Univers, sommes-nous seuls ?

Quelle question à laquelle l'homme essaye de répondre depuis des millénaires. Pour reprendre le paradoxe de Fermi (que je démonte dans mon livre Les lueurs célestes), il s’agit simplement de multiplier le nombre d’étoiles dans l’univers par la probabilité pour qu’elles hébergent une civilisation dans leur orbite.

Impossible dites-vous ? 

Vous êtes bien prétentieux de penser que vous êtes les seuls dans cette immensité ou alors c’est un beau gâchis d’espace.
Il y a « environ » cent milliards de galaxies, notre propre galaxie, la Voie Lactée, contient environ 300 milliards d’étoiles, soit autant qu’il y a d’atomes dans 1,4 gramme de carbone. On donne généralement comme fourchette pour le nombre de civilisations existant probablement dans la galaxie : entre vingt et plusieurs millions.

Prétention ou ignorance, croyez-vous sincèrement encore être les seuls dans cette immensité ? Laissez-moi vous expliquer les routes, autoroutes et nationales qui composent notre univers. Je crois que vous en avez une brève idée mais posons les choses.


L’univers s’est formé essentiellement grâce au Big-Bang, il y a 13,7 milliards d’années, phase marquant le début de l’Univers qui depuis est en perpétuelle expansion (phénomène qui voit à grande échelle les galaxies s’éloigner les unes des autres).

Univers, sommes-nous seuls ?

On ne connaît au plus que 5 % de la matière de l’Univers ; le reste se composerait de 25 % de matière noire (ou matière sombre) qui désigne une catégorie de matière hypothétique jusqu’à présent non détectée, (gaz moléculaire, étoiles mortes, naines brunes, trous noirs, etc.) et de 70 % d’énergie noire (une forme d’énergie inconnue en laboratoire emplissant tout l’Univers et dotée d’une pression négative, qui la fait se comporter comme une force gravitationnelle répulsive).


Selon les dernières études, cette matière sombre, que l’on imagine dotée d’une masse positive, n’est qu’un leurre. La véritable composante invisible de l’univers c’est cette masse négative. Toute cette matière, ces distances, mais surtout le temps qu’il a fallu pour former tout cela, me fait sentir minuscule mais donne le vertige et me laisse penser qu’il est peu probable, quasi impossible même, que nous soyons seuls dans l’univers.

Sur le même sujet : Univers et multivers

Mais quant à savoir si nous avons ou pas des voisins, il faut connaître le quartier et ne pas se perdre dans les rues, ruelles et avenues de notre système.
Ce que nous connaissons bien est l’unique satellite naturel de la Terre, la Lune qui est le cinquième plus grand satellite du système solaire avec un diamètre de 3 474 km puisqu’elle n’est (qu’à) 384 400 km (soit un peu plus d’une seconde-lumière) et qui s’éloigne de 3,8 centimètres par an de la Terre. Elle est assez « proche » pour être sûr qu’il n’y pas l’ombre d’une vie.
Mais rien ne nous permet d’être aussi catégorique avec l’Univers et de confirmer qu’il soit fini ou infini et nous ne le saurons sans doute jamais puisque l’univers observable (la partie visible de notre Univers), est situé à l’horizon cosmologique, c’est-à-dire la limite observable par un rayonnement électromagnétique ou lumineux.
Il n’y a donc pas de taille précise tant que les années passent.
Ainsi nous connaissons nos voisines, si l’on peut dire, les planètes Mercure, Vénus, la Terre bien sûr, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune mais nous ne savons rien ou très peu de choses sur les planètes qui sont hors du système solaire (on parle alors d’exo planètes).
Sachant que l’on estime que le nombre de planètes dans notre seule galaxie est de 1 000 milliards, la lumière des objets célestes situés au-delà de l’horizon n’ayant pas eu le temps de parvenir jusqu’à nous, ces objets sont donc pour l’instant invisibles;
 

Nous ne saurons jamais, avant la fin de notre vie terrestre, le nombre exact et les distances qui peuvent nous séparer d’une vie potentielle.
Il n’est donc pas exclu, sachant que l’univers a un âge d’environ 14 milliards d’années, que des entités aient pu se développer avant ou plus vite que nous.
Nous verrons dans quelques lignes l’équation de Drake et le paradoxe de Fermi.
Grâce à ces recherches et à ces découvertes, l’Homme a pu démystifier bon nombre de ces phénomènes volants d’un autre monde et approfondir la connaissance de son environnement.
Mais l’apparition, au XXe siècle, de nouvelles techniques, de nouveaux moyens d’exploration, et par conséquent, de nouveaux engins circulant dans l’espace, a suscité de nouvelles interrogations.
Jusqu’à ce que le Soleil s’éteigne dans les cinq à sept prochains milliards d’années, nous avons encore le temps d’avoir des apparitions d’Ovnis, voire de E.T eux-mêmes et de développer considérablement notre technologie.
Il ne faut pas perdre de vue non plus que si nous sommes très curieux de découvrir une autre civilisation, rien ne permet de dire que ces visiteurs souhaitent vraiment être connus de manière évidente trop rapidement. 

En effet, l’avance qui permettrait à une civilisation de nous connaître suppose une évidente maturité du voyage, des explorations et des rencontres.
Il y a une branche de l’astronomie, l’astrobiologie, qui étudie justement cet aspect et qui a fait beaucoup de progrès ces dernières années.


De fait, en examinant les spectres de la lumière issue des étoiles et des planètes, on pourra bientôt identifier les éléments de leur atmosphère trahissant des conditions favorables à la vie — les biomarqueurs — en particulier l’existence de l’eau.
Notons qu’une planète est dite potentiellement habitable si on peut montrer qu’il existe de l’eau à sa surface et si on estime que la température moyenne et la pression atmosphérique permettent que cette eau y soit présente à l’état liquide.
S’il y a de très nombreuses planètes pour lesquelles le deuxième critère est vérifié, il y en a beaucoup moins pour le premier critère.
 

La question de l’existence d’individus vivant sur une exoplanète et ayant une « intelligence » est donc a priori purement théorique, mais elle est néanmoins intéressante car elle invite certains hommes d’Église à réfléchir sur la Création.

Le temps, qu'est-ce que c'est ?

