un jeu de cartes soit le réceptacle de sagesses cachées a captivé une foule d’auteurs depuis le XVIIIe siècle.
C’est Antoine Court de Gébelin qui, dans le tome VIII de son Monde primitif paru en 1781, développa le premier une théorie sur les origines égyptiennes du jeu:
Si l’on enten doit annoncer qu’il existe encore de nos jours. Chacun seroit sans doute empressé de connoître un Livre aussi précieux, aussi extraordinaire. Si on ajoûtoit que ce Livre est très répandu dans une grande partie de l’Europe, que depuis nombre de siècles il y est entre les mains de tout le monde, la surprise iroit certainement en croissant : ne seroit-elle pas à son comble, si l’on assuroit qu’on n’a jamais soupçonné qu’il fût Égyptien. […]
Ce Livre est composé de LXXVIII feuillets ou tableaux, ce Livre est en un mot le jeu des tarots.
Il semble que nous tenons là le manuscrit poussiéreux de Papus; en tout cas l’idée y est développée. À la suite d’Antoine Court de Gébelin, tout le monde s’est mis à écrire sur les origines et les savoirs cachés du tarot: celui-ci proviendrait, outre d’Égypte, des mythes cachés des Tziganes, des Templiers, des Cathares, des francs-maçons ou de toute autre société initiatique dont les maîtres cartiers auraient hérité des secrets. Il révélerait les nombres de Pythagore, les contenus de l’arbre de vie ou les enseignements d’Hermès Trismégiste. Une des théories les plus récentes en fait le réceptacle du savoir de la Renaissance, et notamment des traditions hermétiques et néoplatoniciennes qui auraient été redécouvertes à cette époque.
On parle beaucoup de Marsile Ficin (1433-1499), traducteur des textes de Platon et du Corpus hermeticum, comme étant un des auteurs probables du tarot – théorie plus habile car il est historiquement avéré que le tarot apparut en Italie au XVe siècle. Alors, ces théories ont-elles un fondement? Si on les compare avec les sources historiques, se vérifient-elles? Sait-on vraiment d’où vient le tarot, comment il fut constitué et dans quel but ? Et s’il n’est qu’un modeste jeu de cartes, pourquoi est-il devenu un des piliers de l’occultisme moderne et contemporain? Vaste questionnement auquel il est difficile d’échapper dès lors qu’on regarde ces cartes qui semblent à la fois si simples et si mystérieuses (...)
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