Le temps, cet inconnu connu de tous

Le temps, le temps qui passe, le temps qui court. Certains estiment l’avoir perdu, d’autres, courent après ou espèrent le rattraper. Le temps est un concept difficile à saisir et à définir.

D'autant plus difficile, nous allons le voir, que le temps n'est pas le même partout ni pour tout le monde. Alors j’ai pris mon temps et j’ai lu, beaucoup lu, regardé des vidéos et pris toutes sortes d’informations considérées comme fiables que j’ai croisées et en ai retiré ce qui me semble plausible ou en tout cas à peu près explicable et compréhensible au commun des mortels car en fait, il n’y a aucun aspect du temps que nous comprenions véritablement.

Dans l’Egypte ancienne, on mesurait le temps par le mouvement du soleil. Les Grecs, quant à eux, considéraient le temps de manière cyclique. Au Moyen Âge, le temps était déterminé selon des rituels religieux. Il est clair que les temps changent au cours de l’histoire. Avec la révolution industrielle, le temps est devenu plus mécanique. Les gens commencent désormais à mesurer le temps avec plus de précision surtout lorsque l'on mesure l'espace.

 

La voute céleste était et est restée pendant de nombreuses années un sujet autant d’émerveillement que de questionnement.

Ces histoires et bien d’autres sont là pour expliquer ce qui nous échappe parce que personne n'a pu véritablement avoir de compréhension de l’univers avant longtemps, mais l’élément le plus fondamental est le début de la compréhension du temps qui passe. Ce temps qui n’est pas immuable et qui permet à l’homme d’à peine commencer à accéder aux secrets des origines du monde et qui va lui donner encore plus matière à réflexion.

 

Nous savons aujourd’hui que la lune tourne autour de la terre à la vitesse de 3680 km/h environ, que la terre a une vitesse linéaire en surface de 465,1 m/s soit, 1670 km/h, que certains points lumineux que nous voyons sont des soleils qui possèdent leur propre système planétaire à ce jour inatteignable et plus globalement, que notre perception, même actuelle, de l’univers est fausse.

L’homme a découvert qu’il habitait un petit point bleu en rotation autour de son étoile, une planète de taille banale, orbitant autour d’une étoile plutôt blême que les humains ont eu même classé comme une naine jaune. Pour calculer tout cela, toutes ces distances et planètes, étoiles que l’homme découvre, il invente une unité de mesure spéciale, celle parcourue pendant un an par une particule de lumière. 10.000 000 000 000 soit 10 milles milliards de kilomètres (9 460 730 472 580,8 km pour être parfaitement précis).

Une année lumière est donc à 1 km ce que 1 km est à la taille d’un virus et l’univers mesure 80 milliards d’années-lumière. Une seule galaxie contient entre 100 et 400 milliards d’étoiles et les galaxies elles-mêmes sont innombrables. Ça y est, vous avez le vertige ?

Vous commencez à voir les choses différemment en acceptant que nous sommes à peine une poussière ?

 

(Et probablement pas seul mais c'est un autre sujet)

Le dossier

Au début du transport ferroviaire par exemple, le temps apparait très vite comme un problème car chaque ville fixait l’heure à sa propre convenance. Au fur et à mesure, tout cela est devenu très compliqué.
C’est alors que commence l’histoire moderne du temps avec Albert Einstein qui va ébranler le monde entier avec sa relativité.

Et pourquoi parler de l'espace, du cosmos ? Car le temps et le cosmos, l’espace, sont liés, c’est ce que l’on appellera bien plus tard sous l’impulsion de Albert Einstein, l’espace-temps. Il faudra attendre encore quelques années pour que l'on parle sans complexe des "vortex", des univers bulles, parallèles qui remettent en question toutes les notions de temps. Lobjectif d’unification des lois de l’univers va amener les scientifiques et physiciens à pousser ces recherches sur « la théorie des cordes » (un brin d’énergie extrêmement petit vibrant) qu’Einstein n’avait pas eu le temps de finir.

 

Il n'y a pas un temps mais des temps

 

Dans les années 1970, les physiciens Stephen Hawking et Bernard Carr ont étudié un mécanisme de formation des trous noirs qui pourraient avoir les mêmes propriétés de voyage mais en plus destructeur. Une énorme quantité de masse dans une petite zone déforme le tissu de l’espace temps avec un immense champ gravitationnel. Théorie unique de la physique quantique et de la relativité générale qui ne semblait pas se comprendre jusqu’à l’intervention dans les années 80 de Ed Witten, un physicien contemporain considéré comme le successeur d’Einstein, conçoive une approche spectaculaire des dimensions parallèles. C’est la théorie M. Il va unifier à nouveau avec 11 dimensions. 3 dimensions spatiales + la dimension de temps+ les 6 dimensions enroulées invisibles + le degré de liberté. La gravité étant faible nous enfermant dans notre propre membrane terrestre (un muscle humain ou un aimant peut la contrer) la possibilité des mondes parallèles et des multiples univers invisibles avec une membrane dans laquelle nous serions « enfermés » n’est pas incohérente. De plus, les gravitons, eux proposent « des cordes fermées » avec des gravitées rattachées à notre monde tri dimensionnel. Leurs extrémités ne pouvant se rattacher, ils sont libres de s’échapper dans les autres dimensions et la force de gravité se trouve diluée et plus faible. Dans ce cas, nous pourrions percevoir à travers la gravité les autres membranes en échangeant des ondes gravitationnelles.

 

En effet, nous savons aujourd’hui que deux horloges identiques, celle dans un satellite et celle restée sur terre n’avance pas à la même vitesse. L’horloge du satellite subissant la masse de la terre, l’horloge a un décalage de 38 microsecondes par jour. A l’identique, si je suis immobile devant vous, vous direz que je ne bouge pas et pourtant, je me déplace, je bouge. Je me déplace dans le temps, ma montre, la vôtre continuent d’avancer. C’est d’ailleurs ce qu’a dit Einstein, tout mon mouvement se produit dans le temps et plus du tout dans l’espace. A l’inverse, tout mouvement dans l’espace, affectera le temps. Je l’ai déjà dit, ils sont indissociables mais alors pourquoi est-ce qu’on le ne perçois pas, ici, sur terre, dans la vie de tous les jours ? En fait, à la vitesse réduite à laquelle on évolue ici sur la terre, l’impact du mouvement sur le temps est si faible qu’on ne le perçoit pas. Le temps s’écoule à différents rythmes, le temps pour moi peut ne pas être le même que pour vous. Il n’y a pas de temps dans le sens d’un « tictac » universel, il y a des temps.
Il y a une connexion invisible entre l’espace et le temps, un lien profond entre le mouvement dans l’espace et le temps car nous avons découvert que la gravité modifie le temps.

Les forces (et les distances) exercées par les trous noirs, les puits gravitationnels en sont d'autant plus perturbateurs du temps.
Le temps est partout, il fait partie de notre quotidien, et pourtant on ne sait pas grand-chose de lui.
Une heure de mon temps peut me paraître une éternité si je suis dans un embouteillage. Alors que cette même heure en pratiquant mon sport préféré passera en un éclair. Quel est ce phénomène ? Pourtant la durée est la même ?

L'on pourrait se rapprocher ici du paradoxe des jumeaux en parlant uniquement de "perception", de "ressenti". Cette situation est le résultat de la théorie de la relativité. La théorie de la relativité suggère que le temps varie selon l’observateur. Un objet se déplaçant dans l’espace voit le temps passer plus lentement qu’un observateur au repos. Si je suis en haut d'un bulding de 45 étages et vous sur le trottoir, le temps ne passera pas de la même façon pour vous que pour moi. Le temps passe également à des vitesses différentes dans les objets en mouvement. Si je suis en train et vous resté à la gare.

Passé, présent et futur sont étroitement liés les uns aux autres. Nos expériences passées influencent nos décisions actuelles. Ce que nous vivons aujourd’hui façonne notre avenir. Pire encore, William Dunne qui a soutenu dans « Le Temps et le rêve » en 1927 que le rêve permettait de voyager virtuellement dans le temps. Est-il possible que les rêves, les rêves en général, tous les rêves, les rêves de tout le monde, soient composés d'images provenant d'expériences passées et d'images d'expériences à venir, mélangées en proportions plus ou moins égales. Il a basé cette théorie sur une étude de ses propres rêves, dont certains furent prémonitoires.

 

Le voyage dans le temps est-il possible ?

Les œuvres de science-fiction traitent du voyage dans le temps de différentes manières. Par exemple, dans le film « Retour vers le futur », les personnages rencontrent des événements fantastiques. La Machine à explorer le temps (1960) est un scientifique qui fabrique une machine à voyager dans le temps et part loin dans le futur. la planète des singes elle, désigne une navette spatiale américaine, égarée dans l'espace-temps qui s'écrase sur une planète.

 

Ce genre est parfait, c'est un concept fascinant qui offre aux cinéastes une toile infinie pour tisser des récits captivants et souvent complexes. Le voyage dans le temps est un des grands thèmes de la littérature en général, et des registres que sont la science-fiction et le fantastique, en particulier. Toutefois, la littérature scientifique se positionne quant à cette hypothèse, en en étudiant les possibilités depuis plus d'un siècle. 

 

Pour voyager dans le temps, il est nécessaire de voyager plus rapidement que la vitesse de la lumière, comme dans le cas des cordes cosmiques, des trous de ver. Les trous de ver sont des objets théoriques consistant en un espace-temps incurvé, permis par les équations de relativité de champ d’Einstein. Un voyage dans le temps est possible dans ce cas si une extrémité du trou de ver est accélérée jusqu’à une fraction significative de la vitesse de la lumière puis ramenée au point d’origine. 

L’univers parfois se subdivise et des univers fantômes se créent. Je me reposerai face à peu de preuves et d’études sur le pont de « Einstein-rosen » (le trou de ver) qui parle d’un trou noir de départ et d’arrivée dans son traité sur la physique quantique (l’espace n’étant pas statique, pouvant s’étirer, votre quartier prendrait la forme d’un gâteau roulé créant le trou de ver. Un pont entre deux points dans l’espace impliquant une déchirure.). À partir des équations de la relativité générale, en 1935, Einstein et Rosen découvraient que les singularités de l'espace-temps formaient en réalité des puits gravitationnels de densité et de courbure d'espace-temps infinis.

 

Nous l'avons vu, l’existence de l’espace affecte la perception du temps. L’espace est un facteur important dans la perception du temps. Le temps passé dans différents endroits crée des expériences différentes. Une longue journée dans un endroit peut être courte dans un autre. On est dans le temps, sans pouvoir en sortir, puisqu'il n'a pas d'extérieur, contrairement à l'espace. On ne peut pas le saisir ni l'arrêter, comme le flux d'un fleuve. L'image du flux évoque les notions d'écoulement, de succession, de durée, 
d'irréversibilité, qui sont aussi des notions de perception du temps.

La subdivision de l'univers

Est-ce que le temps s'écoule comme un fleuve, toujours dans le même sens ?

Le temps est souvent représenté de façon linéaire (frises chronologiques). Cependant, des représentations en spirales, voire en cercles (le temps est un éternel recommencement) peuvent être trouvées marquant ici l'aspect cyclique et répétitif de l'histoire des hommes.

De quoi vous laisser pantois dans le meilleur des cas ou me prendre pour un doux cinglé mais sachez que le temps n’est pas ce qu’il parait, car ce que nous ont appris Einstein, Copernic, Lemaitre, le physicien Brian Green ou Hubble, c’est qu’il n’est qu’une illusion.

Le temps qui s’écoule d’un moment à l’autre, celui que nous connaissons tous, le maintenant suivi du futur immédiat peut être vu comme un fleuve, tout va dans la même direction ou comme une succession d’instantanés, de diapositives projetées de plus de plus vite faisant le film de votre vie vers le futur, mais ce n’est peut-être pas vrai ou en tout cas pas si simple.
Vous est-il arrivé de penser que, peut-être, le temps ne s’écoule pas du tout, notre passé n’a peut-être pas disparu et notre futur existe peut-être aussi déjà ?

Le temps peut accélérer, ralentir, les évènements prévus pour se dérouler dans le même sens peuvent aussi se dérouler à l’envers.
De quoi rendre fou pour de nombreuses années et surtout me demander des explications mais comme le dit David Albert, professeur à l’université de Columbia, le temps c’est cette chose que tout le monde connait intimement jusqu’à ce que l’on nous demande d’en parler.

L'idée de voyager dans le temps paraissait complètement saugrenue jusqu'à ce que je tombe sur l’expérience de la gomme quantique à choix retardé, qui est une expérience de mécanique quantique de Marlan Scully.


Pour résumer très succinctement, l'idée de Marlan Scully est de ne décider l'intervention d’un « observateur » qu'au dernier moment, alors que la particule a déjà franchi la première série de fentes.
L'expérience est plus simple qu'il n'y paraît car selon celle-ci, si certaines conditions sont possibles, cela voudrait dire que l'on pourrait recevoir des messages du futur.

Le physicien John Wheeler qui s’est intéressé à cette expérience s'est montré moins réservé et a tenu à ce sujet des propos controversés sur la modification du passé par des processus d'observation. L'expérience de Lijun Wang a permis d'envoyer des paquets d'ondes à travers une ampoule de césium avec pour effet une sortie du paquet d'ondes 62 nanosecondes avant son entrée.

En mécanique quantique, il existe des phénomènes tels que la téléportation quantique, le paradoxe d’Einstein-Podolsky-Rosen ou l’inséparabilité quantique qui pourraient permettre un voyage dans le temps. L’interprétation de Bohm suppose que certaines informations sont instantanément échangées entre les particules pour conserver les corrélations entre elles

Donc, nous y sommes, du moins très partiellement. Un changement dans l’état d’une particule à un endroit peut instantanément influencer une autre particule intriquée ailleurs – ce qu’Einstein appelait une action effrayante à distance. Cela a d’ailleurs été démontré expérimentalement à plusieurs reprises. La construction d’un trou de vers traversable nécessiterait l’existence d’une substance d’énergie négative et une distribution d’énergie violant toutes les lois de la thermodynamique, mais un voyage dans le temps serait néanmoins possible en raison de l’effet Casimir en physique quantique.(une force attractive entre deux plaques parallèles conductrices et non chargées). En revanche et selon ces mêmes principes, le voyage rétrograde dans le temps semble a priori hautement improbable. Il faudrait pour cela abandonner le postulat de causalité qui veut que l'effet ait obligatoirement lieu après la cause. Il faudrait alors admettre que le passé existe encore, et qu'il n'est donc pas réellement passé.

Néanmoins, les équations de Dirac de 1934 ajouté à la théorie de la relativité restreinte d’Albert Einstein et, par extension, celle de la relativité générale, autorisent explicitement certaines dilatations du temps, ce qui ressemble à un « voyage dans le temps ». Par exemple, un voyageur se déplaçant dans l'espace à une vitesse proche de celle de la lumière ne verrait s’écouler que quelques heures, dont la durée, sur Terre, correspondrait en fait à plusieurs années, le temps s’écoulant plus lentement.

Qu'il s'agisse de S. Hawkings avec ses "touristes", Drake ou l'équation de Fermi, elles ne résistent pas au fait que leurs arguments sont affaiblis par l'idée que certaines portes temporelles pourraient être construites, mais ne conduiraient pas le voyageur à une date antérieure à la création de la porte, sauf à supposer qu'il existe dans l'Univers des portes naturelles.

Depuis Einstein, nous savons que l'espace et le temps forment quatre dimensions continues. Cela signifie, par exemple, que si un corps massif, comme une planète ou une étoile, déforme le continuum espace-temps, ce phénomène altère aussi la géométrie de l'espace et du temps pour un observateur extérieur. Ainsi nous savons que la Terre déforme le tissu de l'espace-temps, forçant la lune à tourner en cercle autour de la Terre. 

Les scientifiques sont aujourd'hui sur une piste prometteuse pour comprendre comment le voyage dans le temps pourrait devenir réalité. Au cœur de cette découverte, devinez...: les cordes cosmiques. Ces filaments cosmiques défient l'imagination : plus fins qu'un noyau atomique, ils peuvent pourtant s'étendre sur des années-lumière et contenir la masse de dizaines de milliers d'étoiles. Les scientifiques en distinguent deux types. Il y a les « supercordes cosmiques », prédites par la théorie des cordes, et les cordes « classiques », vestiges de la formation de l'Univers. La découverte des cordes cosmiques pourrait en tout cas révolutionner la physique moderne. Elles pourraient valider la théorie des cordes et nous aider à comprendre comment les forces fondamentales de l'Univers étaient unifiées peu après le Big Bang, l'explosion à l'origine de l'Univers. En comparant la profondeur des puits gravitationnels à différents moments du passé, les scientifiques peuvent suivre l’évolution de ces distorsions dans le temps et voir si elles concordent avec la théorie d’Einstein. Jusqu’à présent, les mesures réalisées en utilisant les galaxies les plus éloignées, datant de plus de 6 milliards d’années, semblent en accord avec les prédictions de la relativité générale.
 

Le temps insaisissable

 

Les paradoxes temporels sont des situations auto contradictoires paradoxe du grand-père : que se passerait-il si j’essayais de revenir dans le passé et que je tuais mon grand-père ? - ou au contraire sans cause extérieure à eux-mêmes, rendues possibles par le voyage dans le temps. En science-fiction, on ne cherche pas forcément à les résoudre, mais on peut le faire en faisant intervenir un univers parallèle qui sont un autre aspect du temps. Des univers miroirs, identiques ou presque serait tout autour de nous avec la forte possibilité qu'il y ait nos doubles mais dans des époques et des situations différentes.

En 2017, des chercheurs du laboratoire Fermilab proposèrent une expérience visant à vérifier si des neutrons pouvaient passer de notre univers vers un univers miroir. Une expérience un peu similaire a été mise en œuvre à l'Institut Laue-Langevin de Grenoble ayant pour but de mesurer la distance minimale entre notre univers et un univers parallèle en application de la théorie des cordes. Pour certains cosmologistes, ce que nous pensons être l'Univers dans son intégralité ne serait qu'une infime partie d'un ensemble bien plus vaste : le multivers. Selon ce scénario, il existerait une multitude d'univers, dont l'un serait celui où nous vivons. Et chacun de ces mondes serait régi par des lois différentes ; ce que nous pensions être les principes fondamentaux de la nature ne serait plus si absolu. Ainsi, les types et propriétés des particules élémentaires et de leurs interactions pourraient varier d'un univers à l'autre.

Penser le temps Ginosko

Penser au delà du temps

Pensez au concept du « maintenant », une liste de chose en train de se passer maintenant. L’horloge de votre bureau qui indique par exemple midi, vous en train de lire ces lignes, votre chat qui vient de sauter sur la chaise, un pigeon qui prend son envol sur la grande place de votre ville, une météorite qui heurte à l’instant la Lune ou une étoile qui explose à des années lumières. Ces évènements qui viennent de se produire à l’instant, au même moment dans le temps à différents emplacements dans notre univers, forment votre perception intuitive de maintenant. Un maintenant qui n’a pas été le même pour toutes les personnes citées.

 

Cette représentation logique du temps vole en éclat selon l’endroit où l’on se trouve ou si l’on bouge ou non. Selon les lois de la physique, le futur et le passé sont tout aussi réels que le présent. Le passé n’a pas disparu et le futur n’est pas non existant. L’ensemble du temps existe quelque part. Tout ce qui est arrivé ou tout ce qui arrivera est quelque part, pour quelqu’un et la distinction n’est qu’une illusion quoique persistante pour citer Einstein.

Alors pourquoi avons-nous toujours l’impression que le temps, tel un fleuve, s’écoule vers l’avant. Peut-être que l’on s’est trompé et que le temps ne s’écoule pas, que le temps est en fait un fleuve qui serait gelé dans lequel tous les moments sont figés à jamais.

Intuitivement, nous comprenons qu’il y a des choses qui vont au-delà du comportement mécanique : on ne peut pas mesurer l’amitié, les émotions, nos pensées ni l’amour et pourtant ils font partie de notre quotidien. Tout, vous, moi, l’espace, le monde tridimensionnel pourraient être en fait une sorte d’hologramme. C’est-à-dire tout ce que nous ressentons, voyons, ce que nous appelons notre réalité, pourrait être une projection d’informations stockées sur une fine surface bidimensionnelle très lointaine.

Comme les informations stockées sur une carte de crédit. Comme si cet univers que nous connaissons, que nous commençons à peine à comprendre et appréhender était un simple tout petit élément d’un multivers bien plus grand. 
 

multivers

En bref :

Univers, Multivers

Partons du principe, et c'est d'ailleurs presque le cas, que les multivers et puits gravitationnels existent. Comment expliquer dans ce cas que des univers identiques, relativement similaires en tous points existent également ?

C'est très simple : 

Si je prends un jeu de 52 cartes et que je distribue aux 4 joueurs, je vais avoir un nombre de jeux différents mais au bout d’un certain nombre de parties, je vais avoir des combinaisons qui se répètent. Pourquoi ? Parce que avec 52 cartes, il y n’y a qu’un nombre de combinaisons limitées possibles, le principe est similaire dans le multivers.
Selon les lois de la physique, les ingrédients fondamentaux de la matière ou des particules s’agenceront d’autant de fois que possible. Si l’espace est infini, si les univers sont infinis, alors les combinaisons vont forcément se répéter.

 

Le lien avec le temps

 

C’est sans doute la partie la plus controversée de mes recherches tant j’ai eu du mal à obtenir des informations. Quel drôle de nom on donne à ses portes du temps qui ouvre sur monde parallèle qui interfère avec le monde réel et expliquerai en parti nombre de fantômes et manifestations permettant aussi la« téléportation », le plus souvent dans le temps ou l'espace, mais également parfois vers une autre dimension.

 

L’univers parfois se subdivise et des univers fantômes se créent. Je me reposerai face à peu de preuves et d’études sur le pont de Einstein-rosen (le trou de ver) qui parle d’un trou noir de départ et d’arrivée dans son traité sur la physique quantique (l’espace n’étant pas statique, pouvant s’étirer, votre quartier prendrait la forme d’un gâteau roulé créant le trou de ver. Un pont entre deux points dans l’espace impliquant une déchirure.). À partir des équations de la relativité générale, en 1935, Einstein et Rosen[] découvraient que les singularités de l'espace-temps formaient en réalité des puits gravitationnels de densité et de courbure d'espace-temps infinis.

Les univers multiples, une évidence de plus en plus évidente

Le Dr.Ludwig Boltzmann, le père de la physique statistique, fervent défenseur de l’existence des atomes, valide l’hypothèse de Démocrite selon laquelle la matière peut être considérée comme un ensemble d'entités invisibles.
Intuitivement, nous comprenons qu’il y a des choses qui vont au-delà du comportement mécanique : on ne peut pas mesurer l’amitié, les émotions, nos pensées ni l’amour et pourtant ils font partie de notre quotidien.


Tout, vous, moi, l’espace, le monde tridimensionnel pourraient être en fait une sorte d’hologramme. C’est-à-dire tout ce que nous ressentons, voyons, ce que nous appelons notre réalité, pourrait être une projection d’informations stockées sur une fine surface bidimensionnelle très lointaine.
Comme les informations stockées sur une carte de crédit.
Comme si cet univers que nous connaissons, que nous commençons à peine à comprendre et appréhender était un simple tout petit élément d’un multivers bien plus grand.
Si tout était double, triple, multiple et que de nouveaux univers se formaient à tout moment avec des propriétés de bases si étrangères que la matière, alors celle que l’on connait, ne pourrait exister sur Terre.
Dans ce cas, il existe forcément quelque part un monde presque semblable au notre.

 

 

Sur le même sujet : Sommes-nous seuls ?

Nicéphore Niépce

La petite histoire inconnue de la photographie

Si nous savons que les frères lumières inventent le cinéma, peu de personnes connaisse Nicéphore Niépce qui est pourtant l’inventeur de la photographie.

De 1780 à 1788, ses études aux collèges des Oratoriens à Chalon-sur-Saône, Angers et Troyes font entrevoir pour Joseph une carrière ecclésiastique ; mais il semble que la vocation du jeune homme se soit émoussé.

1816 est l'année des premières recherches « héliographiques », menées conjointement à celles du pyréolophore et l’aide de son frère. 

Nicéphore Niépce, l'inventeur inconnu de la photographie

En 1822, Niepce parvient à copier le portrait dessiné du pape Pie VII sur une plaque de verre enduite de bitume de Judée, par la simple action de la lumière. Cette date est retenue pour être celle de l'invention du procédé photographique par l'immense plaque commémorative érigée à Saint-Loup-de-Varennes et sur laquelle est inscrit : "DANS CE VILLAGE, NICEPHORE NIEPCE INVENTA LA PHOTOGRAPHIE EN 1822".
En 1824, enfin, Nicéphore peut écrire à son frère : 

« La réussite est complète ».

 

L'évolution des transports Parisiens

Le chocolat

Petite histoire du chocolat

L'univers Ginosko en bref

Petite histoire de la lingerie

L'univers Ginosko en bref

Des objets sacrés

Intelligence artificielle
Faut-il en avoir peur ?

Pour vivre heureux vivons cachés et cela n’a jamais semblé aussi vrai qu’aujourd’hui. Alors refusons tout, revenons à mes sous-bois et mon alimentation à la mode chasseur-cueilleur et nous pourrons ainsi non seulement refuser toute technologie mais aussi s'en protéger.

S'en protéger jusqu'où ?

Jusque quand ? Lorsque le développement de l'intelligence artificielle de son coté, en cousin proche, prend une ampleur jamais vue.Début 2023, l'apparition de ChatGPT suscite une grande curiosité, de l'enthousiasme, mais aussi des craintes sérieuses.

Cette ou plutôt ces intelligences artificielles qui au mieux nous faisait rêver il y encore quelques années - à travers les jeux-vidéos, des bandes-dessinées ou des films en tous genres - commence sérieusement à se concrétiser et certains y voient un danger évident et imminent pour la société. Mais est-ce bien le cas ?

Commençons par sa description la plus simple, L'intelligence artificielle (IA, ou AI en anglais pour Artificial Intelligence) consiste à mettre en œuvre un certain nombre de techniques visant à permettre aux machines d'imiter une forme d'intelligence réelle.

La définition du terme « intelligence artificielle » pose en fait une question plus fondamentale : Qu'est-ce que l'intelligence ?

Intelligence artificielle, faut-il en avoir peur ?

Cela ne date pas d’hier car la notion voit le jour dans les années 1950 grâce au mathématicien Alan Turing et son développement concrétisé dès 1956.

En 1960, dans « L’œil et l’esprit », le philosophe Maurice Merleau Ponty écrivait « La science manipule les choses et renonce à les habiter. Elle […] ne se confronte que de loin en loin avec le monde actuel. » ne sachant pas encore à quel point il avait raison. L’économiste Harry Braverman soulignait 10 ans plus tard que l’informatique contribuait à accentuer la distance entre la main et l’esprit signant la disparition progressive de gestes et de savoirs traditionnels comme de certains métiers manuels.

En 1971, on progresse, si les films et les séries sur le sujet foisonnent à cette époque, les neurones des vrais scientifiques s’activent et le robot virtuel SHRDLU de Winograd pouvait dialoguer avec l'expérimentateur pour demander des éclaircissements sur l'objet qu'il devait choisir dans un monde de blocs virtuels, même si le philosophe Dreyfus souligna néanmoins les limitations de ces systèmes.

Historique de l'I-A

Dès 1984 (jusqu’en 1990), on développe Cyc qui devait élaborer son « sens commun » en organisant des connaissances de tous ordres, données sous forme de propositions par de nombreuses personnes de tous âges, de toutes conditions et de toutes situations sociales. A l’identique de l’être humain ou même des animaux, c'est par expérience qu'un organisme se forge toutes les informations qui lui seront indispensables pour « comprendre » son environnement physique et social afin de s'y comporter au mieux.
 

C’est sur ce point que vont se concentrer les chercheurs et aussi de nombreux films à partir des années 90. Ainsi, dans les années 2000, le Web 2.0, le big data et de nouvelles puissances et infrastructures de calcul permettent à certains ordinateurs d'explorer des masses de données sans précédent ; c'est l'apprentissage profond (« deep learning »), dont l'un des pionniers est le français Yann Le Cun. Le 16 février 2011, Watson, le superordinateur conçu par IBM, remporte deux des trois manches du jeu télévisé Jeopardy. En mai 2013, Google ouvre un laboratoire de recherches dans les locaux de la NASA. En 2015, on demande aux machines à relever quatre défis : la perception visuelle, la compréhension du langage naturel écrit ou parlé, l'analyse automatique du langage et la prise de décision autonome.
Entre 2010 et 2016, les investissements auraient été décuplés, atteignant une dizaine de milliards de dollars, donnant à ce jour des résultats étonnants ou controversés comme, le projet Blue Brain qui vise à simuler le cerveau des mammifères. De Facebook, Mark Zuckerberg, Apple, l'astrophysicien britannique Stephen Hawking, le fondateur de Microsoft Bill Gates et le PDG de Tesla Elon Musk, tous s’intéressent de près à cette manne économique, bien qu’au départ ces derniers semblaient en retard mais se rattrapent maintenant en déployant des chatbots partout sur Facebook et Instagram. Appelés “personas”, ces chatbots adopteront différentes personnalités et surtout collecteront plein de données sur les utilisateurs bien entendu.

Ces chatbots ont avant tout été créés dans le but de “stimuler l’engagement sur ses plates-formes de médias sociaux” : en langage moins bullshit, Meta souhaite que ses utilisateurs passent plus de temps sur Facebook et Instagram. Les chatbots fourniront ainsi une nouvelle fonction de recherche et offriront des recommandations, tout en constituant un produit amusant avec lequel perdre son temps, comme le dit très justement le magazine en ligne Tom’s Guide. A contrario, si Google a décrété que tout l'Internet libre était à sa disposition gratuitement pour entraîner son IA, YouTube ne l’était pas.

Cette « générosité » partielle vient avant tout du fait que, bien entendu, ni Google ni aucune autre société développant actuellement des IA ne paient les ayants-droit des œuvres dont elles récupèrent des copies, ni qui que ce soit dont elles récupèrent les informations personnelles. Et face aux procès qui ont déjà commencé à se multiplier, elles plaident généralement le « fair use » (utilisation juste), qui autorise l'utilisation de matériel protégé par copyright sous certaines conditions évaluées au cas par cas par les tribunaux et qui donnent pour l'instant souvent raison à ces laboratoires.

En d'autres termes, pour l'instant, Google estime qu'à partir du moment où c'est pour entraîner une IA, tout lui est accessible, et l'entreprise n'est redevable de rien.

En avril 2023 les problèmes font surface pour Youtube, un morceau appelé Heart on my sleeve, chanté par Drake et The Weeknd, connaît un franc succès. Seul problème, ni l'un ni l'autre n'ont vraiment chanté sur cette musique, et il s'agit en réalité de voix générées par IA. Un cas que l'on a déjà vu plus d'une fois. Si certaines plateformes ont retiré le morceau et se sont rapidement exécutées, cela n'a pas été le cas de YouTube. Faut-il crier gare comme à l’époque d’Homère, dans L'Iliade (XVIII, 370–421), qui décrit les automates réalisés par le dieu forgeron, s’en amuser comme avec Léonard de Vinci qui a construit en 1515 un automate en forme de lion pour amuser le roi de France, ou encore définitivement les considérer comme des automates modernes comme le vrai « canard artificiel de cuivre doré, qui boit, mange, cancane, barbote et digère comme un vrai canard » de 1738 ?

Intelligence artificielle et nous

En 2018 déjà, Google DeepMind, filiale de Google spécialisée dans la recherche avancée en intelligence artificielle, a publié les résultats d'une expérimentation d'intelligence artificielle pouvant détecter les maladies oculaires. Les résultats indiquent que l'IA le fait avec une marge d'erreur plus faible que les ophtalmologues.

Une autre IA est parvenue à identifier des patients ayant des complications médicales avant qu'elles ne se produisent en transformant les notes de médecins en données.

Créée par une équipe de la faculté de médecine de Langone de New York, la Grossman School of Medicine, le logiciel est aujourd'hui testé dans plusieurs hôpitaux partenaires de l'université, dans l'objectif d'en faire à l'avenir une pratique courante dans le milieu médical.

En 2023 toujours, un homme paralysé à la suite d'un accident a pu retrouver le mouvement de son bras et des sensations grâce à un système de puces cérébrales, d'électrodes et d'intelligence artificielle. L'entière opération a été une réussite, et une première mondiale, malgré un traitement et une chirurgie particulièrement invasive. Le dispositif est appelé "thérapie dirigée par la pensée", puisque l'intention initiale vient du cerveau du patient, et de sa volonté à bouger ses membres. 

Garder le contrôle

La question est posée, chacun aura ses craintes, ses reproches au point que la CNIL s’en inquiète aussi et publie son rapport « Comment permettre à l'Homme de garder la main ? ».

Même le Parlement européen a demandé à une commission d'étudier la possibilité qu'un robot doté d'une intelligence artificielle puisse être considéré comme une personne juridique. Seront-ils capables de prendre la main, seront-ils capables après avoir appris l’essentiel de nous remplacer, voire de nous diriger ? Comparer la capacité de traitement de l'information d'un cerveau humain à celle d'un ordinateur peut aider à comprendre les ordres de grandeur pour estimer la possibilité « d’un grand remplacement » et pire encore, d’une utilisation liberticide ou dangereuse.

En effet, la conception de telles machines faisant partie des activités intellectuelles, cette machine pourrait à son tour créer des machines meilleures qu’elle-même…. Pendant que l’intelligence humaine resterait presque sur place.

Impossible, diront certains : la conscience serait le propre des organismes vivants et il va falloir lui inculquer l’objectivité (utilisation d'une base de connaissance par le système) ; l’apprentissage (intégration au moins temporaire d'informations issues des propos de l'utilisateur) ; le questionnement (demande de précisions de la part du système) ; la rectification (suggestion de rectifications à la question posée, lorsque nécessaire) etc..

A titre personnel, je pense dans un premier temps qu’il ne faut pas paniquer outre mesure car l'état de la recherche en informatique quantique (absolument nécessaire) n'est pas encore suffisamment avancé pour permettre de l'utiliser dans des applications concrètes. Dans un second temps, elle peut nous rendre de grand service, notamment dans le domaine médical, assistance à personne dépendante déclinable en une multitude d’applications.

Le développement de l'intelligence artificielle suscite un grand nombre de questions comme celle de l’éthique mais la plus grande étant celle relative à la possibilité pour les IA ou algorithmes d'accéder un jour à la conscience, d'éprouver des émotions et finalement se substituer aux humains.

Cela vient notamment du fait qu’à force de rapprochements, nous avons tendance à considérer certains de ces outils, les réseaux de neurones artificiels en particulier, comme des modèles de notre propre cerveau.

Prenons une analogie pour une tâche simple : trier des pièces de monnaie. Il existe des machines purement mécaniques qui en sont parfaitement capables. 

Nous sommes, nous, humains, tout aussi capables de trier des pièces de monnaie…Va-t-on apprendre quelque chose de nous sur notre capacité à trier des pièces en observant de telles machines ?

Les « machines » seront construites suivant les objectifs que l’on a (enseigner, expliquer, découvrir de nouveaux aspects, comprendre, prédire ou autre), on choisira ou construira un type de modèle adapté.

Les chercheurs ont prédit que les machines seront meilleures que les humains dans le domaine de la traduction de langues d’ici 2024, qu’elles seraient capables de rédiger des essais d’ici 2026,  de conduire des camions d’ici 2027 et travailler dans le commerce et la vente en 2031.

D’ici 2050, elles pourront écrire des best-sellers ou exécuter des travaux de chirurgiens. 

Selon les chercheurs, il y a 50 % de chance pour que l’intelligence artificielle dépasse les humains dans tous les domaines en seulement 45 ans mais dans cette attente, la société créatrice de la technologie d’intelligence artificielle Chat GPT, arrête le développement d’un outil capable de distinguer l’écriture humaine d’un texte généré par l’IA. Pour cause ?

L'homme et L'I-A

Le faible taux de précision. Cela est-il signe d’une impossibilité de créer un tel outil avec les technologies d’aujourd'hui ?Lorsque je suis allé à la recherche d’informations sur le sujet, comme à mon habitude, j’ai tapé « faut-il avoir peur de l'intelligence artificielle » lorsque j’eu l’idée lumineuse de proposer cette question à une I.A elle-même, en l’occurrence, ChatGPT.

Conversation avec le diable ?

Sa première réponse est aussi évidente que standardisée, à savoir que ChatGpt me dit qu’en tant qu'IA, il n’a pas la capacité de ressentir des émotions telles que la peur. Je pense à ce stade qu’il ne saisit pas toutes les nuances du mot « peur » lorsqu’une ligne plus loin, il reconnait qu’il peut être nécessaire de mettre en place des réglementations et des contrôles pour garantir son développement éthique et responsable. Il développe encore en ajoutant les risques potentiels que peut présenter une IA tels que la perte d'emplois, la discrimination algorithmique et la surveillance de masse. Des inquiétudes et des avertissements que l’on retrouve partout, forum, conférences, posts, dont il s’est nourri.

Voici que fin 2023, l’Administration française veut s’appuyer sur l’intelligence artificielle et les chatbots (ChatGPT, LLaMA, etc.) dans différents domaines. Le but : améliorer la qualité de service aux usagers au sein d’expérimentations déjà lancées en 2020. Le but principal ? Détecter les erreurs et les fraudes dans les déclarations d’impôt sur le revenu, optimiser la gestion des ressources humaines dans la fonction publique, favoriser l’échange de données entre administrations, l’information proactive des citoyens.

Efficacité qui restera à démontrer dans le temps car les clients de Pak ‘n’Save ont rapidement découvert qu’il ne faut pas faire confiance aveuglément à l’intelligence artificielle ! L’enseigne a lancé son ChatGPT qui recommande des recettes sauf que certaines suggestions sont tout simplement… mortelles. C’est en rédigeant ce texte, ces questions avec comme interlocuteur d’interview une IA pour la première fois, que je me rends compte d’un autre danger. 

Celui de la créativité dans tous les sens du terme et plus principalement celui des mots, du verbe, du beau phrasé…
Si l’IA améliorera le quotidien de chacun, pour celui amoureux des mots et des idées, elle en sera son linceul car des écoles font confiance aux chatbots pour choisir quels livres censurer.

Nul besoin d'avoir des dons prophétiques pour réaliser que bientôt, comme le souligne « Slate », l'écrit considéré comme l'expression d'une intelligence sensible ne sera plus la norme. Tout ce qui constitue le monde de l'information, du divertissement, dans ses déclinaisons verbales, sera confié aux bons soins d'une machine qui crachera en des flots ininterrompus de ce qu’on lui aura appris et ce que les gens attendent. En ce qui concerne la littérature, la machine la tuera. Non pas parce qu'elle ne sera plus en mesure de conter des histoires, mais parce que la façon dont elle s'entend pour les raconter ne sera plus intelligible pour le plus grand nombre.
L'intelligence artificielle est aujourd'hui omniprésente dans notre quotidien, dans l'industrie, la santé ou même notre voiture et ce sont globalement les craintes que je retrouverai partout, dans tous les domaines.

La plus grande crainte, à l’unanimité, est l’idée que les machines pourront, dans un avenir proche, largement remplacer les humains, avec en toile de fond les problématiques sociales de pertes d’emploi. 

Un espoir toutefois en terme de droit d’auteur, l’IA étant capable de créer de véritables chefs-d’œuvre, Stephen Thaler demandait à ce que la cour aille à l'encontre du US Copyright Office (USCO), qui lui avait refusé les droits d'auteur pour l'œuvre « Une entrée récente au paradis » produite par l'IA Creativity Machine. Le refus du juge a été d'autant plus facile que cette œuvre en particulier n'a demandé aucune action humaine mais les prochains dossiers à l'avenir pourraient être plus difficiles à juger. L’Intelligence Artificielle en 2024 est encore – très – loin d’être capable d’imiter l’intelligence humaine. Les algorithmes ne peuvent par exemple prendre de décisions qu’à partir de cas simples, fréquents et sans ambiguïté. Ils ne possèdent pas la compréhension conceptuelle et le raisonnement de sens commun nécessaires pour analyser une situation nouvelle et complexe.

Bien sûr, on se doit de considérer cette technologie comme un acteur à qui on décide de déléguer des tâches. Ce terme de délégation est intéressant car que déléguons-nous à ChatGPT ? On lui confie la tâche de répondre à nos questions en fouillant des milliards de données pour trouver la « bonne information ». La métaphore du délégué pour penser ChatGPT est parfaite car ce que nous acceptons, c’est de confier la recherche d’information – et partant, notre rapport au monde – à un délégué dont on ne sait ni ce qu’il interroge, ni comment il fonctionne.

Il nous prend individuellement. De fait, le deuxième rôle que nous confions à ce « délégué » est de répondre à « nos » questions en « tenant compte » de nos réactions et avis, nous enfermant progressivement, par ce système d’apprentissage, dans une boucle de renforcement. L’IA nous enferme toujours et encore dans cet « individualisme de masse ». 

Toutes ces technologies ne font qu’ouvrir la voie à la « télécommande universelle », une métaphore qui permet de penser ces applications qui ne laisseront plus à l’individu de temps perdu, autrement dit de temps libre pour la réflexion, l’introspection prolongée.

L'homme et la machine Ginosko

Nous pouvons même devenir obsédés par l'image que nous renvoyons et passer des heures à prendre des selfies et à modifier nos photos pour les rendre plus attrayantes. Cette pression constante, à nouveau, peut avoir des conséquences néfastes sur notre estime de soi et notre santé mentale.

Inutile crier gare ! De s’agiter dans tous les sens, personne n'arrêtera l'intelligence artificielle et tous ses dérivés. Toutes les mises en garde, les avertissements, les prières, ne serviront à rien si ce n'est à gagner quelques secondes sur des bouleversements dont les conséquences s'étendront sur des siècles et des siècles.

Nous sommes au tournant d’une technologie balbutiante qui, comme d’habitude, à l'image d'internet et des réseaux sociaux, sera ce que les hommes en feront.

L'I-A sera ce que l'on en fera

Fin 2023, Google a lancé son agent conversationnel Bard, afin de concurrencer Chat GPT. 

Mais dans la course acharnée des IA, la société préparait déjà la mise au point d’un produit qui intégrera toutes les technologies d’avant-garde d’apprentissage automatique (machine learning). À l’instar de Chat GPT, le modèle d’apprentissage de Gemini serait celui connu comme de l’apprentissage « par renforcement ». Celui-ci consiste à récompenser ou punir le système selon les comportements afin d’optimiser le système en continu.

Ces dernières années, les réseaux sociaux ont également été critiqués pour leur rôle dans la diffusion de la désinformation et de la propagande. La diffusion de fausses nouvelles et de contenus extrémistes, toujours plus bluffants, plus réalistes avec l’IA et qui peut avoir de graves conséquences pour les sociétés et les démocraties.

Nous l’avons vu au sein de différents exemples, en comparant notre propre vie à ces images idéalisées, nous pouvons commencer à nous sentir mal dans notre peau. 

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